\!/ Attention risques de spoilers \!/
Clannad épisodes 11 à 13
Avis général : Avant-hier j'ai vu un lapin, hier c'était un cerf, aujourd'hui toi.
Bien que Kotomi ait perdu son cerveau dans un bosquet avant même que la série commence, celle-ci reste agréable et drôle à suivre grâce aux différents protagonistes. Par contre, à l'épisode 12 j'ai cru que j'allais avoir une attaque cardiaque : MAIS QU'EST-CE QUE FUUKO FOUT LA ? C'est l'arc de Kotomi l'attardée mentale, on a pas besoin d'une gamine de plus, dégage ! Mais à quoi ça servait de pleurer autant même pas trois épisodes plus tôt alors qu'elle vient tout pourrir en un éclair ? Et puis, franchement, je ne sais pas où les scénaristes veulent en venir avec leur monde caché mais je sens le WTF arriver aussi vite que la lumière. L'histoire de Kotomi aurait pu être extrêmement touchante dans d'autres conditions mais là impossible de verser la moindre larme, c'est bien simple, ça ne me fait aucun effet (alors que j'ai quand même réussi à pleurer pour Fuuko, c'est dire combien je pleure facilement). Et le coup de « Je sais pas quoi faire pour consoler Kotomi-chan...oh tiens et si je passais mes journées à jardiner au lieu d'aller à l'école ? » m'a juste fait rire même si c'était touchant au fond.
Mai Otome Sifr OAV 2
Avis général : I believe I can fly
Le second OAV de Mai Otome Sifr commence là où toutes les Mai Otome commencent, par le WTF : Rena inconsciente, à moitié nue, est gentiment suspendue dans le vide par deux immenses ailes blanches et pendant ce temps Elliot se pâme en string dans un bar. Normal... Au moins chez Sunrise, ils ont l'art d'intéresser leur public. Pour résumé, dans cet OAV il se passe beaucoup de choses et on ne comprend pas forcément tout : Sifr serait une princesse Weaver (euh, question bête, c'est quoi un Weaver ?) et elle se fait méchamment embobinée par le chef des vilains pas beaux ; ah oui, et un rapprochement fumeux entre Mai Hime et Mai Otome s'opère, du coup le scénario apparaît aussi limpide que le brouillard (et généralement on ne dit pas que le brouillard est limpide). Ce qui n'empêche pas cet OAV d'être fort agréable, bourré d'action, de pathos, et du mix surprenant des deux à la fois durant certaines scènes. Et évidemment il y a toujours autant de fanservice même s'il est bien mieux dosé que dans la plupart des animes. J'espère que le troisième opus fera le clair tout en offrant ses bonnes bastons habituelles.
Sora wo kakeru shojo épisode 2
Avis général : Screw you, je me promène avec une plaque de béton sur la tête.
On a enfin le droit à l'opening ! Malheureusement cette chanson fait partie du Ali Project que je n'aime pas (certaines chansons ont le droit à ma grâce, d'autres pas), alors je la zapperai probablement à chaque fois que je regarderai cet anime -__-.
En ce qui concerne l'épisode en lui-même il faut dire que tout est très flou. La transition avec l'épisode précédent est vague, l'héroïne, aussi paumée que nous, se retrouve une fois de plus dans l'espace à chourer quelque chose sans même savoir ce qu'elle fait là, les personnages sont à peine ébauchés, bref on ne demande qu'à en savoir plus. Les passages les plus drôles sont bien sûr ceux avec Leopard toujours aussi en forme et toujours aussi chtarbé. Faire une critique de tout ce fatras est du coup relativement difficile =/. En tout cas je regarderai probablement le reste pour en savoir plus vu tout ce que le début de la série et l'opening promettent.
Melancholy of Haruhi-chan Suzumiya épisodes 1 à 8
Avis général : Hajimaru DESTINY
En tout bon fan d'Haruhi qui se respecte, je me devais de visionner ces minis épisodes pour voir ce qu'il en était. Et ben la moindre des choses c'est que ça ne casse pas trois pattes à un canard, comme on dit... Les premiers épisodes sont assez médiocres et ne font pas vraiment sourire, bien au contraire, je me suis plusieurs fois demandé « Je dois rire là ? » face à quelque chose qui n'avait tout simplement pas de goût.
Par la suite ça s'est beaucoup amélioré, notamment au travers du personnage de Nagato qui, pour l'occasion, est devenu une otaku férue de jeux pas tous très catholiques (j'ai cru me voir à l'écran alors j'ai trouvé assez croustillant, cooldere + otaku + eroge = epic win XD). Par contre Asahina, sa comparse est assez ennuyeuse, les runnings gags sur sa petite taille lassent très vite. Enfin, donc, la série finit par s'améliorer et les derniers épisodes font presque rire, voir Kyon déclarer sa flamme à Itsuki sous fond de pétales roses était juste priceless et le pauvre Taniguchi transformé en démon n'était pas mal non plus.
Certaines références sont par contre un peu trop hardcores pour les fans normaux : on est pas tous censés savoir que la doubleuse de Nagato est la même qu'un des personnages de l'anime Ga-Rei-Zéro dont elle interprète l'opening, moi je le savais et ça m'a fait sourire mais les fans d'Haruhi et de Ga-Rei-Zéro n'étant pas forcément les mêmes c'était un pari un peu risqué de leur part pour le coup. Je regarderai peut être la suite, si les épisodes vont crescendos, ça peut être intéressant.
Nyoron Churuya-san épisodes 1 à 4
Avis général : Comique de répétition
Je ne m'attendais pas à grand-chose en visionnant ces minis épisodes et je dois dire...que je n'ai pas eu grand-chose X). Par rapport aux petites BDs qu'on peut voir sur le net, la version anime n'apporte que le son au fameux « nyoron ». Heureusement que c'est court par ce que je crois que je n'aurais pas pu tenir si ça avait été plus long de même pas 5 minutes =/. On suit donc les aventures de Churuya-san toujours en quête de fromage fumé au travers de minis-sketchs pas très drôles, n'ayant pour seul intérêt que de montrer Churuya faire « nyoron ». A moins d'être fanatique et du personnage de Tsuruya dans Haruhi et du chibi en général, cette « parodie » n'est pas très intéressante à voir.