7 juin 2013 5 07 /06 /juin /2013 15:05

 

3615 My Life

 

Quasiment 4 mois sans passer sur La Mélancolie, c’est un nouveau record de battu... J’avais posté mon dernier pavé fin février, juste après la sortie de l’épisode 1 de Milk parce que je savais que le mois de mars serait bien rempli, puisque l’équipe comptait tenter le Nanoreno 2013, ce que nous avons réussi (voir cette page pour tester le VN) après bien des angoisses (le délai étant très serré). Et puis, je me doutais qu’au mois d’avril, je n’allais pas être très présente puisque, coup sur coup, j’ai enchaîné 2 semaines de stage, 1 semaine de partiels, 2 semaines de stage et encore 1 semaine de partiels (en fait un peu plus à cause des jours fériés). Ce dont je ne me doutais pas du tout c’est que mon ordinateur tombe en panne en plein Nanoreno. Déjà bien embêtée, j’ai aussitôt confié la bête à ma mère, qui est informaticienne, et comme le problème semblait bénin, je pensais très naïvement pouvoir récupérer mon accès à Internet dans les semaines qui suivent. Sauf qu’une fois l’ordinateur récupéré, il retombe en panne, case maman de nouveau, puis retour chez moi où il claque cette fois-ci définitivement entre mes pattes. Après un long combat acharné, j’ai tout de même pu sauver mes données les plus importantes sur un nouveau disque dur externe (j’ai renversé l’ancien à la fin de ma 3e semaine de stage, me forçant à reprendre l’intégralité de mon rapport puisqu’il était perdu) mais le PC est définitivement dans les choux et je n’ai pas les moyens de m’en repayer un.

 

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Vu que j'ai plus ma banque d'images, voilà du Märchen. Parce que.

 

Ce qui fait que, depuis mi-avril, je partage un vieil ordinateur tout pourri avec mon colocataire dont la machine a aussi mourru en même temps que la mienne (coïncidence malheureuse, pas vrai ?). La bête est tellement lente qu’il faut bien une demi-heure pour l’utiliser depuis son démarrage, que la connexion internet (obtenu au moyen d’une clé WIFI) est plus que vacillante, d’autant plus que la dite clé est au bord de l’agonie, et qu’en plus ce vieux coucou ne supporte pas les programmes extrêmement lourds tels que Word ou Firefox et freeze très régulièrement. Et je ne vous parle pas du lancement de Photoshop ou de RenPy. Avoir 2 documents Word ouverts en même temps est parfois trop insupportable pour la bête, vous comprenez. Les vidéos Youtube, il ne faut même pas y compter. J’ai beau être reconnaissante à ma mère de me prêter la machine, on ne peut pas dire qu’elle soit particulièrement simple à manier… Heureusement colocataire possède une tablette avec laquelle Youtube passe très bien, ce qui fait qu’on préfère l’allumer elle pour regarder des vidéos quand on commence à s’ennuyer (ou que lui s’ennuie parce que je monopolise l’unique PC).

 

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Dans des conditions aussi aléatoires, vous comprenez bien que l’entretien du blog n’a jamais été aussi problématique. C’est bien simple, je ne peux plus faire grand-chose, au point où tous les petits VNs gardés au chaud depuis le Nanoreno s’empilent sans que je puisse y toucher (déjà qu’un petit truc simple comme le VN des gagnant du concours No-Xice qui ose utiliser un peu d’animation le met à l’agonie…). Il va donc falloir faire avec les moyens du bord ! J’ai quand-même quelques idées que j’essayerai peut-être de mettre en application si j’ai le temps cet été (le combo stage + partiels n’est plus de mise mais je vais devoir travailler un peu et j’ai la team à gérer donc…). Dans les billets possibles, soit je peux évoquer des animes de mémoire (je déteste faire ça mais si c’est dans le cadre d’impressions ça passera peut-être mieux), soit je peux évoquer un jeu vidéo qui nous occupe beaucoup colocataire et moi depuis le début de notre exil hors de l’internet et que je trouve franchement intéressant (essayez de deviner lequel), soit je peux évoquer des visual novel amateurs disponibles en ligne pour éviter les soucis inhérents au téléchargement. Je verrais bien ce qui me botte le plus.

 

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Et pas la peine de me demander ce que je pense d'Arise, je vous vois venir, petits filous

 

En attendant, je mets toujours à jour le dev-blog de la team (même s’il y a eu un gros creux récemment) et j’ai aussi publié un article sur le crowdfunding et les visual novel sur projetsaya.fr, qui est un nouveau site de news sur les visual novel. Honnêtement, je ne pense pas être une rédactrice très active là-bas, je me vois plus comme un « Huggy les bons tuyaux » (qui cherche et propose des infos sans pour autant les signer de son nom) mais je résiste rarement quand on me demande un coup de main…

 

Voilà, voilà, promis, juré, je ne vous abandonne pas complètement =’).

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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 21:45

Encore une fois ça va causer visual novel, sauf que je vais plus me tourner vers ce qu’il y a dans les coulisses de fabrication de manière brève et très subjective. Je suis absolument désolée pour ceux que ça n’intéresse pas, car j’ai bien conscience de me restreindre de plus en plus à un public de niche, mais je n’ai plus du tout le temps de regarder d’animes (depuis Kite, c’est un peu le vide intersidéral et mon MAL se fait particulièrement désertique). Toute mon énergie est dirigée vers un seul domaine. Et justement, depuis que je m’emploie à fabriquer mon propre visual novel amateur, je remarque que même en suivant de près le milieu indie, il y a des choses dont je n’entends jamais parler et qui sont pourtant primordiales.

 

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Au tout début, il y a la conception et c’est le paradis. Les idées pleuvent, il faut les ordonner, les exploiter, renchérir. On a des modèles en tête, on se sent prêt à les dépasser. Tout est permis, justement parce que c’est un exercice de l’esprit et que l’imagination ne connaît pas de limite tangible. C’est un univers qui se développe. Sauf qu’il faut bien que le projet passe dans le domaine du concret à un moment ou à un autre (à moins de vouloir garder ses idées pour soi, bien sûr). Et là, c’est étrangement moins drôle. Parce qu’on est assez brusquement ramené à la réalité.

 

Pour réaliser un VN, comme beaucoup d’autres choses, il faut mettre la main à la pâte, que ce soit de manière visible ou invisible. Dans le premier cas, on peut compter la rédaction du scénario, par exemple. L’avancement peut être directement constaté, donc il est un tant soit peu gratifiant. Mais il y a aussi, et surtout, ce que j’appelle le « travail invisible ». Sournois mais nécessaire. Les développeurs n’en parlent jamais parce qu’il est peu reluisant mais c’est vraiment la clé de voûte du boulot de chef de projet. Il consiste majoritairement en un tas de listings : on répertorie les scènes principales du scénario afin de repérer tout de suite les incohérences et de suivre le déroulement en parallèle des autres domaines, les images que les graphistes vont devoir fournir, les musique que le compositeur devra réaliser, le code associé dans le script. Il faut établir un descriptif pour faciliter la fabrication de chaque image et de chaque musique, des références, des extraits, mettre en forme le script, corriger les bugs, partir à la pêche aux bruitages et en faire de même. Plus encore, il faut aussi communiquer aux artistes des croquis préliminaires des personnages avant même qu’ils ne s’y attèlent pour qu’ils visualisent à peu près vers quoi ils doivent tendre. S’en suit un gros travail de communication avec chacun. Tout se négocie, tout se débat. Comment faire pour améliorer la lisibilité des dialogues dans l’amorce de démo ? Doit-on espacer un peu plus cette ellipse ? N’y a-t-il pas un bruitage plus pertinent pour cette scène ? Est-ce que la musique cadre bien ? Est-ce que l’ambiance est la bonne ? Tu ne veux pas rajouter telle sonorité à tel endroit ? Est-ce que ce personnage n’est pas trop fade et n’aurait pas besoin d’un redesign complet, et si, comment le refondre ? Peux-tu modifier cette partie du visage pour la rendre moins anguleuse ?

 

Tout ce que je viens de citer, ces petits riens que personne ne verra jamais (sauf les concepteurs), on ne les évoque pas. Comme si, à l’instar d’une belle pièce de musique, le produit fini était sorti d’un coup, comme ça, par magie. Pourtant ils sont là, on a besoin d’eux pour avancer. Les laisser de côté revient à se retarder et à se mettre des bâtons dans les roues. Alors il faut composer avec. A vrai dire, ça paraît presque évident mais sur le moment on ne réalise pas bien. On peut mettre des mois avant de comprendre que c’est finalement ça qui bloque l’engrenage et que l’absence de ces listings divers et variés, de tout ce travail préliminaire, transforme le développement en un joyeux bordel ardu à gérer.

 

Il y a des cas où le projet est suffisamment modeste (ou réalisé par une personne seule, donc qui sait exactement où elle va et ce qu’elle veut) pour s’en passer, mais dès qu’on entraîne des collaborateurs dans l’aventure, c’est tout de suite un must et je l’ai appris en cours de route. J’ai mis du temps, mais je m’estime chanceuse de l’avoir réalisé bien assez tôt. J’entrevois maintenant ne serait-ce qu’une parcelle de la responsabilité qui incombe à un chef de projet et je la trouve assez phénoménale...et en même temps fascinante. Peut-être que c’est quelque chose qui me tente après tout...

 

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Pourquoi évoquer le travail  invisible ici et maintenant ? Il y a deux raisons. La première c’est que je me dis que sur la poignée de volontaires héroïques qui sont tentés par la création de visual novel, peut-être quelques uns attériront ici et trouveront l’astuce pertinente. L’autre est bien évidemment l’envie d’effectuer une petite transition en vue de mon prochain article qui portera, you guessed it, sur l’avancement du projet Milk. J’ai mis du temps à me décider sur la manière dont j’allais m’y prendre et je finis donc par différencier la forme du fond (c’est pas biiiien, je sais, on me le disait tout le temps en littéraire).

 

Car oui, les débuts n’ont pas été glorieux vu que je ne savais pas m’y prendre (mais je gagne de l’expérience peu à peu, je suis au moins Chef de Projet Niveau 2 là !) et j’ai notamment eu la grande naïveté de suivre des conseils plein de bonnes intentions qui m’ont été donnés, c’est-à-dire de ne pas attendre la fin du scénario pour commencer à recruter. Je ne leur jette pas la pierre, ces personnes ne pouvaient probablement pas savoir, mais ça m’a énormément retardé ; ça plus les études/le taff, être vu que, mon rôle étant central, si je m’absente trop longtemps, le projet meurt. Et ceci parce que je suis scénariste et chef de projet à la fois et que je ne puis m’investir à fond que dans un rôle à la fois. Ce qui a fait que je me suis entravée dans ma double responsabilité et que j’avais du mal à tout gérer simultanément. C’est d’ailleurs pour cela que j’attends d’avoir intégralement achevé la rédaction du 1e jet (j’en suis à 90% maintenant) avant de lancer le prochain billet où j’évoquerai les progrès et les non-progrès.

 

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Donc non, aller chercher des collaborateurs tout de suite n’était pas une bonne idée dans ma situation. Avoir la partie du scénariste pliée est même un must avant de s'y atteler (je dirais même que commencer à plancher sur le script et le travail invisible avant ferait aussi gagner énormément de temps). Comme le dit Cortex du blog Conquérir le monde (que je mentionnerais sûrement à l’avenir) :

 

Vous avez sûrement déjà vu ça, un gars présente son projet et recherche des programmeurs, des graphistes, des concepts artists, des scénaristes, des musiciens, un webmaster pour le site et des béta testeurs.

Il n’y a rien qui vous choque ? (autre que le fait que recruter une grande équipe est une mauvaise chose, ce que l’on verra plus tard)

Ce qui coince, c’est qu’il essaie de réunir une équipe dont certains membres sont axés sur la préproduction (scénaristes, concept artists), d’autres sur la production (programmeurs, graphistes, musiciens) et enfin les derniers sur la post-production (webmaster, béta testeurs).


C’est comme si pour construire une maison, on appelait l’architecte, le maçon et le couvreur pour commencer à bosser le même jour… ça serait n’importe quoi.

 

L’exemple est tellement pertinent que j’ai immédiatement adopté un nouveau regard sur ma démarche et que je me suis dis qu’il avait raison et qu’il fallait améliorer l’organisation globale. Il n’empêche qu’au moment où j’écris on est déjà au mois de décembre (même si j’ai la chance d’être relativement épargnée par le fléau qu’est la procrastination). Je m’emploie toujours à combler ce trou mais je ne suis pas Wonder Woman.

 

Est-ce que pour autant je perds ma motivation et renonce à devenir, un jour lointain, « indie » ? (je vous invite chaudement à lire ceci, mes liens ne sont pas décoratifs) Non. Au contraire, ça me donne envie d’avancer. Peut-être que je suis vraiment maso en fait...

 

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Ce petit post était surtout là pour amorcer le suivant et faire patienter. Je ne suis pas sûre d’avoir finie la rédaction pour Noël (vu que je vais travailler toute la première semaine des vacances) donc ça serait probablement un peu après En plus il y a un autre article que je voudrais vraiment sortir avant janvier (pas sur un VN, promis) et il risque de me prendre pas mal de temps. Du coup ça ne dérange personne si je balance un Eroge-mix spécial Noël en faisant un peu le bilan de tous les medley proposés jusque là en cas de retard, j’espère :p. De toute façon, même si ça vous embête, je peux pas aller plus vite (je ne suis pas Zorro !).

 

Puisqu’on cause visual novel, vous vous rappelez de Cradle Song ? Mais si, le projet indie sur lequel j’avais un peu craqué (mais juste un peu parce que je suis tsundere vis-à-vis de mes goûts). Une traduction française vient d’être annoncée, allez donc proposer vos services si ça vous intéresse. C’est par là que ça se passe.

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 22:45

Exceptionnellement je me permets de faire un petit article un peu 3615 My Life même si ce que j’ai à dire concerne aussi le blog.

 

3615 My Life

 

Si c’est le second sujet qui vous intéresse, allez directement en bas

 

Pour ceux qui ne le savent pas encore ou qui l’ont oublié, je suis littéraire de formation. J’ai débuté avec un bac L, enchaîné sur une prépa littéraire et suis finalement partie terminer ma licence de lettres modernes (la prépa ne fournissant qu’une équivalence) dans l’université de ma région après avoir dû abandonner l’idée de rejoindre la Sorbonne, faute de logement. C’est un parcours qui n’a jamais su totalement me satisfaire dans le sens où, à cause de problème de concentration, je m’ennuyais très vite et décrochais presque systématiquement de manière plus ou moins violente (ça commence par un gentil gribouillage sur la marge, et puis il se sent seul, d’autres croquis suivent, la feuille devient un champ de bataille entre deux puissances enragés et au final les dessins tout moches dévorent sans pitié ce qui aurait dû être un cours). Quelques fois j’étais même plus occupée par le fait de prendre des notes pour des idées de projets personnels que par ce qui se passait dans la salle de classe et en prépa l’épuisement m’aura souvent fait piquer du nez, surtout vers la fin de l’année (même dans des conditions qui ne le permettaient pas, genre groupe de 8 personnes donc normalement facilement repérable), dans une sorte de grand ras-le-bol. A la fac c’était déjà un peu plus facile de respirer et j’étais plutôt du genre assidu, sauf pour quelques matières très ciblées (la linguistique) ou occasions particulières et récurrentes. Mais malgré toutes mes protestations, malgré l’esprit critique que je tenais à garder, je ne détestais pas totalement ce que je faisais. La littérature était là, ça me suffisait ; même si je lis de moins en moins avec les années. J’ai même eu des cours passionnants à la fac, des cours qui me donnaient l’impression de concilier mon univers intérieur avec ce qui était demandé (la Décadence, par exemple, m’aura fait décrocher une très bonne note à l’examen, ce qui m’a permis de compenser mes résultats plus que médiocres en ancien français, pourtant une matière qui m’intéressait malgré sa difficulté phénoménale).

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Seulement voilà, tout a une fin. Les littéraires ont la vie dure, je le savais depuis le début. Quand en seconde je me suis battue pour aller en L, je savais que ce chemin me mènerait dans une impasse. Pourtant c’est ce que je voulais faire, c’est ce que j’aimais, alors j’ai tout fait pour éviter les mathématiques. Sauf que les littéraires n’ont pas de place dans ce monde. Nous vivons dans une technocratie, dans un environnement qui privilégie les experts, les techniciens, les scientifiques de tous poils. Les étudiants formés dans le domaine des lettres paraissent inutiles en comparaison. Après tout, qu’est-ce qu’un employeur peut en avoir à foutre que vous connaissiez Baudelaire ou Rousseau sur le bout des doigts ? Que vous sachiez analyser précisément n’importe quel roman ? Que vous récitiez les grands mouvements culturels à travers les siècles ? Ils deviennent juste bon à corriger les fautes d’orthographe de tous ceux qui ne savent plus utiliser la langue française, ils ne servent plus à rien. Alors ils s’orientent où ils peuvent. Les métiers les plus proches sont bouchés à force d’être demandés, car à part professeur (mais qui voudrait encore être professeur à l’aube de XXIe siècle ?), bibliothécaire ou éventuellement journaliste, qu’est-ce qu’il vous reste ? L’issue est inéluctable, elle l’est pour presque tous : il arrivera un moment où il faudra bien se réorienter pour trouver du travail. Si la littérature permet le développement personnel, elle n’offre concrètement rien de folichon sur un CV.

 

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De quoi a vraiment l'air le littéraire quand il va candidement demander un emploi

 

Ce moment que je prévoyais dès l’instant où je remplissais ma fiche d’orientation, il y a de cela près de 5ans, il s’est présenté devant moi. En réalité j’avais un choix, néanmoins il était illusoire : je pouvais continuer en master de lettres modernes pour une année mais cela ne ferait que décaler l’échéance. Pire, à force de reculer pour mieux sauter, je perdais de précieuses années. Moi, je n’ai pas hésité. D’autres essayent de s’accrocher et n’en tombent que plus lourdement. L’avenir sans littérature est là. Il le fallait bien. Au fond c’est comme un bon vieux film de zombies. Votre compagnon de toujours est infecté, il va bientôt essayer de vous mordiller la cervelle. Arrivera bien un moment où il faudra l’achever de vos propres mains, pour lui éviter de souffrir, et puis, plus égoïstement, pour garantir votre propre survie dans ce monde apocalyptique. Alors voilà, j’ai quitté les lettres modernes et je me suis inscrite à l’IPAG, une filière un peu particulière de ma faculté où j’ai été reçue. Là-bas on débute direct en 3e année. J’aurais donc pu y accéder dès ma sortie de prépa, si j’avais su ce que c’était. Je retourne donc en 3e année, pour une seconde licence. Mais ce n’est pas grave car j’ai la chance d’avoir un an d’avance. Depuis toute petite je m’étais dis que ce laps de temps fonctionnerait comme un joker, j’avais même songé à en faire une année sabbatique, et puis finalement cela me sera bien utile. A l’âge normal de l’obtention de la licence, j’en aurais peut-être deux, c’est rigolo. C’est là que je suis bien contente de n’avoir que vingt ans.

 

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L’IPAG ça n’a vraiment rien à voir avec la littérature. Licence d’administration publique, c’est ce que je prépare. Pour arriver à un master du même nom. Le tout permettant de préparer aux concours de la fonction publique. Pour faire quoi ? Honnêtement je n’en sais rien. Je m’imagine derrière un bureau en costard classe (hors de question que je porte un tailleur, c’est immonde) à accueillir les gens désemparés qui viennent apporter des formulaires pour mieux leur dire qu’il leur manque le laissez-passer A38 avec un sourire cruel. Ou quelque chose dans le genre. Café, photocopieuse, horaires de Club-Med, ennui, ordinateur à disposition. En réalité, je m’en fous. Du moment que cela ne me demande pas de gros efforts physiques, que ça me permet de vivre et que j’ai suffisamment de temps à consacrer à mes projets derrière. C’est ça que je vise, le calme à long-terme. Et pour obtenir cette place idyllique, il va falloir se battre. 3-4 ans hardcore pour une existence tranquille. Du moins c’est ce que je me disais mais l’IPAG est de toute façon bien moins difficile que la classe préparatoire (heureusement, je me vois mal survivre à des années de torture supplémentaire sans la carotte de la littérature pour faire semblant d’avancer). C’est un peu un mix entre la prépa et la fac en fait. On doit être une cinquantaine en tout. Il y aura bientôt une feuille d’émargement, l’assiduité étant visiblement obligatoire. Les cours sont de gros blocs de deux heures. Par contre on est toujours dans la fac (ou devrais-je dire les facs), généralement dans ces foutus amphithéâtres pas confortables pour deux sous. Drôle de mix. Surtout quand on sait à quel point notre groupe est hétérogène : c’est bien simple, tout le monde vient d’horizons différents. Il y a des historiens-géographes, des gens de LEA, un ethnologue, un philosophe, des tas de personnes possédants des BTS divers et variés (communication ? management ?), une poignée de préparants au concours A et j’ai même entendu aujourd’hui qu’on avait un étudiant en neurochirurgie neuropsychologie parmi nous ! Dans le tas si certains se sont arrêtés à la licence, d’autres possèdent déjà un master...voire plusieurs. Et il y a aussi les quelques trentenaires/quarantenaires en formation continue. On doit être 4 ou 5 lettres modernes au milieu de cet océan.

 

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L’avantage c’est que du coup les professeurs s’adaptent en commençant par les bases. C’est une filière de « rattrapage » en termes d’économie et de droit de toute façon. Les juristes n’ont pas besoin de passer par là. Je n’ai pas encore eu l’occasion de rencontrer tous mes enseignants mais ils semblent très ouverts pour la plupart. Tous, ou presque, s’accordent à se montrer le plus accessible possible pour nous faire comprendre le maximum de choses en un minimum de temps. L’inconvénient c’est qu’on se retrouve parfois mélangé avec d’autres groupes selon les cours, par exemple en économie nous sommes avec les 1e années de droit (je vous laisse imaginer le monde que ça représente à la rentrée, on n’est plus très habitués à ce système d’épuisement progressif quand on est en 3e année en plus). Globalement ça reste quand même très agréable comme ambiance.

 

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Le A de IPAG ne signifie malheureusement pas "Art"

 

Le problème c’est que j’ai l’impression d’être plongée dans un autre univers, un monde auquel je n’appartiens pas. Un peu comme un poisson sorti de l’eau. Envolés l’étude de textes, la dissertation et les livres au programme. Envolées la mise en abime, la métaphore, la dialectique et la diégèse. Envolées les récitations de poèmes et les lectures d’articles. Bonjour droit objectif et droits subjectifs, juges administratifs et juges judiciaires, division du travail et mécanismes de production. Bonjour les polycopiés de plans hyper structurés aux titres indifférents. Je l’avoue à demi-mots, ça me fait bizarre. Je me demande si je pourrais tenir dans ce nouvel univers. Après tout, j’ai peut-être bien réussi jusque là mais mes éternels soucis de concentration et de santé me guettent. Je peux décrocher n’importe quand, abandonner n’importe quand, et cette fois-ci ma culture ne me sauvera pas la face, pas plus que mes références très particulières (a-t-on vu quelqu’un citer un anime ou un visual novel dans un questionnaire à réponses courtes ou dans une analyse de textes de droit ?). Alors je doute. L’année vient juste de commencer mais c’est une longue bataille qui s’annonce pour moi, l’occasion de prouver ou non que je peux m’en sortir en n’importe quelles circonstances (fut-ce par chance ou par capacité personnelle). D’abord la licence puis, si tout va bien, le master, jusqu’à ces fameux concours qui m’effrayent déjà. Pour l’instant, j’ignore quelle va être la masse de travail, si je vais m’en sortir avec aisance ou si je ne vais pas tarder à patauger dans la semoule, si je vais avoir suffisamment de temps libre ou si je reviens en mode prépa.

 

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Mon studio dans quelques mois, hypothèse

 

Ce sont toutes ces incertitudes qui m’amène à me poser la question de ce que va devenir le blog dans le sens où, si le temps me manque (et puisque je vais avoir un besoin plus qu’urgent de travailler en parallèle de mes études, ça risque fort d’être le cas), ce sera vers mon projet de VN que je le dirigerai en priorité. Ce n’est pas une licence d’administration publique qui me fera abandonner mes rêves donc soyez sûrs que je m’accrocherai jusqu’au bout pour les voir se réaliser. En revanche, aurais-je toujours la possibilité d’écrire ici ? Cela me semble plus que jamais une nécessité puisque c’est désormais le seul endroit où je pourrais disserter « à la littéraire », mais en même temps j’ignore ce que l’avenir me réserve et il se peut tout aussi bien que dans deux semaines j’annonce sa fermeture à cause d’une cadence qui ne me permettrait plus de venir y poster. Rien n’est fixé mais je préférais prévenir, tâter le terrain au cas où. En attendant, j’y tiens toujours à ma mélancolie, j’ai encore des idées d’articles : les dossiers toujours inachevés de l’été dernier, Millenium Actress que je n’ai toujours pas regardé, un bout d’analyse musicale sur la seconde OST de Drakengard (si chère à Aer) des impressions sur des VNs/eroges qui m’intéressent comme Aiyoku no Eustia (la démo devant être brève, ça serait plus facile qu’un jeu normal), un petit quelque chose sur le générique d’Uta no Prince-Sama dont n’a pas parlé Amo (voire la série en elle-même), de Kite que j’ai très envie de regarder à cause de son histoire tourmentée. Et puis il faut que je donne des nouvelles du projet Milk dont le scénario a fait un bond fulgurant en avant (j’ai été plutôt productive cet été) et qui avance à petits pas. En bref, j’ai envie de plein de choses. Au pire je suppose que je peux juste passer à un rythme mensuel ou bimensuel, comme certains, mais je ne suis pas sûre de le garder non plus.

 

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The dream must go on

 

Rien n’a été décidé pour le moment, le blog garde donc son rythme habituel jusqu’à nouvel ordre mais je ne peux prévoir si je vais vraiment tenir le coup, ni jusqu’à quand. Wait and see, comme disent les anglophones !

 

Sur ce, moi je propose qu'on se quitte avec une petite vidéo très poétique sur l'univers de Yume Nikki qui représente plutôt bien mon état d'esprit en ce moment :

 




Anecdote : Vous savez comment énerver un littéraire ? En lançant BIEN FORT et plusieurs fois de suite que l'époque juste avant le XVIIIe siècle c'est le Moyen-Age (le XVIe siècle, Montaigne, la Renaissance, le XVIIe siècle, Pascal, La Fontaine, Madame de la Fayette, Molière, rien de tout cela n'existe). Succès garanti. Mon prof d'éco ne m'a pas fait une bonne impression le premier jour avec ce genre de réplique, bizarrement...

 

P.S : Au cas où certains se poseraient la question suite au déménagement de Concombre et Mackie hors d'Overblog, je ne compte pas changer de plate-formes. Parce que cela demande du travail et que je n'ai pas le temps, parce que je suis une quiche en informatique et que je n'ai pas envie de me prendre la tête, parce que ça fait bien un an que je suis là et que j'ai la flemme de changer. Parce que j'ai d'autres priorités en somme.

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4 juin 2011 6 04 /06 /juin /2011 16:18

[Je n’ai pas vraiment le temps de rédiger des articles en ce moment vu que je me concentre surtout sur le scénario du VN, sa réalisation et éventuellement quelques révisions pour mes rattrapages de juin, du coup faute de mieux je vous propose quelques unes des idées farfelues qui me sont venues à l’esprit ces derniers temps]

 

Si je venais un jour à diriger le monde, voilà ce que vous auriez comme liste de nouveaux animes :

 

Lucky Star – (Not) alone

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Le mec qui a conçu ce strip est un génie...


Univers alternatif de la célèbre série Kyoto Animation adaptée d’un yonkoma. Changement de design. Konata adore tout ce qui touche les animes, les jeux vidéos et la culture Internet, c’est une véritable otaku. Malheureusement peu de gens partagent cette étrange passion et elle n’est pas bien vu dans sa classe, notamment par les jumelles Hiiragi qui lui mènent la vie dure. Heureusement elle découvre un jour que l’élève la plus populaire de sa promotion, Miyuki, possède le même hobby qu’elle tente de garder secret. Commence alors une drôle d’amitié, mise à rude épreuve par le mépris des autres. Konata et Miyuki pourront-elles s’accepter telles qu’elles sont ? Ou finiront-elles par se renier ?

 

Recording

Dans la même lignée que REC, ce nouvel anime original vous propose d’entrer dans les coulisses du milieu du doublage. L’héroïne est une jeune fille fraichement sortie de l’école des seiyuus qui rêve de ressembler à ses idoles mais le chemin sera dur et semé d’embûches : rivalités, coups bas, conditions de travail parfois humiliantes (tel que devoir sucer les producteurs pour réussir ou du moins être incitée à), rôles dans des hentai ou des eroge qui forcent à abandonner une partie de sa dignité. Bienvenue du côté de la face cachée des animes…Cast composé et de vétérantes (Hashibara Megumi, Kotono Mitsuishi, Aya Hisakawa) et de nouvelles recrues.

 

Kara no Shoujo TV  (+18)

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Série de 26 épisodes à caractère mature. Reiji Tokisaka est un détective privé qui enquête sur demande d’un de ses anciens collègues sur une série de meurtres sanguinolents. Dans le même temps une jeune fille du nom de Touko Kuchiki lui demande de l’aider à trouver son véritable moi.

 

Denpateki na Kanojo OAV 3

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OAV tiré du dernier light novel non adapté de Katayama Kentaro.

 

Please save my earth – Alice in Dreamland

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Remake et séquelle des OAVs du même nom, cette série reprend le manga dans son intégralité. Alice est une jeune fille possédant le pouvoir de comprendre le langage des plantes. En dehors de cette étrange capacité, c’est une étudiante presque ordinaire. Un jour elle a un rêve, un rêve étrange se déroulant sur la lune. Bientôt elle découvre qu’elle n’est pas la seule à faire ce rêve et que d’autres lycéens vivent la même expérience. Seraient-ce leurs vies antérieures qui viennent les hanter ?

 

Ouran High School Host Club Saison 2

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Suite directe d’Ouran High School Host Club, cette nouvelle série reprend les péripéties d’Haruhi et compagnie dans leur richissime lycée pour toujours plus de rires.

 

Despera

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Le nouveau bébé des créateurs de Serial Experiments Lain se dévoile enfin !

 

Densha Otoko - Net Hatsu, Kakueki Teisha no Love Story

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Série d’OAVs mettant en scène un geek qui rencontre une belle jeune fille dans un train et la sauve d’un alcoolique un peu menaçant. Leur histoire paraît impossible et pourtant il va tout tenter pour saisir sa chance…avec le soutien de nombreux anonymes qui suivent l’avancée de son récit via Internet.

 

Ludwig Revolution TV

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Ludwig est un prince qui n’a de charmant que l’apparence : il aime les jolies filles mais uniquement quand elles sont mortes. Ce nécrophile cynique collectionne en effet toutes sortes de cadavres. Malheureusement son père le roi est lassé de ce hobby et le pousse à se marier. C’est ainsi que Ludwig part à l’aventure avec son fidèle serviteur Wilhem en quête d’une épouse qui lui conviendrait. Sur leur chemin les deux compères rencontreront des personnages des contes de fée des frères Grimm, tous plus dérangés les uns que les autres…Yoshita Fujinori dans le rôle d’un des deux protagonistes principaux (ce mec a besoin de plus d’opportunités, bordel).

 

Alien Nine ~Nightmare

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Remake et séquelle des OAVs du même nom, cette série reprend le manga dans son intégralité ainsi que sa suite Emulators. Yuri Ootani a la phobie des aliens. Pas de chance pour elle, ses petits camarades l’ont désigné pour faire partie du comité de chasse à l’alien de son école. Kumi et Kasumi Remake et séquelle des OAVs du même nom, cette série reprend le manga dans son intégralité, ses partenaires, semblent parfaitement à l’aise dans cette dure tâche mais Yuri n’arrive décidément pas à s’y faire et passe son temps à pleurnicher dans un coin. Et si c’était elle la moins fragile du lot finalement ?

 

Kanjou Kyouiku ~ Education sentimentale

Adaptation libre du roman de Flaubert. Le héros est une loque d’une passivité irritante, il ne fait rien de sa vie, n’a aucun talent, aucune personnalité jusqu’au jour où il rencontre une femme mariée dont il tombe amoureux. Dès lors il va tout tenter pour l’impressionner et se lance dans l’art, participe à des dîners mondains. Cependant sa médiocrité ne cesse de le rattraper : cloîtré dans sa propre oisiveté dans une époque blasée et décadente, il contre l’ennui par des ambitions d’ascension sociale. Mais quoi qu’il fasse, il ne cesse d’échouer lamentablement et par égoïsme détruit ses proches. Je veux le doubleur de Makoto pour celui-là =D.

 

Doubt : Rabbit’s Blood

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Adaptation libre du manga du même nom, cet anime nous présente un détective du nom d’Hajime qui tente de résoudre les mystérieuses disparitions ayant lieu en ville, dont celle de sa petite amie. Aurait-ce un lien avec le jeu à la mode, Rabbit Doubt ? Risquant sa vie pour découvrir la vérité, il se fait volontairement prendre au piège et rejoint un groupe de lycéens enfermés dans un bâtiment désaffecté qui s’entredéchirent lors d’un jeu macabre. Il n’a que quelques heures pour sauver sa peau et démasquer le coupable. Opening chanté par Yousei Teigoku. Kamiya Hiroshi dans le rôle d’Hajime. Musique : Ozawa Takumi.

 

Skip Beat Saison 2

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Suite directe de Skip Beat, cette nouvelle série reprend les péripéties de Kyoko Mogami, actrice en devenir en quête de revanche, dans le monde du show buisness.

 

Vitamin (Film)

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D’après l’œuvre de Suenobu Keiko : Sawako est une lycéenne banale qui essaye de s’intégrer le mieux possible dans la société jusqu’au jour où elle est aperçue dans une situation compromettante avec son petit ami. Elle devient alors la risée de son établissement et se fait brimée par tous ses camarades. Commence alors une lente descente aux enfers. Seul refuge face à l’ijime : le dessin. Sawako pourra-t-elle renouer avec ses rêves ? Insert song par Chiaki Ishikawa.

 

El Cazador de la Bruja ~Magia

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Où l'on découvre que même cette gourde de Nadie peut être classe, si, si...


Refonte alternative de l’univers El Cazador de la Bruja. Nadie est chasseuse de primes. Des missions elle en a accompli de tous types, des types elle en a flingué par centaines (sous-entendu : elle sait se servir de son pistolet cette fois, même que c’est un vrai, pas en plastique), rien ne lui fait peur. Aussi lorsque Blue Eyes, sa patronne lui demande de servir de garde du corps à Ellis, une jeune fille en fuite pour la protéger d’une organisation secrète, Nadie croit à une mauvaise blague. A contrecœur, elle accepte ce rôle mais les dirigeants de Leviathan ne l’entendent pas de cette oreille et envoient leur propre agent, L.A, pour mener à bien le projet Wiñay Marka « Ville Eternelle ». Studio : BeeTrain. Yuki Kajiura compose quelques nouveaux thèmes. FictionJunction Yuuka et Kalafina chargées des génériques.

 

Houkago Hokenshitsu TV

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Mashiro Ichijo a un secret : il n’est ni tout à fait homme, ni tout à fait femme, ou plutôt il est les deux à la fois. Jusqu’à présent il a toujours choisi de vivre en tant que garçon mais il est un jour convié à une séance mystique dans l’infirmerie de son lycée. Il y a plusieurs participants, tous endormis, qui se retrouvent dans un monde rêvé en quête d’une clé qui change d’emplacement à chaque fois. Cette clé est le seul moyen d’être diplômé. Or lors de cette séance Mashiro apparaît dans son rêve habillé en fille. Qu’est-ce que cela veut bien dire ? Qui sont les autres participants de ce cauchemar étrange ? Quel est son véritable but ? Musique : Kenji Kawai. Opening par Masami Okui ?

 

Boogiepop Intégrale

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Adaptation des light novels de Kadono Kouhei en 26 épisodes découpés en différents arcs. Le premier, « Boogipop Never Laughs », nous présente une ville en proie à des phénomènes étranges à travers les yeux de différents personnages. Selon la rumeur, un shinigami rôderait dans les parages la nuit. Mais n’est-ce qu’une rumeur ? Shimizu Kaori, Asakawa Yuu et Fukuyama Jun ont déjà annoncé reprendre leurs rôles respectifs (Boogiepop, Kirima Nagi et Masami Saotome). Même staff que pour Boogiepop Phantom.

 

God save the queen (Film)

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Après une adaptation en manga, l’histoire de Hiroshi Mori paraît enfin sur grand écran pour un trip plus psychédélique que jamais. Michiru Saeba et son robot Roidy sont perdus au milieu d’un désert lorsqu’ils tombent sur une cité entièrement coupée du monde extérieur qui les accueille à bras ouverts. Tout semble différent là-bas, une véritable petite utopie. Pourtant, peu de temps après leur arrivée, un homme est retrouvé mort…Même équipe que pour Le Portrait de petite Cosette. Maaya Sakamoto dans le rôle de Michiru Saeba ?

 

Kämpfer Wiedergeburt

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Univers alternatif de la série fanservice de 2009. Au programme des références otak’, de l’humour et surtout de la baston et du drame. Cette fois-ci le timide Senou Natsuru est bel et bien intégré de force au combat des Kämpfers par une peluche gore mais au lieu de se transformer en fille moe à gros seins il hérite d’une nouvelle persona complètement badass. Après avoir rejoint la tribu des bleus, il apprend de sa partenaire qu’il a été convié à un combat sans merci monté de toutes pièces par trois divinités du nom d’Héra, Athéna et Aphrodite qui se disputent une pomme d’or. Les Kämpfers devront se battre à leur place pour déterminer la déesse gagnante. Mais voilà Natsuru n’a pas très envie d’être un vulgaire pion dans la chamaillerie de trois greluches prétentieuses et il ne tarde pas à monter une alliance avec les deux rouges (deux filles) et les deux blancs (deux garçons) pour faire capoter le système. Mais les trois déesses n’ont pas données leur dernier mot et voilà qu’elles s’incarnent sur Terre dans le corps de trois mortelles (dont Kaede, le fille dont est tombé amoureux Natsuru) pour forcer les Kämpfers à leur obéir… Musique : Taku Iwasaki

 

Kiken na Kankei ~Liaisons Dangereuses

France, XVIIIe siècle. La jeune et naïve Cécile de Volanges sort du couvent par ordre de sa mère qui prévoit de la marier au compte de Gercourt. Or la nouvelle parvient aux oreilles de la marquise de Merteuil, autrefois sa maîtresse, qui avait juré de se venger. Aussi fait-elle appel au vicomte de Valmont pour comploter. Le but ? Déshonorer Gercourt en débauchant Cécile de Volanges avant son mariage. Mais voilà, Valmont est un libertin averti et le défi lui paraît bien trop facile, il préfère se lancer dans une entreprise beaucoup plus grandiose en tentant de séduire la dévote madame de Tourvel. Qu’à cela ne tienne, les deux compagnons mèneront ces deux projets simultanément. Au programme : des coups de putes à n’en plus finir. Miyano Mamoru dans le rôle de Valmont.

 

Sinon j’aurais bien exigé un second OAV pour Yurumates mais figurez-vous qu’il sort déjà en juin. Magique, non ? Alors, quelqu’un veut bien me prêter quelques milliards que je réalise tout ça ?

(D’ailleurs je suis sûre que vous avez tous plus ou moins une wishlist de la saison d’animes de vos rêves)

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 21:30

 

Ouch, ça fait un moment que je n’ai pas blogué. J’étais quand même prête à m’y remettre, j’avais presque fini toutes les disserts à rendre et puis, surprise, j’en ai écopé d’une nouvelle en bonus et mes examens approchent à grand pas. Cela va donc faire plus d’un mois que je suis archi-occupée par les études et que je ne suis plus très présente par ici (voire totalement absente pour ceux qui attendent toujours une réponse à leur mail, pardoooooooon). Comme ça fait un bail que je ne peux pas trop souffler, et ben je commence à être fatiguée, très fatiguée, et donc de surcroît extrêmement blasée (oui ça va avec). On va dire que c’est la phase obscure de la mélancolie.

Je vais essayer de reprendre le rythme mais il va falloir un peu de patience. En attendant mon apathie va être dur à supporter, je te plains d’avance courageux lecteur…Parce que quand je suis comme ça je n’aime rien.

 

 

NET                        

J’aime pas les blogs qui veulent faire partager leur passion pour un anime, un manga, un jeu vidéo et dont l’argumentation se limite à deux paragraphes (un pour résumer l’histoire, l’autre pour une argumentation binaire en J’aime/J’aime pas), voire trois quand ils sont en forme…

 

Evidemment j’ai bien conscience que tout le monde n’a pas une formation littéraire comme moi qui m’oblige à disserter régulièrement et me rend l’exercice beaucoup plus naturel (encore que, c’est à débattre), l’envie ou le temps de tartiner des pages et des pages sur un sujet (enfin pas trop non plus sinon c’est dur à engloutir d’un coup) mais voir des billets aussi minces, moi ça me rend triiiiiiiiiiste (écoutez le sanglot de la littéraire). Globalement le synopsis d’une série, on peut le trouver partout, donc ce qui fait tout l’intérêt de l’article c’est bel et bien ce que vous ajoutez par-dessus votre visionnage, et là en l’occurrence vous ajoutez pas grand-chose alors qu’au fond vous avez ptet des tas de trucs épatants à raconter.

 

Et si vraiment vous avez du mal à écrire, que c’est trop contraignant, que vous avez du mal à laisser sortir les mots, eh bien ce n’est pas grave. Il existe des tas de manières de partager son avis sur tel ou tel anime, à travers les forums ou des sites comme Anime-Kun, vous n’êtes pas obligés de vous forcer à tenir un blog a priori, surtout si vous ne tirez pas grand profit de l’expérience.

 

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J’aime pas les fans totalement aveugles. Regardons la vérité en face : les sites qui durent arrivent à se construire une certaine autorité dans le milieu mais au fil du temps, n’ayant plus rien à prouver à personne, ils n’ont parfois finalement même plus besoin de s’appliquer. Ils peuvent écrire n’importe quoi et la foule en délire les acclame déjà. Et là c’est un peu le début de la fin. Très vite les commentaires se résument à « prem’s » (genre c’est une course automobile : le premier qui repère le nouveau billet a gagné) et à « tro bien ». Un tel manque de sens critique ne donne clairement pas envie d’être célèbre (sinon pour un boost d’ego j’imagine).

Sauf que souvent le site qui est acclamé par ces groupies dénigre ces mêmes personnes de manière directe. Avouez que c’est quand même putain d’ironique de voir un blogueur cracher sur les kikoolols (ces figures emblématiques du net) et recevoir plus de 150 commentaires positifs rédigés en langage sms d’authentiques kikoolols qui disent « ololol t’a kro raison a mor lé kikoo ».

Alors soit c’est moi qui n’ai pas bien compris quelque chose, soit certaines personnes ont de la merde dans les yeux…

 

J’aime pas les gens qui parlent pour ne rien dire mais qui sont adulés parce que, parce que, parce que je cherche encore ! Personnellement j’ai toujours eu pour éthique de ne parler que quand j’avais des trucs un minimum pertinents à dire. A chaque fois qu’à mes yeux ça ne l’était pas vraiment, je me mordais les doigts de honte d’avoir osé écrire pour dire si peu. Et puis je me rendais compte qu’en fait la majorité des gens sont bien moins exigeants que moi (de l’autre côté c’est pas bien difficile) et qu’un rien peut faire leur bonheur. C’est plutôt cool mais en même temps…pas vraiment.

J’aimerais parfois comprendre en quoi prendre des photos de ce que l’on vient d’acheter, genre le dernier coffret collector de telle série ou la deux-cent-vingtième figurine de fille d’anime à moitié à poil (…bande de riches va !) voire de son étagère à mangas, peut être aussi passionnant. Pour les collectionneurs je ne dis pas, il doit bien y avoir une valeur intrinsèque, mais pour le mec lambda je nage dans le mystère…

 

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J'enferme les gens dans des boîtes mais les transformer en télé ça serait pas mal non plus

 

J’aime pas le poids de plus en plus débordant de l’humour. Ce point là concerne surtout les vidéos commentées mais pas que. J’ai souvent remarqué que le net était un vilain toxicomane en manque d’humour. Il veut sa dose, il la veut maintenant, il la veut tout de suite, à un tel point que ça en devient parfois un peu étrange.

Souvent quand je me balade (pas IRL, j’entends), je découvre des vidéos commentées sympas. Le mec (car souvent c’est un mec, désolée les filles, vous êtes clairement minoritaires) présente son jeu de manière totalement traditionnelle, y a aucune blague, aucune ironie, rien, juste une ptite vidéo sans prétention. Et il a 75 commentaires qui lui disent « Ouah trop drôle, j’suis mort de rire ». Euh, what ? Les gens sont donc tellement en manque d’humour qu’un rien les plie de rire ?

Je parle des vidéos commentées parce que c’est extrêmement répandu sur le net (et LA manière d’être célèbre très rapidement) et que généralement les instigateurs sont ébahis de leur propre succès, mais c’est aussi comme ça sur les blogs et je le constate d’une certaine manière à ma propre échelle.

Les gens n’ont pas envie de réfléchir, ils veulent oublier leur journée de merde ou les factures à payer pour demain, ils veulent rire un bon coup. D’accord mais c’est un peu triste si l’humour devient la seule manière de se détendre, voire de communiquer sur le net. Et puis se gaver de lolilol pour un rien ça rend aussi vulnérable. On a souvent vu des romans décrivant des contre-utopies/dystopies manipulant le peuple par des moyens crapuleux (perte totale de l’intimité dans 1984, impossibilité d’accès à la culture dans Fahrenheit 451, embrigadement total dès la naissance dans Le meilleur des mondes) mais après tout, l’humour pourrait aussi être utilisé comme arme.

Moi j’serais dictateur j’occuperais mon peuple avec du lol, des tas de loisirs superficiels et j’interdirais d’être triste (du pain et des jeux comme dirait César, sauf que là je mise un max sur les jeux), comme ça, je peux les contrôler sans même qu’ils s’en aperçoivent et je brise toute résistance. Je fais comme dans Sora Kake Girl, j’enferme les citoyens dans des boîtes avec un net sécurisé et je leur fais croire qu’il n’y a qu’en restant là dedans mater des photos de lolcats qu’ils seront heureux. Je détruis la réalité. Personne veut me prêter un petit pays pour tester, voire ?

 

 

ANIME

J’aime pas les mechas. Parce les robots déjà, étant un être désintéressé par la mécanique, ça ne me passionne pas du tout, et en plus ces trucs sont généralement beaucoup trop gros ! Je sais bien que combattre dans l’espace ou en écrasant des gratte-ciels ça fait classe mais moi je préfère l’échelle humaine. Sauver l’univers j’en ai pas très envie non plus. Un robot normalement ça ne fait pas d’acrobatie spectaculaire non plus. Et puis surtout il y a bien moins de mérite à être le héros si c’est le véhicule qui a les super pouvoirs. On aura beau me dire « Tu conduis comme une déesse », « Tu es l’élue », je me sens remplaçable par le premier quidam venu parce qu’au fond c’est toujours la voiture géante qui fait le boulot, sans elle je ne suis rien. Et ça c’est frustrant. Du coup je préfère le genre…

 

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…Mahou Shoujo / Magical Girl parce que là même si tu as un coup de pouce pour éveiller ton potentiel, tu sais que c’est vraiment toi qui fait tout. Et puis il y a les scènes de transformation qui sont d’une inutilité ahurissante dans l’unique but de te rendre cool et de te laisser le temps de prendre la pose. Mais en même temps j’aime pas trop les magicals girls parce qu’elles utilisent souvent leurs pouvoirs (quelques fois géniaux, quelques fois ridicules) pour des broutilles. Je me souviens d’un épisode de Lilpri par exemple où les mascottes kawaii mangent toutes les tartes aux pommes. Dans le même registre, Sakura (de Card Captor Sakura of course) se retrouve bien confrontée à…des salles de classe pas rangées qui apparaissent aléatoirement. Nom de Dieu, vite, appelons les pompiers !

C’est ça que j’aime beaucoup moins avec les magicals girls, c’est généralement beaucoup trop mignon…

 

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Oui mais là c'est une exception...

 

J’aime pas les histoires d’amour type « shoujo » non plus d’ailleurs. Que le couple soit hétérosexuel ou homosexuel, c’est pareil, ça m’ennuie toutes ces avalanches de sentiments dégoulinants de rose. Tu sens bien que tout est terriblement déconnecté de la réalité, terriblement idéalisé. Trop idéalisé pour moi.

Les histoires d’amour sous l’angle de l’homosexualité c’est souvent encore pire, encore plus idéalisé (ce qui veut tout dire). On ne trouve pas facilement de vrai shoujo ai / yuri parce qu’il y en a partout mais juste pour exciter les fantasmes des garçons et les quelques titres véritablement centrés sur le sujet ne sont pas des plus intéressants. J’ai testé Yuri Hime Wildrose une fois. Certaines histoires étaient sympas mais globalement on tourne toujours en rond. Le shounen ai / yaoi, n’en parlons pas, c’est de loin le genre que je trouve le plus guimauve. Il a au moins le mérite de me remettre en question vu que TOUTES les filles semblent avoir un petit faible pour le yaoi. Serais-je secrètement un garçon ? Ou alors juste tristement réaliste ?

(Si Gen le veut bien je parlerai peut-être un peu de cette attirance pour  l’idéal le plus pur en rapport avec un dossier spécial contes de fées si ce n'est pas déjà fais)

Ce qui est sûr c’est que je ne supporte pas les histoires d’amour (j’ai pas aimé Titanic et Roméo + Juliette n’a pour lui que l’esthétique de la scène de rencontre et le parti-pris moyennement culotté de la scène finale) s’il n’y a rien d’autre pour l’accompagner. Comme par exemple…

 

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…la comédie. Sauf que j’ai bien envie de dire aussi « J’aime pas la comédie ». Disons que je suis d’une rare exigence en ce qui concerne l’humour et il faut se lever de bonne heure pour me faire rire. Ajouter à cela une franche méfiance envers « l’humour japonais » et ça restreint considérablement les possibilités. Mis à part Ouran High School Host Club je ne me rappelle pas avoir véritablement éclaté de rire devant un seul animes tout le long des épisodes. Au mieux je souris.

 

Ce qui fait que bizarrement je préfère le drame. Je pleure très facilement, alors pour peu qu’il y ait de la matière, je me transforme vite en fontaine. En revanche je n’aime pas l’exagération dramatique à outrance genre « Je suis née dans un sac à dos abandonné par mes parents dans la forêt parce qu’ils ne pouvaient pas me nourrir, j’ai été élevée par une licorne à trois têtes qui s’est faite tuée par les chasseurs quand j’avais cinq ans, chasseurs qui m’ont violée dans une tournante qui incluait aussi les chiens et quand j’ai finalement retrouvé ma famille, un tsunami a dévasté la maison et les a tué sous mes yeux. Oh et je suis à présent aveugle et paralysée à vie, snif, snif ». C’est quand même mieux avec davantage de subtilité. Les filles malades sur le point de mourir d’un cancer / d’une malédiction / whatever et les gens dont la famille a été massacrée sont monnaie courante, ça deviendrait presque lassant…

 

J’aime pas le shounen parce qu’il y a trop de tomes / épisodes à rattraper…oui je suis une feignasse, c’est ma seule excuse.

 

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J’aime pas l’ecchi pur et dur, malgré ma perversion naturelle (enfin il paraît), parce que ça m’explose les yeux toutes ces plans sulfureux en permanence. Mais étant une habituée du fait, ça ne m’empêche pas de regarder quand même. Il est tellement délicieux ce doux son du nerf optique qui se déchire dans un hurlement effroyable, je crois que je ne m’en lasserai jamais. Oh et je n’ai pas besoin de mentionner l’absence de scénario habituelle, je pense.

 

J’aime pas le hentai parce qu’une fois qu’on en a découvert un ou deux pas trop mal, on se rend vite compte qu’on a tout vu. C’est toujours la même chose, toujours, toujours, toujours. A tel point que j’ai parfois envie d’aller voir les studios et de les conseiller pour faire de vraies bonnes histoires érotiques (et je suis pourtant loin d’être douée en la matière). Déjà vous m’ôtez la traditionnelle scène de sexe directe d’ouverture qu’on ne peut placer nulle part dans l’histoire et vous me foutez quelque chose de plus suggestif. Ensuite vous allez me lire les Liaisons Dangereuses et je vais vous expliquer c’est quoi l’intérêt de l’attirance-répulsion qu’on arrête de plaquer toutes les nanas dans les bras du héros sans challenge. Je sais que le spectateur a débranché son cerveau mais faut jouer avec les tensions sexuelles un peu sinon c’est plus du hentai, c’est un distributeur de boisson (haute teneur en fluides) automatique.

Et je ne testerai pas les trucs hardcores, mes yeux ont quand même un seuil de résistance.

 

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Le tranche de vie, ce paradis terrestre retrouvé...

 

Mais pire que tout, je ne supporte pas la tranche de vie. S’il y a un type de série que je fuis, c’est bien celui-là. On pourrait considérer Haibane Renmei comme un tranche de vie je suppose, mais à mes yeux ce quotidien qui nous est présenté a quelque chose d’onirique et de surnaturel qui fait qu’on ne s’ennuie jamais, il y a toujours quelque chose à découvrir. Donc du moment qu’il y a un semblant de scénario, ça peut aller. Si ce n’est pas le cas, je n’essayerai même pas de regarder, je sais que je n’aimerai pas.

C’est instinctif, viscéral. J’ai érigé ma vie comme une aventure perpétuelle parce que je ne supportais pas l’idée d’un quotidien morne et triste à la base de « métro boulot dodo », alors quand je cherche du divertissement, un niveau supérieur d’extraordinaire (dans le sens de pas ordinaire du tout donc), et qu’on me propose justement ce même quotidien de petits riens que j’ai banni, forcément il y a comme une réaction d’allergie. C’est pour cela que face à K-ON (ou Nichijou maintenant) par exemple, j’aurais naturellement tendance à me placer du côté de ceux qui n’aiment pas, non par volonté de troll, mais toujours par « allergie ».

 

Je crois que je comprends les adorateurs du tranche de vie. Le tranche de vie c’est quoi ? Une petite vie toute tranquille, toute douce, toute rigolote. Y a des éléments de votre quotidien mais en mieux, vous vous reconnaissez dedans, les personnages sont trop chous à faire des grimaces trognonnes en permanence, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Quand t’as un problème, tes copines sont toujours là pour te remonter le moral. L’idéal en somme. L’idéal rose bonbon. Le monde des Bisounours mais pour les adultes. Jamais tu vois de crachats sur les trottoirs, jamais les héroïnes elles ont de l’acné, jamais les gens sont des connards, jamais on se fait racketter dans la rue. Le tranche de vie c’est probablement l’état le plus proche du stade ultime de l’idéal. Et l’idéal moi je peux pas ou alors je le découpe à coups de tronçonneuse.

 

Quand j’étais petite mes parents me disaient que je n’aimais rien. Ils ont peut-être raison après tout. Je n’aime jamais rien. Ou alors c’est une preuve de lucidité de ma part de savoir discerner les défauts dans toutes les séries que je regarde (les qualités aussi mais c’est tellement plus rieur de faire sa grognon), la preuve que je ne me laisse pas aveugler par la PASSION, que je ne subit pas ce que je vois.

 

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Le monde d'Helia en technicolor ça donnerait à peu près ça

 

Je n’aime rien. Enfin peut-être que si. J’aime bien les animes singuliers, ceux qui ont une histoire originale, une histoire qui m’attire, qui mélangent un peu tous les genres et évitent les étiquettes. J’aime bien les animes avec des personnages tellement bien foutus qu’ils te paraissent réels, qu’ils te paraissent vivre en toi depuis toujours.

J’aime surtout les trucs bizarres. Beaucoup de trucs bizarres. Les expériences extrêmes en fait. J’aime regarder une série qui te fait remettre en doute jusqu’à ta propre existence, qui te fait remettre en doute le monde entier, qui te viole l’esprit à sec et sans vaseline par une violente lobotomie à tendance philosophique. Il n’y a pas de mots pour décrire ce genre d’OVNIs alors j’appelle ça des animes WTF, des inclassables. Ce genre d’œuvres est par définition fort rare alors j’essaye de les économiser pour plus tard, je fais durer le plaisir. Mais j’adore ça. Et avec le recul je me dis que c’est vraiment comme un sport à risques, comme sauter en parachute ou prendre de la drogue, qu’en fait je suis tellement blasée qu’il n’y a vraiment plus que ça pour me procurer des sensations. Je dois être un peu décadente sur les bords.

 

Au fond c’est ptet pour ça que j’aime rien, rien d’autre que l’extrême, l’hallucinogène, le n’importe quoi : c’est ce qui me ressemble le plus. Une vie ordinaire ? A base de thé et de gâteaux ? Très peu pour moi ! Rien que ces derniers jours j’ai eu des idées farfelues que j’ai très envie d’inclure dans mon VN à un moment ou à un autre, des broutilles à base de nuages qui t’absorbent et même que tu peux t’installer à l’intérieur et que c’est encore mieux qu’une cabane (on a tous fais une cabane étant enfant) ou de nonnes fantômes qui sacrifient leur existence pour faire fonctionner le monde. Oh et ais-je mentionné les cérémonies tribales à base d’esprits bovins, l’explorateur qui donne des cours improvisés à des amazones (dans un arbre géant ce serait cool mais alors avec des lucioles comme éclairage, faudrait que j’y pense) et les arc-en-ciel toboggans * ? L’heure n’est pas aux gâteaux ou alors fourrés au LSD (l'imagination du pauvre) les gâteaux, c’est plus rigolo.

 

Tiens, mais que font ces hommes en blanc dans ma chambre ?

 

 

RASSER RASSERA RASSERA
...oui il fallait absolument que je vous pollue les oreilles avec cet air que j'ai dans la tête


* Et ne me regardez pas avec ces grands yeux ronds, je suis tout à fait capable de rendre ça cohérent…ce qui se révèle assez inquiétant quand on y repense bien.

 

Quand j’aurais fini ma dissertation de linguistique (vous avez manqué un billet rédigé par mes soins il y a quelques mois sur le sujet, ça finissait en métaphore sexuelle exhibitionniste, signe que je me suis profondément emmerdée lors de la conférence) et ma seconde dissertation de littérature du XVIIe siècle (mauvaise pioche la dendrophilie), promis, juré, j’écrirai un vrai article. Si mes examens n’ont pas démarrés d’ici là…

 

EDIT :

Hum, je sens qu’il va bientôt falloir que je sous-titre mes billets. Déjà pour les gens qui lisent en diagonale :

1) Ceci n’est pas un coup de gueule parce que cela sous-entendrait que je suis en colère. Apathie et colère sont des concepts TOTALEMENT opposés (merci de revoir votre vocabulaire si besoin).

2) Ceci n’est pas une critique de la japanimation. D’ailleurs si vous regardez attentivement j’ai mis le billet en 3615 My Life, ce qui veut tout dire. Je suis juste en mode « j’aime rien » ou « Schtroumpf Grognon », eeeeeeet…c’est tout. Vous vous attendiez à un pamphlet engagé avec un titre pareil ?

 

Bon c’est pas tout ça mais j’ai fini ma dissertation de linguistique (qui est donc une belle séance de masturbation intellectuelle, linguistique oblige) et j’ai bien besoin d’un remontant, il me faut ma dose de nawak premium sous peu pour me remettre à bloguer. On ne peut quand même pas écrire décemment si on n’est pas sous acides !

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 22:45

Prepa

 

Si, si, je suis encore vivante, c’est juste qu’une fois encore j’ai sur-estimé ma santé et mes capacités physiques et émotionnelles. A vrai dire j’avais trente-six milles idées d’articles sur le feu (un peu comme d’habitude) jusqu’à ce que je me retrouve fauchée en plein élan par un monstre nommé…vacances. Je vous jure qu’il est arrivé là sans prévenir ! Bref, la prépa était à peine finie que je me suis magiquement changée en larve apathique et toute envie d’écrire a disparue comme neige au four. Et comme mon dernier article a réussi le tour de force de garder la baraque pendant une bonne semaine, j’ai un peu abusé. Je ne suis toujours pas sur pied mais tant pis, de toutes façons je m’absente quelques jours la semaine prochaine et les articles ça ne s’écrit pas tout seul (révélation).

 

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Je suis libre ! Je suis enfin libre !

 

Bref, je ne suis franchement pas motivée pour me faire la suite du dossier Kara no Kyoukai suite à des problèmes d’ordinateur (comme je mets 1h à regarder une vidéo de 30minutes, je vous laisse deviner combien de temps regarder trois films dont deux dépassant les deux heures vont me prendre), j’ai du Kiss X Sis dans le frigo (le début me pose un peu problème mais une fois que ce sera lancé, je vous garantis que ça va être WTF) et peut être bien une critique de Paprika bientôt. En attendant, fin de la prépa oblige, il est temps pour un bilan définitif, histoire de tourner la page et de respirer un grand coup. Les prochains paragraphes seront donc basés sur du 3615 My Life bien juteux, je vous préviens. Et pour les amateurs de pop-corn, ne vous en faites pas, y aura du drama aussi. Car la prépa c’est comme Battle Royal : beaucoup moins fun si les gens ne s’entretuent pas toutes les cinq minutes =D.

 

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 Non mais quand je disais WTF, je parlais pas nécessairement de seins et...oh et puis merde !

 

Warning : Je risque de languedeputer sévère,  Bisounours au cœur tendre s’abstenir.

 

Je ne raconterai la prépa littéraire que sous mon point de vue, qui est malheureusement celui d quelqu’un qui s’est trouvé là où il ne devait pas être. Je n’ai jamais voulu venir ici. Mais je n’avais aucune idée de mon avenir. Comme des milliers de jeunes en France, je comptais errer à la Fac pour me donner le temps, le temps de réfléchir, le temps de trouver, de désigner du doigt une sortie à ce beau foutoir qui s’annonce être le futur. Heureusement Papa et Maman étaient là pour me tirer par la peau du dos et me catapulter en classe préparatoire littéraire pour suivre un enseignement solide et acquérir de saines habitudes de travail. Enfin c’était ce qui était prévu, mais ce ne serait pas drôle si tout se passait comme prévu, hein ?

 

Fond sonore conseillé pour saisir un peu l'état d'esprit de ce pavé indigeste

 


 

 

Bref résumé de l’épisode précédent : l’hypokhâgne

Je fais plaisir à Papa et Maman, c’est entendu, mais je me réserve le droit de partir quand je veux en me persuadant que je ne tiendrais pas plus de quelques jours. Je m’ennuie ferme, je ne me sens pas à ma place et je refuse d’intégrer le « moule », cependant, n’ayant rien à côté, j’arrive quand même à tenir, voire même à obtenir des résultats plus que satisfaisants au premier semestre, le comble ! Continuant malgré tout, dans des conditions pas trop mauvaises (ma nouvelle colocataire se révélera charmante, contrairement à la précédente et à deux, c’est bien plus rigolo de languedeputer pour se détendre un peu, pis tous dans le même wagon comme on dit), mes résultats commencent quand même à décliner suite à des manipulations stupides de ma part et à la « bienveillance » très spéciale de mon professeur d’allemand…mais aussi avec la création du blog. Car oui, faire un blog ça prend du temps, ça demande de la réflexion, et passer ses week-ends à confectionner des articles, c’est autant d‘attention qu’on détourne de la prépa. Ce qui ne m’empêche pas de passer sans trop de problèmes, échappant donc à l’hécatombe des gens qui abandonnent à la fin ou en cours d’année. Et c’est là que le fun commence vraiment !

 

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Le comble du masochisme : la khâgne

Je suis en K2 Lettres modernes, une classe à 45 contre seulement 15 en K1 à cause d’une administration aux compétences inégalées. Car oui, ce n’est que la veille du conseil de classe au mois de juin de l’année dernière que l’on a su que l’option histoire/géo (l’option où les élèves sont les plus nombreux) qui existait uniquement en K1 serait déplacée en K2. Résultat : 15 pauvres volontaires (lettres classiques et lettres modernes) se retrouvent en tête à tête pendant que c’est la bagarre pour se frayer un chemin dans ce qui sera ma classe (histoire/géo, anglais et lettres modernes). D’où une sélection bien plus exigeante et de nombreuses personnes laissées sur le carreau. Ah bordel administratif quand tu nous tiens !

 

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L’année avait donc déjà bien commencé avant même de commencer. Mon nouveau professeur de français (professeur principal de surcroît) n’est pas un étranger puisqu’il s’agit également de mon professeur de latin. J’avais gardé de lui une impression assez floue et surtout une notion qui me sera précieuse par la suite : il s’agit de quelqu’un d’imprévisible et de difficile à cerner. 5h de français + 2 de latin par semaine, on peut dire que je vais le voir beaucoup en plus. Il n’y avait donc, en principe, qu’à continuer de jouer les élèves modèles sans jamais tomber sur sa « liste noire » (oui, j’ai remarqué qu’il avait comme une liste noire et ceux qui sont dessus ont le droit à un traitement pas forcément très, très attirant, sans être totalement abusé : genre c’est toujours sur toi que ça tombe lorsqu’il pose une question ou qu’il a envie de se foutre de la gueule de quelqu’un et qu’il manque d’exemples, ce genre de choses quoi ; rajoutez une pincée de pression psychologique et vous y êtes). Sauf que dès la rentrée c’est le désenchantement total. Comme pour le latin il passe son temps à sortir des petites anecdotes rigolotes sans jamais vraiment bosser. A début on se dit « La latin c’est une matière secondaire, c’est normal » puis « C’est la rentrée, ça lui passera ». Eh non, ça ne lui passera pas, il EST comme ça. En 2h il déconne sur tout et rien en rapport avec le travail mais sans jamais vraiment l’aborder (quand il ne parle pas de sa dernière collection de figurines sumériennes ou de ses maquettes de voiture en résine perdues par la Poste). L’année dernière je riais franchement (je ne vais pas le nier, il a de l’humour), à la rentrée aussi d’ailleurs je riais, et puis quand j’ai compris qu’on ne bosserait jamais alors que c’est ma matière la plus importante j’ai adopté le masque de la blasée. Le One-man-show ça va bien 5 minutes ! Une fois je me suis endormie en plein cours de français (j’ai eu quelques problèmes de sommeil pendant une semaine qui ont faits que je dormais systématiquement en cours au bout de cinq minutes d’inattention) et quand j’ai relevé la tête le professeur discutait d’une guerre franco-anglaise et de char d’assauts avec un élève du deuxième rang. J’ai vite repiqué en me disant « Oh ça va, j’ai rien loupé ».

 

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Oh, s’il ne faisait que raconter des blagounettes en permanence, ce ne serait pas un mal, le problème c’est justement qu’il nous donne à faire tout ce que son cours ne nous dis pas. En clair, à chaque fois avec lui on a notre liste de livres à lire et à résumer sur le sujet dont on ne parlera bien sûr pas pendant les heures qui sont sensées lui être dédicacées. Lire ceci, lire ça, résumer ça, se renseigner sur ça, du même auteur, ceux de la même époque, savoir de ce courant littéraire. C’est sans fin. J’en suis venue à me dire « Hey, pourquoi je ne lirais pas cette immense bibliographie pendant le cours ? Au moins j’aurais fait quelque chose de ma journée \o/ ». Le professeur a une vision un peu particulière de la pédagogie en fait. Il pense n’être là que pour « corriger le tir ». Le problème c’est que nous ne sommes pas une dizaine de jeunes génies à la culture incroyable demandant quelques explications supplémentaires à Platon tout en buvant une tasse de thé et des gâteaux secs (pour les Garden Party à la K-ON c’est la porte à côté m’sieur) Si on est là -oh surprise- c’est justement pour apprendre ! Et si on a des heures de cours c’est – re-surprise – parce qu’on ne peut pas tout faire tout seul ! Et accessoirement parce que si on était à la Fac, on aurait pas autant de matières. J’ai l’impression que les professeurs de prépa sont comme ça : ils veulent s’adresser, non pas à des élèves, mais à des semi égaux (la domination c’est fun, faut pas déconner non plus !) formant un auditoire attentif à leurs divagations d’ego, et prennent pour acquis un savoir que l’on n’a pas encore.

 

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Bref, pour revenir au sujet principal, le cours de français a très vite commencé à me porter sur les nerfs. En tant que personne, Monsieur Y. est fort sympathique, en tant que professeur ou même pédagogue, c’est le zéro pointé (« On est plus à Bac +1, on est à Agregation -4 ») ! Et doucement mais sûrement le travail qu’il nous donnait à faire a commencé à se démultiplier. Tout d’abord le « corpus ». Pour faire de bonnes dissertations, il faut apprendre par cœur une vingtaine/trentaine de citations de chacun des livres au programme (il y en a 5 en tout). Commençons par le premier, La Princesse de Clèves. Je le fais. La première dissertation tombe et après des mois à nous rabâcher encore et encore que le corpus était un élément essentiel, que sans corpus ça ne valait rien, etc, il nous annonce avec le plus grand sérieux qu’on s’est tous gravement fourvoyés parce qu’on avait que le corpus et que du coup ça valait pas grand chose. Première envie de meurtre. Des explications de textes tombent sur le coin de nos museaux comme s’il en pleuvait et de manière fort inégale (j’ai réussis à me démerder à avoir juste une partie de l’Education Sentimentale à traiter, ma voisine a eu 3 explications à faire sur des thèmes très différents). Il faut les rendre pour telle date (début octobre). Je le fais. A la date prévue, il oublie, remet à la fois d’après en nous menaçant de s’énerver si c’est pas fait, oublie encore, remets et ainsi de suite pendant UN MOIS. Novembre : il ramasse enfin les préparations. Deuxième envie de meurtre. La fois d’après il ramassera les explications tout de suite, entraînant une panique plus ou moins générale. Je le fais.

 

Ensuite Monsieur Y. se plains de notre manque de réactivité et s’inquiète de plus en plus. Il a alors l’idée de génie du « Cahier de littérature ». Un principe au départ simple : on y écris tout ce que l’on a retenu des livres au programme, des ouvrages qui leur sont consacrés et qu’on a lu, d’œuvres de la même époque ou d’œuvres qui n’ont rien à voire et qu’on relie au sujet. Assez intéressant en fait puisqu’il s’agit d’une sorte de journal littéraire mais le côté obligatoire de la chose, les exigences à ce propos et l’augmentation constante de la pression psychologique qu’il fait peser sur nous rend l’exercice insupportable. Il ramasse lesdits cahiers et se plains de leur contenu ainsi que du fait que personne n’a commenté les rares polycopiés (5 depuis le début de l’année) qu’il nous a fourni. Je le fais, laborieusement mais je le fais et en un temps record. Il ne se fendra que d’un « P » sur la marge (passable).

Ensuite vient un autre coup de génie le « Cahier de Vocabulaire » où on noterait tous les mots nouveaux. Usant et abusant de termes techniques inutiles qu’il se plait à nous expliquer à chaque cours, il entend bien sûr les retrouver là. J’envoie son carnet de vocabulaire se faire foutre en estimant ne plus être revenu en sixième où il fallait faire de même en SVT. Osef de « peccamineux », « concupiscent » ou « agonistique », je parle simplement et j’en suis fière.

 

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Les « preps » (à prononcer comme crêpes) continuent de pleuvoir un peu au hasard et il ne les regarde que par-dessus la jambe tout en flinguant ceux qui la rendent en retard. Je le fais. Encore une fois j’arrive à me démerder pour ne pas en avoir plusieurs en même temps. Je ne pense pas avoir besoin de le préciser mais tout ceci prend un temps fou. Une préparation équivaut à un devoir sur table de 4 ou 5h minimum et le cahier de littérature est franchement très pénible à remplir. Sans compter qu’on en a d’autres des matières et que les autres professeurs nous donnent aussi du travail ! Toujours aussi imprévisible Monsieur Y. débarque souvent brusquement avec des chapitres de livres de critique à résumer et distribue les explications et les fiches comme un boulanger son pain. Je me fais toujours toute petite.

 

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Pendant ce temps il s’en passe des choses ! Certains professeurs nous enterrent vivants sous le travail à faire, d’autre par leurs cours moribonds (tout le monde étouffe pendant la philo, c’en est effrayant) et celui d’histoire (comme celui de français) grogne parce qu’on ne mets pas assez nos colles/khôlles (nos oraux) en commun. Les cubes/khûbbes (des gens suicidaires qui font 3 ans de prépa) s’en mêlent et très vite l’ambiance de la classe vire à l’Inquisition. Un pauvre quidam a eu la mauvaise idée de constituer le forum de la classe sur Internet, idée louable mais qui, malheureusement, virera au cauchemar. Une poignée d’irascibles élèves abreuve l’outil de « convivialité » de fiches de lecture sur divers ouvrages de toutes les matières, dissuadant toute discussion ne concernant pas le travail.

[HS] Le comble c’est qu’ils écrivent en sms en marge de leur truc quoi, c’est juste immonde ! Sans compter les gros noobs de service qui foutent tout leur texte soit en surligné soit en tout petit, t’as la moitié de l’œil qui s’en va à chaque fois !

 

Puis, premier mail un peu menaçant d’une cube qui, profitant de l’intérêt soudain de Monsieur Y. pour notre forum, demande à tous de mettre en commun leurs fiches sur Flaubert sinon quoi elle ira avertir le professeur concerné de nos noms « à titre informatif ». La STASI a de beaux jours, ma foi…

Et puis arrive, après un devoir d’histoire banal, CE mail. Le mail ultime ! Encore d’une cube (mais une autre), il parvient l’exploit incroyable de nous sortir des énormités dignes de W. Bush.

 

 

Bonjour à Tous,
 
Je vais sans doute vous embêter pendant ces belles vacances : c'est volontaire.
 
Vous venez sans doute aussi de recevoir vos notes d'histoire. IL y a des bonnes notes, il y a des mauvaises, comme dans tout devoir.
Cependant, je sais bien c'est évident qu'il y a plus de notes en-dessous de 9 qu'au-dessus de cette note.
J'imagine pourtant que la majorité (pas tous ! je vous dirai pourquoi) veut avoir au-dessus de 9. C'est tout à fait normal.
On est bien content quand on a au-dessus de 9. Ben oui, sauf qu'il y en a qui ne veulent pas. Qui ne font vraiment pas d'effort pour avoir au moins 10. Pourquoi ? ce raisonnement est con : ils ne mettent pas leur colle à vue de tous (attention ! il faut garder le secret, c'est mon travail, ma colle, c'est moi qui ai fait l'effort de la faire, donc c'est MA colle à moi, jveux pas que les autres la voie).
oui, sauf que là, on n'est plus en primaire ou au collège, hein. Le "regarde pas et copie pas sur mon travail que c'est moi qu'a fait" ne marche plus.
 
Ben oui, pendant les vacances, j'ai vu une amie, [on l’appellera AC par souci d’anonymat], qui était en K2 l'année dernière, qui était une très bonne élève, et qui maintenant est à l'ESC de Rouen, une très bonne ESC. Et vous savez ce qu'elle m'a dit quand je lui ai dit qu'on ne s'échangeait pas beaucoup les colles, que c'était toujours les mêmes qui mettaient leurs colles ? elle était effarée, me disant que si elle avait pu avoir le concours de Rouen, c'était bien en partie grâce aux colles et aux fiches qu'on s'échangeait tous, sinon elle n'aurait pas réussi.
 
Je sais, mon mail fait TRES moralisateur...c'est fait exprès, pour vous faire bouger un peu. C'est par les colles et les fiches (qui sont de véritables cours indispensables, comme ne manque pas de le redire M. [LP] !)qu'on peut progresser, avoir des connaissances solides pour baser notre réflexion.
Je vous le dis, sans cela vous ne pourrez pas atteindre le 10.
 
Sur ce, merci à ceux qui ont déjà mis leurs colles, vous avez compris l'enjeu de la prépa.
 
bonnes vacances !

 

A mes yeux, c’est juste aberrant. Le forum était sensé être facultatif et « bon vivant », tout le monde n’y est pas forcément inscrit et ce serait une obligation ? Les profs nous mettent la pression mais ce n’est pas assez, les cubes se sentent donc investis d’une mission divine ? Autant vous dire que l’otaku en vacances n’a pas apprécie de recevoir ça dans sa boîte mail après une semaine sans Internet ! D’autant plus que la dite boite est spammée par le travail ! Il ne se passe pas un jour sans qu’un élève envoie une fiche quelconque, que le prof d’histoire nous donne les informations qu’il n’est pas foutu de nous donner en cours (et plus grave, nos horaires de colle à 48h près à des heures approximatives alors qu’on devrait les avoir 1 semaine en avance pour pouvoir se préparer) et que celui de géographie nous abreuve de messages inutiles type « Machin avait raison » (ça me fait une belle jambe moi qu’il ait eu raison), « En fait ce que j’ai dis est exact parce que… » ou plus récemment un concours de photos des plus beaux chiens de la classe. J’avoue que ça me laisse sans voix, à ce rythme ma boîte mail explose 0__o.

 

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Avec ce mail de menace, la pression monte d’un cran. Ma confiance envers la secte des cubes est inversement proportionnelle, surtout depuis que j’ai repéré que la plupart d’entre eux violait une règle implicite mais essentielle « Les élèves avec les élèves ». Tout confier à un prof est MAUVAIS. Limite c’est Big Brother maintenant vu qu’ils lui disent tout, et des choses qui ne le regardent pas en plus -__-. Vous pensez que c’est l’apogée ? Qu’on ne peut pas faire mieux ? Que le « harcèlement » continuel dont il fait preuve dans ses simulacres de cours ne peut pas atteindre un niveau supérieur ?

 

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Monsieur Y. a eu une autre idée remarquable : chaque semaine tout le monde apprend un sonnet de Du Bellay par cœur. Yeah, yeah, yeah, c’est vrai y a pas assez de travail en ce moment, ça commençait à nous manquer ! Plus ? Noooon ! Un jeudi après-midi, une annonce tonitruante va faire imploser ma conscience. Dorénavant et à partir des vacances de février, chaque élève devra faire le plus de fiches possibles et, soit les lui rendre, soit les poster sur le forum de la classe. Elles seront bien sûr notées et plus du tout facultatives. Ceux qui en faisaient en histoire, en géographie ou en philosophie se trouvent littéralement baisés puisque le prof les remets violemment à leur place en disant qu’il « s’en fout de la Turquie » ( = notre programme de géo) et que seul le français compte. Les cubes l’ont dans le fion autant que les autres : la plupart d’entre eux étaient des historiens géographes. Seul la pimbêche de la classe (que je ne peux pas voir en peinture depuis quelques coups foireux) s’en sort merveilleusement bien puisque le professeur ne cesse de l’encenser parce qu’elle serait la seule à travailler. Passez moi un seau, je vais vomir ! Vous êtes chauds, ça y est ? Le jeudi suivant (certains ont cours de 14h à 16h et les latinistes de 14h à 18h avec le même prof), Monsieur Y. organise un devoir clandestin (normalement un vrai DS se fait le samedi matin pendant 6h et il est prévu en avance). Comme il n’y a pas assez d’heures, tout le monde reste jusqu’à 18h et on finit le devoir à la maison ! Vingt-deuxième envie de meurtre. Vous en voulez encore ? Mardi, même semaine, devoir de récitation, 4 sonnets et 20citations de Du Bellay sont attendus (à sélectionner au hasard parmi les 191 existants, bonne chance ;) ). Cent cinquième envie de meurtre. Allez et faites moi quelques petites foulées pendant que vous y êtes. Oh et nettoyez moi aussi les chiottes tant qu’à faire, on sait jamais, vous pourriez vous ennuyer. Tiens, mais j’ai pas 2 oraux moi cette semaine là (normalement la norme veut qu’on ne prenne pas plus d’un oral par semaine tant ça peut se révéler hardcore) ? Et y a la séquence de dédicaces de Benjamin (que je ne pourrais donc pas voir) pile au milieu de tout ça ? FUCKKKKKKK !

 

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C’est juste aliénant ! Je suis un être humain bordel, j’ai le droit de dormir et de respirer ! Et à cette époque ma vie (ou ce qu’il en restait) a tourné au mauvais rêve à cause de ce que j’appelle la « Grande Purge ». C’est bien simple, vous vous souvenez de ce que j’ai dis au début ? Qu’en gros nous étions 45 ? Et bien il se trouve que ça chatouille fortement les narines de mon professeur qui rêve d’une classe réduite, pensant ainsi faire cours dans de meilleures conditions (alors que justement la sélection a été très dure, du coup ces 45 là MERITENT leur place). Il le marque d’ailleurs très explicitement sur le bulletin :

Alors concrètement ? Concrètement, je ne sais pas s’il en a conscience ou pas mais c’est clair qu’il essaye de virer 10-15 élèves de la classe (lorsque je suis allé le voir pour parler de mon orientation la conversation atourné là-dessus et il a clairement exprimé l’envie de voir les bavards dégager même si, à mon avis, il ne semble pas se rendre compte de ce qu’il fait) en les poussant au « licenciement ». Un prof ne peut pas virer un élève, un élève peut partir de son plein grès. Et là, je lui accorde le bénéfice du doute, sans s’en rendre compte c’est ce qu’il fait, il nous fout une pression telle que certains risquent de craquer.

 

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Speciale dédicace à une amatrice de café, sponsor officiel de la prépa

 

Je n’étais pas visée par tout ça (il ma confirmé que j’étais du bon côté lors de cette même discussion) mais les conséquences m’ont touchés aussi. Sans compter que du drama, il y en a eu tout le reste de l’année (mais je n’entrerai pas dans les détails, je pense en avoir assez dit :p). Pour une prépa de province, c’est quand même un peu fort de café que de s’entretuer de la sorte. Surtout quand on voit que la classe d’à côté, les K1 ont autant, voire plus de boulot que nous, mais qu’ils font face à l’adversité ensemble. D’accord ils sont 15 (bon 13à la fin de l’année) mais eux, ils sont un minimum soutenus là où notre professeur principal, le fameux Monsieur Y, nous répète que ce ne sont pas ses affaires et qu’il ne se mouillera pas (qui peut le faire alors ?). Au final, j’ai quand même réussi à me faufiler entre les mailles du filet donc je ne vais pas me plaindre d’avantage mais l’année aura été infernale pour moi. Pour plusieurs raisons dont une que je m’en vais expliquer.

 

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Cet article ne contiendra pas de citations croustillantes comme l’année dernière parce que…je n’ai pas suivi en cours de toute l’année. Je ne me chercherais pas d’excuses bidons (d’ailleurs mes notes ont sacrément chuté et je m’en fous comme pas possible), c’est de ma faute. Je n’avais aucun temps libre à côté, le seul moyen de prendre du temps était de tout simplement mettre ses heures de cours à profit (enfin de mon point de vue). J’ai été prise dans un véritable tourbillon dès la rentrée et j’ai passé mon temps à écrire pour le projet Milk des notes sur pages volantes (Et qui c’est qui va devoir tout rassembler cet été en jouant au puzzle ? C’est bibi ! Des fois je me hais de ne pas savoir écrire autrement que par petits morceaux éparpillés =/) en écoutant de la musique au nez et à la barbe de mes professeurs. C’est pas bien, je sais. Mais c’était tellement plus intéressant que je n’ai pas réussi à résister. L’année dernière la priorité c’était la prépa, cette année c’était le blog et mes projets littéraires. Je n’ai jamais été faite pour la prépa et ne le serais probablement jamais. Et c’est tant mieux ! Je suis bien comme je suis, l’ENS ne me manquera pas ^^.

 

Allez, il faut bien finir avec une petite note d'espoir et de chaleur avec de la belle musique

 

Voilà, avec ça, je crois que le chapitre prépa est définitivement clos. Et je dois dire que ça fait bizarre. On te demande de sacrifier deux ans de ta vie, ta santé et ta sociabilité au service d’une noble et juste cause qui est de devenir l’élite de la nation, tu bosses jour et nuit (surtout la nuit à grand renfort de café pour certains :p) pour remplir le travail qu’on te demande de faire, tu finis par passer un concours que tu n’auras jamais en racontant des conneries histoire de ne pas rendre copie blanche et quand tu te réveilles, le lendemain matin, c’est déjà fini. Et là, les bras t’en tombent. Il y a tellement de choses à faire, tellement de choses que tu as voulu faire mais sacrifiées pour la prépa que quand tu regardes l’horizon avec ta cape de Batman (ou ton chapeau de Lucky Luck, les cow-boys c’est cool aussi), tu as l’impression que tu viens juste de naître et que la vie est devant toi. C’est fou ce que ça fait bizarre de se dire que c’est fini, fini, fini pour de bon. Mais, entre nous, on se remet vite de ce traumatisme =D.

 

C'est pas tout mais faudrait que je m'y mette sérieusement, le boulot ne fait que commencer...

 

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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 16:56
Cela fait maintenant plus d'un mois que le blog est en mode silencieux. Je m'en excuse profondément mais je dois dire que les circonstances actuelles mettent en péril la venue de prochains articles  :( .

Ce slogan, « Arbeit macht frei », qui trône sur l'entrée d'Auschwitz, et repris par notre bien-aimé président, pourrait tout aussi bien être celui de la prépa littéraire, je crois. Après un an d'hypokhâgne, je pensais être préparée à tout, mais non ! Par un tour de magie incroyable la khâgne arrive à être pire ! Ce que ça veut dire ? Une semaine complète avec 4h de sommeil par nuit, aucun temps libre (et je dis bien absolument aucun, quand j'ai une heure de libre dans ma semaine je suis contente), du stress et encore du stress, pour finir par un « petit » devoir de 6h le samedi matin et ne rentrer chez soi que tard le soir grâce à cette merveilleuse compagnie de car que j'adule pour ses horaires foireux (comment ? je finis à 14h, le lycée est fermé, il fait froid et le prochain car est à 16h30 ? noooooo !). Du coup, je dois avouer que quand on ne dispose que d'un temps très réduit pour pouvoir enfin vivre, eh bien on fait des choix. Le premier étant de dormir.



Ce qui fait que le déménagement du blog prévu il y a quelques semaines va prendre du retard. Quant au rythme des articles, je vais faire de mon mieux pour prendre de l'avance durant ma semaine de pause et tenter le « un article toutes les deux semaines » mais si c'est vraiment trop dur ce sera « un tous les mois ». Tout dépendra du rythme cauchemardesque imposé. Et encore, je ne me plains pas, je suis plutôt privilégiée (et ce par ce que je prend le temps libre qu'on ne me donne pas sur mes heures de cours, merde quoi, je ne suis pas un robot), j'en connais qui étaient à deux doigts de la dépression nerveuse avant les vacances X).



Bref, ceci étant dit je cours rattraper mon retard et espère pondre le plus possible pendant la petite semaine qui va suivre  ;) .
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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 13:53
Ici Miruku ! Helia étant très occupée, elle m'a chargé de faire l'article à sa place. Normalement je devrais la plaindre et répéter à tout va qu'elle travaille tout le temps, mais je trouve que son comportement est un peu louche. Alors, rien que pour vous, je vais réaliser une petite enquête.



Voilà l'emploi du temps qu'Helia prétend avoir.



Vous remarquerez qu'en fait elle bosse un peu tout le temps. Pour vérifier ses dires, je l'ai secrètement suivie pendant une semaine, et d'après mes observations, on devrait arriver grosso modo à ça :



Vous en conviendrez que c'est entièrement différent ! Cette flemmarde ne fait abso-lu-ment rien de ses journées ! Elle se moque de moi. J'étais complètement découragée par cette découverte qui détruit complètement le mythe de la prépa lorsque j'ai remarqué qu'Helia s'échappait souvent le soir pour aller à des cours privés. Là encore, je me suis faufilé dans son sac. Et là, surprise : en réalité elle suit bel et bien des cours et qui plus est, y participe activement. Reconstitution de la scène :





Malheureusement pour elle, ses cours du soir ont cessés dès la première session...


Ici Helia, j'espère que Miruku ne vous a pas raconté trop de conneries en mon absence. Bref, comme vous l'aurez remarqué j'ai pas trop le temps de faire des articles en ce moment, 99% des images que vous voyez au dessus ont donc été amoureusement dessinées en cours de philosophie puis coloriées à la va vite au feutre/crayon de couleur. Cette année, c'est un peu la folie en fait. Je ne fais strictement rien en cours, mais ce qui s'appelle rien de rien. En échange, chaque prof passe son heure à nous donner du travail à faire (surtout un certain monsieur que je ne citerai pas). Mais WTF ? S'il faut absolument que les élèves voient telle ou telle notion, pourquoi ne pas l'aborder en cours ? Sérieusement, c'est à se demander ce que je fais là parfois 0_o. En allemand et en lettres modernes, ça balance, et pour le reste c'est de la perte de temps pure. Je suis pour une réforme : 1h de cours par jour ou par semaine et pendant cette heure, les profs nous disent quoi faire, le reste du temps on se débrouille. Eh mais....ce serait pas le principe de l'université ça ? Pour des gens qui se prétendent au-dessus de l'université  c'est assez paradoxal. Enfin bref, j'arrête de raconter ma vie. Je signale donc que je vais probablement avoir un peu de mal à tenir un rythme de publication stable dans les jours/semaines qui viennent, surmenage oblige.



Sinon Gamekult commence à m'agacer (depuis leur maintenance en fait), je me demande si je ne vais pas déménager très prochainement. Tout conseil est le bienvenu.



Dans le prochain épisode de La mélancolie d'une otaku, des rebondissements...incroyables ! non, Bryan ne trompe pas Sharon avec Brenda...enfin pas encore

Je profite du (non-)contenu de l'article pour ressortir la pauvre Miruku de son placard poussiéreux. J'ai quelques projets de changement pour le blog (déménagement toussa), du coup je pense la faire revenir plus souvent en tant que guest star (même pour les articles animes/mangas). Bref, il y a du changement en perspectives mais ce ne sera peut être pas pour tout de suite. Et je conclue ce vide skybloguesque absolument passionnant par un début de teasing : j'ai un projet super secret (que le peu de personnes au courant se taisent ou aillent en enfer avec la bénédiction de ma machette  :D ) sous le coude et malgré mes semaines chaotiques j'y travaille d'arrache-pieds, j'en parlerai pour l'anniversaire du blog, alors allez me mettre une croix sur la calendrier de ce pas, si, si, si !


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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 00:45
Pas de mise à jour depuis deux semaines, les gens descendent dans la rue, Haruhi sort de sa boucle...bref, c'est la fête.

On pourrait penser que par ce beau mois d'août et après une année surchargée en prépa, je serais en train de buller gaiement....et bah non ! Il se trouve que je travaille en centre aéré à passer ma journée à courir derrière d'adorables bambins dopés à la dynamite :( . Et à peine la semaine est finie qu'elle recommence, c'est sournois ! C'est même plus que sournois, c'est...sans fin ! Démonstration :


La minute Endless Eight du jour vous est présentée par WTF Entertainment en partenariat avec le MEDEF







Endless6.jpg


Endless9.jpg



Ah la la, si seulement j'avais le pouvoir de modifier le temps à mon avantage (et pas de manière relou comme Haruhi, tout recommencer à chaque fois, non merci)... Bref, tout ça pour dire que les majs ne se faisant pas toutes seules, il va falloir être patient, j'ai encore une bonne semaine à tirer. Mais ne vous en faîtes pas, pas de génocide au programme, j'ai trouvé un calmant très efficace (à regarder sans modération en cas de déprime ou de relâchement).



Je suis définitivement fan de la Flanders Company et des apparitions d'Hitomi Kurtzmann (Moskau et Kochoneizer illuminent mes journées :3 ).

Heureusement qu'il y a pas que la vraie vie dans la vie sinon ce serait triste :D (une cacahouète au premier qui crie au plagiat de slogan)
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30 juin 2009 2 30 /06 /juin /2009 23:29
\!/Pour plus de lisibilité, cet article sera entrecoupée d'images de fabulous Lelouch et accessoirement un peu de CC. Ne posez pas de questions, c'est comme ça : All Hail Lelouch \!/

  • Best of des citations 2008/2009



Le proviseur (oui, lui aussi c'est un joli clown dans son genre) :
« Vous êtes l'avenir de la nation » (ahahah, mais bien sûr, et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'alu )

« Je pourrais vous dire que vous êtes l'élite de la nation, mais non, je dirais simplement que l'État dépense 13000 euros par élève de prépa. Ce n'est pas de l'argent pour l'université! VOUS NE FAITES PAS UNE PREPA POUR ALLER A L'UNIVERSITÉ »

« Jusqu'à maintenant, on vous donnait de la culture au compte goutte, maintenant ce sera à la lance incendie. Mais avant que je finisse il faut que vous compreniez quelque chose, le but de la prépa n'est pas d'aller à l'université, on ne critique pas l'université mais, euh..., ce sont deux univers différents »



Français :
« Le dernier quart d'heure de colle, je fais plutôt assistante sociale. Les élèves pleurent beaucoup, enfin surtout les filles, pas les garçons, eux, ils pleurent intérieurement »

« Quand vous arrivez devant votre salle de DS un matin, il faut que vous vous disiez : mais, cette grande question sur le roman qui m'est venue pendant la nuit, il faut que j'en sache la réponse. Vous vous dîtes : bon, je prends 5 heures pour y répondre...Bizarrement devant la salle tous vos camarades ont eu la même idée que vous. Dans votre conclusion ne vous emportez pas, vous n'écrivez pas  "c'est pourquoi j'adore Daniel Pennac, c'est mon héros". Il y en a qui adore finir avec des phrases du genre : "Mais que sommes nous dans ce monde? " Pas de question de type cosmique ! C'est pas la peine de faire de l'humour non plus, évitez les AH, AH, AH, point d'exclamation. »

« Comment pensez-vous aller en khâgne ou même avoir un quelconque avenir professionnel si vous écrivez héros sans s ? Surtout que c'est dans le sujet. Et dans la disserte je le vois 50, 100 fois. C'est comme si vous me disiez : Je vais vous le montrer mais...abondamment, de façon à ce que vous ne me loupiez pas »

« Des fois il y en a qui se jettent dans une phrase comme ils se jettent dans un brevet de natation : de préférence avec la nage du petit chien ou du sauve qui peut »



Philosophie :
« Après deux heures de discours, il semble évident que le prof fait un blocage sur le rabot. Après nous avoir expliqué de long en large comment fonctionnait un rabot, avoir dessiné un rabot au tableau, nous avoir indiqué une revue qui parlait de rabot, nous avoir demandé si on avait déjà utilisé un rabot, il nous parla des usines Renault, de l'appellation rouge Lucifer pour la peinture de carrosserie qui eut beaucoup de succès, plus que si cette même peinture ce serait appelée rouge sang de boeuf. Il nous expliqua aussi le fonctionnement du sextant, très utile sur les navires. Il enchaîna sur le comment du cadran solaire, le pourquoi de l'huile dans le moteur d'une voiture et de son système de frein ainsi que de l'utilité de la roue. » (racontée par une élève, et je vous jure que ceci n'est pas un trucage)

« Le professeur écrit une dizaine de mots au tableau et commence à souligner les plus importants. Il en souligne un, deux, trois, quatre, cinq, six, s'arrête brutalement et observe "Mais enfin, si je souligne tout on revient au point de départ... " » (idem)

« 5 minutes avant la fin, à une fille qui avait rangé ses affaires "Pourquoi avez-vous fermé votre cahier? -Euh, rien, je réfléchis -oui, enfin, mais vous pourriez réfléchir votre cahier ouvert" » (idem)

« Aujourd'hui les bruits de moteurs sont beaucoup plus difficiles à identifier que dans le passé, ils se sont unifiés. Il faut avoir une ouïe fine pour distinguer les Peugeot des Volkswagen. Les deux chevaux ont des bruits caractéristiques, c'est un bi-cylindre : un boxer dont le moteur est à plat, exposé avec un cylindre en V à 80°. Les cylindres à étoiles sont en V et alignés, c'est assez beau. Les cylindres d'avions à étoiles je peux vous le dire ils sont en nombre impair. C'est assez distrayant ! » C'est dans des moments comme ça que j'ai envie de me pendre...

« Si quelqu'un arrive derrière vous pendant votre version latine, et, pour vous faire une petite plaisanterie, vous tire un coup de fusil de chasse de 12 à l'oreille : il y a de quoi faire une crise cardiaque »

« Je sais pas si vous avez vu que les musulmans avaient déposé une prescription contre Mickey. C'est parce qu'un précepte chez eux veut qu'on élimine les souris, or Mickey entrerait dans cette catégorie ».

« Rossey a un beau développement sur le camembert : La singularité du camembert se saisit plus vite que la singularité du stylo bic. » Des fois j'en viens à me demander ce qu'il fume comme herbe et s'il peut pas m'en passer un bout...

« Le chêne a une odeur mais ne se mange pas. » Captain Obious \o/

« Il y a un homme qui plastifie des cadavres, bon, on sait pas trop où il les trouve. Certains disent que ça vient de Chine, c'est les chinois qui vendent les cadavres des condamnés à mort : Made in China ! »

« Y a des chinois qui utilisent le suicide comme oeuvre d'art. Bon, ils peuvent ne le faire qu'une fois. Il y en a un qui a étalé une toile sur le sol et qui a sauté du 30ème étages. Faut voir si c'est de l'art. »

« Il y a une revue où il y a une magnifique photo de ciseau à bois. J'ai cherché ciseau à bois sur le net ( il dessine le ciseau au tableau). Le bel objet quoi ! » Mon prof de philo fait une fixette sur les ciseaux à bois et les tables en citronnier. Par ce que c'est beau le bois de citronnier, hein ? HEIN QUE C'EST BEAU LE CITRONNIER ?

« Pendant ce temps-là, le prof continue toujours son cours et en arrive à parler... du chewing-gum, puis plus largement sur l'économie de nos chers amis d'outre Atlantique. Enfin, nous rentrons dans le vif du sujet: le couteau pour éplucher la pomme de terre. Des génies industriels ont eu la merveilleuse idée d'inventer un couteau du même manche que la peau du tubercule, dans le but machiavélique que les gens le jettent en même temps que les épluchures. Grâce à cela, l'économie pouvait être rétablie! Après cette brillante démonstration, le prof resta perplexe, cherchant ce qui lui avait fait parler de ça. Virage à 180° sur la science: "Prenons le sel... ", "Le sel objet du monde " »[b](racontée par une élève)[/b]

« On ne mélange pas de la farine avec des triangles isocèles »

« Si vous étiez suspendu à un câble. Si vous êtes bien fixé, vous serez bien car vous serez en confiance »

« Je vous avais parlé du poisson de Tibère? - Non ?! - Tibère un jour se promenait au bord de la mer et un pêcheur avait avec lui un poisson et une langouste. Et là Tibère rencontre l'empereur de Rome. Tibère a eu une peur extraordinaire et a fait labourer le visage du pêcheur à coup de langouste. En général ce sont des choses qui ne se font pas. Une belle langouste maniée avec brutalité »

« Quand vous goûtez du pain, c'est une sorte d'expérience directe à l'absolu »
« Le sel ne se donne pas de la même façon qu'une maison »
« Voir des haricots sauteurs, ça peut provoquer l'étonnement »
« Un ordinateur c'est plus compliqué qu'un légo »

« Orwell n'a pas seulement écrit Les Animaux de la Ferme » Et Coin-coin le canard c'est de lui aussi ?

« Vous avez des scies de différentes sortes : la scie à bois coupe du bois, cette vertu elle l'à ou elle ne l'a pas »

« J'étais dans une salle d'attente. J'ai tiré le n° 721 et je me suis demandé si c'était un nombre premier. J'ai vérifié et c'était un nombre premier. J'étais tout content de mon nombre premier. J'ai demandé à un collègue mathématicien ce qu'il en pensait et il m'a dit que j'aurais été plus chanceux de tomber sur le n° 729 »

« Si vous mangez une patte de grenouille carbonisée, pilée, trempée dans du vinaigre, ça sera infect »

« Mais j'ai l'impression que je dégage un ennui, quelque chose de quasiment nucléaire. Quand je passe quelque part, à 50 mètres, les gens s'ennuient » Sa seule lueur de lucidité...

Vous avez besoin de souffler après toutes ces émotions (mon prof de philo est atroce)? Comme je vous comprends. Un bon petit interlude musical et tout ira mieux.




Géographie :
« En champagne il n'y a rien qui pousse, à part des soldats et des adjudants. En France, pendant mon service militaire, on avait pas assez de cartouches. Du coup, on nous disait de prendre des pelles et de faire "pan, pan!". Évidemment si après on va en Afghanistan et qu'on continue à faire "pan, pan! " »

« Le professeur d'histoire-géographie, c'est une sorte de couteau suisse de l'éducation nationale : il doit faire cours de géo, histoire, éducation civique, mais en plus de cela, il s'occupe pour une raison inconnue de l'informatique. C'est limite si il ne doit pas passer son BAFA »

« Les paranoïaques faut faire gaffe, tu le mets dans une cellule il bouffe son camarade de chambre »

« Sur TF1, la dernière présentatrice qui a fait un commentaire sur le fait qu'il pleuvait en Bretagne a été virée, maintenant on dit : il pleut sur les côtes de la manche. A Paris vous venez avec une voiture immatriculée 29, on te klaxonne "ouais, vive la Bretagne!". En Bretagne tu viens avec ton immatriculation 75, on raille ta voiture. »

« Je me suis installé à Paris dans un appartement Balzacien sans douche, les gens se lavaient à l'évier, et quand j'ai fais installer une baignoire, les gens venaient "ô, t'as un bain chez toi?! - Bin oui, viens prendre un bain!", du coup ma salle de bain a vu passer tout l'immeuble »

« Parce que le noir aujourd'hui sait écrire! »
« On a inventé l'écriture, on est tous très mésopotamien. Mais on reste très blanc, ça va, tout fini bien finalement. »

« Ne changeons pas, restons ensemble. Gluons nous ensemble! »

« Les espaces maritime ce ne sont pas les espaces fluviaux, ni les mares aux canards, ni les baignoires »

« Parfois vous avez l'impression que vous ne comprenez rien, des fois les profs vous aident : on vous sort la tête de l'eau, c'est bon? T'as bien vu? Hop, on remet la tête dans l'eau. Allez, on y va »

« Il y a des accroches inutiles : De tous temps, sur tout, à peine sorti de la caverne, le nouveau né sortant de l'utérus de sa mère a connu des espaces intermédiaires. Entre l'utérus et la table d'accouchement il y a un espace intermédiaire, vous voyez le cordon ombilical et... »

« Le premier mariage sur Second Life était hilarant : leurs avatars étaient super beaux. Après ils se sont marié dans la vrai vie : un p'tit gros joufflu avec un gros tas abominable »

« Pour l'accès à l'école du Louvre, soit vous êtes en concurrence avec vous, soit avec les 1ères années de fac. En gros vous êtes en concurrence avec vous »

« Vous ne vous extasiez pas devant la porte de vos toilettes? Tiens! Un nouveau lieu! Continuité ou discontinuité? »

« Arrêtez de déprimer! Vous serez déprimés quand après avoir eu 3 enfants, que les deux premiers seront morts dans un accident de voiture et que votre mari vous aura quitté pour la bonne » Merci monsieur de nous remonter le moral avec ces paroles remplies de sagesse

« Vous au moins vous savez dans quelle salle vous êtes, vous allez à la fac  " On est dans quelle salle? -Je sais pas, tu suis". Vous vous allez dans la salle de lettres classique vous vous retrouvez dans une salle où le prof dit " Bon bah, pour faire un gratin dauphinois...  -C'est bien le cours de lettres classique? - Non c'est cuisine -Pourquoi t'es là? -Je sais pas j'ai suivi"  »

« Il va voir l'examinateur à la fin et lui dit que c'était intolérable que son élève ait eu si peu "Mais! Le jury est souverain! -Oui, ça ne l'empêche pas d'être intelligent" »



Histoire :
« Les historiens américains ont de grandes qualités : ils ont de l'argent. Les français ont la méthode »

 « Moi dans mon berceau on m'a dit que l'URSS c'était les méchants. Après il n'y avait plus d'ennemi, tout était calme. C'était un monde de paix, c'était schtroumpf-land »

«L'élève est comme une rivière : il rêve de suivre son cour tout en restant dans son lit»

« Chaque année on écrit des faux sujet pour le capes et, à la fin, on élit le meilleur. Moi je suis arrivé troisième, pourtant j'étais content de moi : Hommes poilus, femmes tondues et villes rasées. Il y avait comme sujet possible Wilson et le wilsonnisme : Winnie l'ourson et le winnie l'oursonnisme. Où encore : La marque au polo et la contre-façon en Chine. Le p'tit Bââl du samedi soir. Charles de Gaulle et l'Euro 2004. »

Et sur le cultissime tableau, L'origine du monde (j'en ai déjà parlé ici ) :
« Si le tableau s'appelait Vagin, en gros plan, ça aurait pas eu le même effet que l'Origine du monde »
« Moi quand je vois ça, je vois pas ma mère »
« Tant qu'il y aura des vagins l'espoir est permis »
« C'est un endroit qui reste mystérieux pour nous les hommes par ce qu'on sort de là et qu'on n'y retourne jamais...enfin si on y retourne mais pas avec les yeux »



Comme je suis une sale flemmarde, toutes ces citations proviennent du site de deux de mes camarades de classe (à réserver aux gens mentalement stables et en bonne santé) : MVD



Et encore, ce n'est qu'un petit panel de n'importe quoi, je n'ai même pas inclus les délires du prof de latin, ça aurait été monstrueux (le passage où il revendiquait être un poulpe est décidément à garder loin des enfants sensibles).

Vous êtes arrivés jusqu'au bout ? Allez, je suis pas vilaine, vous avez le droit à une récompense  ;) .


C'était le bilan d'une année de torture intense et terriblement comique. Rendez-vous l'année prochaine pour un rapport du même acabit en plus WTF...si je survis un an de plus !
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