On continue sur notre lancée. Par contre, ce sera probablement la dernière chronique hentai avant un moment. Parler d’autre chose c’est bien aussi, hein ? Mon cerveau est en sous-utilisation là et le pauvre n'est pas habitué à être laissé en veille aussi longtemps, il lui faut sa dose de métaphysique pour tenir le coup ! Oui, je sais, généralement c'est le contraire, les gens ont plutôt besoin d'une dose de "lol" régulière, mais je fonctionne à l'envers, moi j'ai besoin de penser sinon je tombe malade (*soupir*).
Milk Money
Deux OAVS, 2004
Censure : non
Tiré d’un eroge : ?
To relieve herself of the pain of her unsuckled milk, she takes a job as a wet-nurse. But she is abruptly dismissed when she is found to be "too attached" to her young charge...
Je voudrais surtout pas te culpabiliser Kyoko mais porter un enfant en bas âge dans les bras, sans ceinture, sur le siège de devant, c'est un peu une connerie digne d'une démonstration de la sécurité routière ; tu t'attendais à ce qu'il survive combien d'années ton gamin ?
A la vérité je n’ai regardé Milk Money que très récemment parce que j’avais ouïe dire qu’il y avait une histoire sombre là-dessous et en effet c’est loin d’être un récit gentillet même si niveau sexe il n’y a pas grand-chose de choquant.
Le scénario est assez tordu donc il faut accepter toutes ses incohérences pour l’apprécier tranquillement. Kyoko a d’énormes problèmes de lactation depuis la mort prématurée de son petit garçon dans un tragique accident de voiture qui lui aura laissé de profonds traumatismes. Pour se débarrasser de ce lait en trop, elle accepte un job de nourrice et allaite un autre enfant du nom de Touji Ide. Très vite elle se montre particulièrement possessive à son égard et leur relation se teinte de sexualité. La mère s’en rend compte et vire immédiatement Kyoko, ce qui plonge Touji dans l’amertume. Depuis ce jour il n’a jamais pu l’oublier et déteste ses parents. De son côté Kyoko non plus ne l’a pas oublié et c’est avec tendresse qu’elle raconte à sa fille Marika, sur le point d’entrer au lycée, qu’elle a un frère de lait dans ce même établissement. La demoiselle est curieuse et décide de rencontrer Touji, en obéissant sans le savoir au plan détraqué de sa mère...
Marika ne savait pas que sa mère était une MAN-EATER
Ce qu’il y a d’intéressant avec Milk Money c’est son scénario noir, un peu prévisible parfois, mais assez captivant dans son genre, ainsi que ses personnages féminins : entre Marika, très terre à terre mais touchante dans ses réactions, et la terrible Kyoko complètement psychopathe derrière son sourire aimable et sa voix douce, on y trouve son compte. Touji est bien sûr une sacrée mauviette indécise qui oscille entre son attirance anormale pour la mère et un début de béguin sincère pour la fille. Evidemment chacune le veut pour elle toute seule, ce qui entraîne un bon lot de complications surtout que si Marika opte pour la méthode raisonnable, sa mère est plutôt adepte de l’élimination radicale et des coups de putes. On se surprend à vouloir que le petit couple ait une fin heureuse même si on sent bien que c’est impossible (et la seconde partie du deuxième OAV est là pour dégoûter les plus romantiques).
Je sais pas qui a eu l'idée de souligner les cernes du héros mais il a l'air, à la fois d'avoir une cicatrice sous l'oeil, et à la fois complètement shooté
Techniquement le titre est assez mitigé. Si certains passages sont corrects, d’autres sont très mal animés. Toutes les scènes de sexe avec Kyoko notamment souffrent du même problème : ce sont les mêmes images placées dans un ordre différent. L’illusion ne tient pas une seule seconde et on déniche aisément bon nombre d’erreurs techniques. A la fin du premier OAV par exemple, Touji et Kyoko font l’amour dans le sous-sol aménagé et on retrouve les images de leurs ébats précédents dans la chambre à coucher avec un fond noir (alors que les murs du sous-sol ne le sont pas) et même la présence d’une commode à gauche. Alors est-ce un flahback moisi ou nous prennent-ils pour des cons ? Mystère. Une autre erreur amusante : à un moment où le héros est censé la pénétrer on a un plan sur son vagin où l’on aperçoit très nettement qu’il n’y a aucun organe masculin dedans, pourtant la doubleuse continue à vociférer de plaisir et à répéter « Je te sens en moi » et autres billevesées sensuelles. Les plans sur l’immeuble où vit Touji est également identique tout au long de la série, de même pour la maison des demoiselles (même si on a le privilège de voir le jour se lever une seule fois). A contrario les scènes de Marika sont beaucoup mieux.
On ne le voit pas sur cette image mais c'est méga fiesta sous le potager. Y a tellement de cadavres enterrés là-dessous que l'entrée est devenue super sélect : on ne prend plus n'importe quel zombie, il faut un minimim de standing
Malgré ces gros soucis techniques et l’ennui total que représentent les moments de coït, Milk Money se révèle étrangement sympathique à regarder. Bien sûr il y a des trous scénaristiques évidents (les motivations de Kyoko sont assez floues, on sait juste qu’elle est tarée, la scène des somnifères n’a JAMAIS aucune conséquence (ils ont dû se tromper de nuit) et la lactation sur commande est impossible), pourtant le récit est suffisamment prenant pour faire fi de ces défauts. Je ne conseillerai certainement pas ces OAVs à quelqu’un qui voudrait du fap pur et simple mais plus à quelqu’un qui a envie de voir du hentai un peu plus rafraichissant qu’à l’ordinaire et une yandere au plus haut de sa forme. Mention spéciale pour le dialogue final entre les malheureuses victimes de Kyoko qui se confient leurs mésaventures dans l’au-delà et dissertent sur la notion d’amour absolu. C’est complètement barré mais j’adore.
Princess Lover OAV
Deux OAVS, 2010
Censure :
Tiré d’un eroge : oui
Hentai adaptation of Princess Lover - Sylvia van Hossen's Arc.
Les héroïnes du jeu original
L’histoire derrière la série Princess Lover est assez amusante puisqu’à la base il s’agit du premier eroge du studio Ricotta sorti en 2008. Premier titre qui sera adapté l’année suivante en série tous publics, puis en visual novel soft l’année encore après (un personnage semble même avoir été rajouté pour l’occasion). Et enfin sortiront deux OAVs hentai sur l’une des haremettes (d’autres sont en prévision) : Sylvia van Hossen. Bien entendu les seiyuus ont été changés avec un choix très particulier : troquer Terashima Takuya (le Teppei de la série tous publics mais aussi le meilleur pote du héros d’Amagami et plus récemment Ittoki Otoya dans Uta no Prince-sama) contre...Ishida Akira. Qui possède donc une plus grande popularité au vu de ses nombreux rôles charismatiques. Au début je ne l’avais pas reconnu (ou plutôt je ne voulais pas le reconnaître) mais il faut admettre qu’au moins il a des lignes de dialogue relativement tranquilles comparé à Mizushima Takahiro (qui double quand même Roméo dans Romeo X Juliet et Rollo dans la seconde saison de Code Geass) qui a dû jouer Katou dans Kansen Inyoku no Rensa, un hentai bien cool mais qui a la fâcheuse tendance à rajouter des « penis » et des « vagina » partout. Genre : « japonais japonais japonais, penis dans mon vagina, japonais japonais japonais ». Disons que ça fait un peu tâche. Ishida Akira n’a pas non plus de râle orgasmique, je suis donc sauvée d’un nouveau traumatisme du niveau de celui qui m’a secoué quand j’ai compris que c’était Jun Fukuyama qui se faisait « métaphoriquement » violer à l’écran dès le début d’Okane ga nai (et bizarrement ça ne me fait rien de savoir que Yuu Asakawa alias Tsugumi d’Ever17, Nagi Kirima dans Boogiepop Phantom et Motoko dans Love Hina a aussi été la seiyuu de la mère dans Immoral Sisters, va comprendre).
OH MON DIEU, mais c'est horrible ! Teppei a perdu ses yeux entre deux adaptations ! Il faut publier un avis de recherche et vite !
Ces considérations techniques mis à part on peut dire que les OAVs de Princess Lover ont mis les petits plats dans les grands avec des graphismes quasi-irréprochables, de la variété dans les plans et une bonne animation (malgré quelques tressautements bizarres). C’est joli, c’est propre, les yeux peuvent être contents. Après il n’y a guère de tension sexuelle malheureusement, c’est même assez plat, les scènes de copulation s’enchaînent et puis c’est tout. Au moins on peut dire qu’elles sont bien réalisées à un détail près : Sylvia ne ferme jamais son putain de clapet. Apparemment les femmes sont bien de fieffées bavardes incapables de se taire plus de cinq minutes, ce n’est pas qu’une légende. On a donc le droit à de longs monologues (du vagin) de Sylvia qui décrit avec précision et exactitude ce qui passe à l’intérieur de ses entrailles ou pourquoi elle a pas envie de coucher mais le fait quand même parce que, parce que, parce que voilà. Elle peut aussi vous réciter le code de l’honneur en pleine levrette, c’est un de ses nombreux hobbies. Pendant ce temps Teppei s’en tamponne le coquillard, il subit patiemment et tire son coup avec sa galanterie habituelle.
Dit la demoiselle déguisée en soubrette qui me renifle les parties génitales. On ne doit pas avoir la même notion de honte...
Comme l’intrigue n’est pas bien poussée, Princess Lover a eu le « génie » de faire appel au mécanisme que toutes les œuvres utilisent en cas de failles scénaristiques prononcées (Haruhi et Kara no Kyoukai en tête, ça n’empêche pas les films d’être excellents par ailleurs) : la fragmentation. On a donc une structure temporelle en puzzle tarabiscoté avec des flashbacks qui s’emboîtent pour donner l’impression d’une vague profondeur alors qu’en fait il n’y a juste rien de passionnant à raconter : le père de Sylvia s’absente pendant deux jours et la laisse du coup, ainsi que sa petite sœur, en charge de Teppei qui est son fiancé (et un mâle, c’est bien connu que laisser une femme toute seule plus de 24h entraîne moult catastrophes, elle pourrait genre sortir de la cuisine). Les deux tourtereaux vont donc surfer le poney pendant deux bonnes journées, les nuits en bonus. Laisser les scènes de sexe les unes à la suite des autres sans aucune transition aurait été une solution de faiblesse, je suppose, donc va pour le puzzle...
"C'est pourquoi, après l'avoir juré lors d'une soirée de forte beuverie, je suis obligée d'être ton esclave personnelle jusqu'à ta mort. Une promesse est une promesse et le code de l'honneur paragraphe 503 alinéat 5 stipule que..." "Zzzzzzzz" "Oh, tu m'écoutes ?"
Il n’en demeure pas moins que les OAVs de Princess Lover remplissent leur but honorablement, ce serait juste bien plus agréable si la prochaine héroïne pouvait être moins volubile (et l’intrigue comporter des transitions au lieu de foutre des retours dans le passé pour plus de scènes de sexe gratuites sans avoir à lier l’ensemble).
Oppai no Ouja 48
Deux OAVS, 2010
Censure : oui
Tiré d’un eroge : oui
The other day, when I was reading an adult book, I thought, "I can tell whose breasts they are by just looking at them. Well, am I a king of oppai?" However, there was no way to prove it.... But one day, I receive a letter and it includes a bunch of free sex tickets! Also, the reverse side of each ticket has the photo of someone's breasts. When I'm confused, a girl, Nil, appears in front of me. According to her, I'm qualified to take part in a game. It seems the tickets aren't fake. My mission is to look for a girl who's got the same breasts printed on the ticket. Like this, my search for oppai begins....
Tant que les héroïnes ne débordent pas de l'image tellement il y en a, ce n'est pas un vrai harem
Tiré de l’eroge du même nom de OLE-M, cette adaptation réussit quand même le tour de force d’inclure une grosse partie du casting initial composé de 48 demoiselles (quasiment la moitié), ce qui n’est pas rien (le harem de 15 Bishoujo Hyouryuuki à côté c’est de la gnognotte). Le principe du jeu était un peu de satisfaire tous les fantasmes possibles et imaginables avec des jeunes femmes fortement poumonées à la pelle : on y retrouvait du classique comme l’infirmière, la prof, la fille en kimono, la miko, la maid, la femme au foyer, la nonne, la fille à la robe chinoise, la bunny girl, mais aussi la fille en maillot de bain, la motarde, la serveuse de fast-food, la kunoichi, la fille d’ascenseur (c’est un métier ça ?), la seiyuu/chanteuse et même le clone visuel de Yoko de Gurren Lagann.
Naoya détient à présent les clefs du paradis et de grands pouvoirs impliquant de grandes responsabilités, il va derechef en profiter pour apparaître dans un porno (je déconne pas, il le fait VRAIMENT)
Le scénario n’a aucun sens et le revendique fièrement sans jamais se prendre au sérieux : le héros, Inatani Naoya, a un fétiche pour les gros seins (et des yeux, c’est important de le signaler). Un jour, Nihru/Nil, une sorte de clone visuel de Suigintou de Rozen Maiden, la personnalité cooldere en bonus, vient le trouver pour lui proposer de participer à un jeu particulier. Non, il ne devra pas risquer sa vie, juste trouver les cinq championnes de la ville en les reconnaissant grâce à la taille de leur poitrine. Pour l’aider dans cette humble tâche, elle lui remet une série de coupons « Free Sex » qu’il peut présenter à n’importe quelle fille qu’il croise afin de s’engager dans des activités torrides avec elle. En outre une de ses professeurs vient d’inventer une machine révolutionnaire qui ressemble à s’y méprendre au détecteur de puissance de Dragon Ball Z (et Oppai no Ouja y fait clairement référence) mais a une utilité bien supérieure : l’engin permet de voir à travers les vêtements et donne des informations sur les seins des demoiselles (avec référence à Matrix au passage).
"WHAT OVER 9000 ?!" "Oui, c'est la taille de ma collection de paires de chaussures !"
A partir de ce postulat loufoque, Naoya va donc se la couler douce en couchant un peu partout avec toutes les belles qu’il rencontre. On assiste donc à une série de vignettes à l’intérêt aléatoire. Certaines sont amusantes (la scène où il prend son goûter sur la poitrine d’une étudiante), d’autres touchantes (la miko est assez trognonne en fait), d’autres ennuyeuses (celle avec la maid à couettes, bouarf). On remarquera avec bonheur qu’aucune demoiselle ne fait sa mijaurée en feignant le viol, pour une fois. Au contraire, elles arborent même un large sourire quand elles aperçoivent le coupon Free Sex, avec une moue flattée de surcroît (à se demander si ce concours n’a pas été organisé par toutes les nymphomanes de la ville comme une excuse pour coucher avec quelqu’un). Globalement les deux OAVs sont bourrées d’humour et de bonne humeur, c’est souvent absurde mais tout le monde s’en moque (le protagoniste va d’ailleurs briser le quatrième mur à un moment). On note quand même trois héroïnes principales en la personne de Nihru, la professeure barjo et Matsuri, l’amie d’enfance. Threesome et Foursome en prévision donc.
L'étudiante marrante a comme un faux air de Minorin sauf qu'elle, elle te prête ses seins quand t'as perdu ton assiette
Vers la fin du second OAV on bascule soudainement dans un passage plus triste lorsque le héros se rend compte qu’il ne va bientôt plus pouvoir profiter du sexe à gogo vu qu’il a presque trouvé toutes les championnes, et surtout que Nihru va s’en aller. La séparation est un peu étrange au sens où on a très peu eu l’occasion de voir les deux jeunes gens ensemble, mais en même temps ça paraît logique. Je ne dirais pas que j’ai versé des larmes, parce que bon, leur relation était pas assez travaillée pour cela, mais c’était presque adorable de voir un peu d’affection dans un hentai pour changer. Et par affection, je veux dire « amour qui ne se finit pas sur une orgie en moins de dix secondes ». Le happy end est un chouilla difficile à comprendre également : Nihru a soudain perdu sa taille de loli et gagné de la poitrine, ce qu'elle nomme comme étant sa "forme finale"...c’était donc son but depuis le début ? Mais euh, qu’est-ce que cela a à voir avec les championnes ? Pourquoi n’en parle-t-elle jamais ?
Père, je suis enfin devenue Alice. J'ai un abdomen maintenant et même un lance-rockettes intégré !
Malgré ces quelques confusions sans doute relative au fait que l’anime a dû rusher comme un malade (les dernières haremettes sont présentées en coup de vent et n’ont le droit qu’à une phrase de description chacune vu que Naoya ne fait qu’énumérer toutes les partenaires qu’il a eu), Oppai no Ouja reste une expérience assez rafraichissante pour tous ceux qui en ont assez du serious buisness. En outre, et je n’ai pas encore abordé le sujet, les graphismes et l’animation sont de très bonne facture, pas exceptionnels en soi mais loin d’être moches. Il n’y a pas des masses de « boucles » par exemple, ce qui est un très bon point. On en voudrait presque plus à vrai dire (vu qu’il manque une moitié de casting et l’approfondissement de la relation avec Nihru).
Marine A Go-Go
Trois OAVS, 2001
Censure : non
Tiré d’un eroge : non
This 3 part hentai bishoujo OVA series is about an evil doctor that tries to collect the sperm of 100 guys, and the woman, Marin, that tries to stop her evil sister from accomplishing this. Based on the hentai manga of the same name.
"For the bright future of Japan, I shall take your semen!"
Notre magical-girl en herbe qui va apporter le bonheur à tous les hommes grâce à son talent inné pour la fellation, très beau choix de carrière
Marine A Go-Go ou Soreyuke Marin-chan est un hentai au titre obtus réalisé par Masami Obari que j’ai déniché par hasard et c’est un peu un plaisir coupable digne d’une série B ou Z, un concentré de clichés tellement exagérés que ça en devient hilarant au trente-sixième degré. L’intrigue est la suivante : un scientifique fou et complètement badass du nom de Narutaki (qui a une voix semblable à celle de Gendô dans Evangelion, je veux pas savoir si c’est le même doubleur ou non...) s’allie avec le gouvernement pour redorer l’avenir du Japon. Et pour cela il a un plan ultra top secret que ne renierait pas un méchant de cartoon, puisqu’il compte prélever la semence d’une centaine des mâles les plus énergiques du pays et la congeler. On ne comprend pas trop ce qu’il compte en faire mais au fond on s’en fout un peu, it’s SCIIIIIIENCE, comme dirait l’autre. Mais évidemment les cobayes risquent de ne pas être très d’accord et notre clone du docteur Willy ne va pas s’amuser à les violenter lui-même (urgh, les images mentales), c’est pourquoi il préfère recruter une charmante demoiselle pour s’en charger à sa place. La candidate idéale se nomme Marine et elle étudie dans une école réservée aux filles...juste à côté du manoir de Narutaki. On ne peut pas dire qu’il est allé la chercher très loin. Toujours est-il qu’avec ses gros seins et sa stupidité naturelle, Marine paraît un choix stratégique efficace, c’est pourquoi il envoie Pon, l’une de ses créations, piéger la belle. Pon est une sorte de tortue parlante aux propriétés diverses et variées mais on en reparlera plus tard. Il offre une zoulie bague à Marine qui se révèle être ensorcelée. Dès que le docteur joue de la « flûte de Naru » (on dirait une référence à Ocarina of Time), cette dernière se voit cosplayée de divers costumes plus courts et plus sexys les uns que les autres. Et malheureusement elle ne peut pas enlever cet anneau magique (demandez pas comment ça marche, it’s SCIIIIIIENCE), du moins pas toute seule. Après une entrée fracassante, Narutaki se lance dans un monologue dans lequel il explique que si elle ne veut pas se trimballer la culotte à l’air toute la journée et finir sa vie dans la honte et le déshonneur, elle est obligée de participer à son plan génial en l’aidant à collecter le sperme de cent hommes, après quoi elle sera délivrée. Quel scénario époustouflant, pas vrai ?
"Maman, y a un scientifique fou et une tortue parlante qui veulent faire de moi une esclave sexuelle, je fais quoi ?" "Ecris un scénario de hentai ma chérie. Ou arrête la coke."
Evidemment Marine A Go-Go est complètement over the top et part souvent dans le n’importe quoi, pour notre grand plaisir. C’est ainsi qu’on découvre que Pon peut s’incruster dans le vagin de Marine et aspirer toute la semence, ce qui lui permet de rester vierge et de ne pas tomber enceinte. Car la demoiselle a peur de ne plus être bonne pour le mariage, voyez-vous. C’est vrai que c’est beaucoup moins traumatisant d’avoir une tortue parlante coincée dans les parties qui se met à parler de temps en temps (les monologues du vagin, le retour). Bizarrement la jeune fille s’y fait assez vite et c’est avec beaucoup d’entrain qu’elle prend sa tâche à cœur et considère le scientifique fou comme son allié et mentor. Notamment parce que celui-ci lui apprend toutes les techniques nécessaires en direct live avec son assistante, la très poumonée docteur Marilyn (à prononcer Maririn).
Dr Marilyn a une tenue tellement indécente que je peux pas vous la montrer, c'est une incitation à la copulation à elle toute seule. Pareil pour South Pole One.
Ce qui est bien avec le premier OAV c’est qu’au moins cette fois on nous balance pas une scène de sexe dans les premières secondes juste pour contenter notre impatience, je trouve ça moins insultant pour l’intelligence du spectateur que considérer qu’il peut attendre dix petites minutes. A partir de là les ébats s’enchaineront car telle est la dure mission de Marine : satisfaire les hommes. Tout un programme. Heureusement divers retournements de situations viendront pimenter tout cela : après un apprentissage WTF comme il se doit, elle s’attaque à un strip-teaser capable de faire mouiller une fille rien qu’en la regardant (et qui s’est incrusté des perles dans le pénis, ce qui lui donne des pouvoirs du tonnerre...non en fait, ça amplifie juste la tension sexuelle) avant de se rendre compte qu’elle possède une rivale en la personne d’un « Sexroid » crée par Marilyn, jalouse de leur succès. Un Sexroid blond avec des barrettes représentant le drapeau américain, conçu pour parler anglais à grand coup de « Yes, yes, come on » (on se croirait dans un épisode de Panty & Stocking) et qui a la fâcheuse tendance de transformer ses partenaires sexuels en momies à force d’aspirer leur énergie. South Pole One (c’est son charmant petit nom) va donc s’engager dans une terrible bataille contre Marine et a lieu un gigantesque concours de qui va faire jouir le plus de mecs. POUR L’HONNEUR. Et on déguise à peine le fait que c’est Japon contre Etats-Unis (révélation d’intensité maximale mais South Pole One travaillerait pour...le Pentagone, oh mon Dieu, je ne l’avais vraiment pas vu venir). Du grand naouak en prévision légèrement assombri par le fait que la fin est un gros cliffhanger. Car bizarrement oui, on a envie de savoir la suite. Ce truc est assez captivant en son genre.
En toute modestie
Pour un hentai relativement ancien (commencé en 2001 et terminé en 2003), il s’en sort plutôt bien du point de vue de l’animation. C’est bien meilleur qu’un Ane to Boin ou un Stepmother’s Sin (pas des très bons éléments de comparaison mais tant pis). Les graphismes sont tout à fait corrects et les doublages collent parfaitement : Marine sonne totalement comme une demoiselle affreusement naïve mais ne l’est pas suffisamment pour ennuyer l’audience, celui qui double Narutaki est convainquant en scientifique taré, Pon sonne comme une mascotte, le côté kawai-choupi en moins, Marilyn a un rire de diva stéréotypé comme il faut et South Pole One a faussement l’air d’une américaine tentant de parler japonais. On a même le droit à un opening reprenant la plupart des images de cosplay des OAVs qui n’est pas trop mal même si on peut déplorer le choix des paroles (une chanson d’amour dans un hentai avec une « sex sailor », euh, ok). Les scènes de sexe ne sont pas particulièrement attirantes à vrai dire mais l’aspect comique surpasse aisément ce point pour peu qu’on apprécie l’ironie de la situation, cela dépend vraiment de vos goûts personnels.
Tous dans la Narutaki Mobile !
Je ne pense pas qu’il faille prendre Marine A Go-Go au sérieux, pas quand les premières minutes du plan maléfique sont parsemées d’effets sonores cartoonesques et que des éléments absurdes pleuvent de partout (le docteur Marilyn est offensée par Narutaki parce qu’il a confondu sa lettre d’amour avec un mouchoir un jour où il était enrhumé) ainsi que quelques possibles références (impossible de ne pas faire le rapprochement avec Sailor Moon quand l’héroïne déclare te prendre ton sperme au nom de l’amour et du futur du Japon). Pas non plus quand on voit que South Pole One peut tirer des roquettes avec son genou et des missiles avec sa poitrine. Ces OAVs sont vraiment à prendre au même titre qu’une série B mais avec du sexe dedans : c’est ridicule, complètement cliché et over the top mais c’est difficile de ne pas avoir un faible envers ce genre de titres.
Et c'est tout pour cette fois. Je n'ai pas encore songé à ce que sera le prochain article mais j'ai quelques atouts dans la manche au cas où (Millenium Princess m'attend toujours, par exemple) et une folle envie de parler musique. Par exemple, ça me tenterait bien de proposer tous les mois un "mix" d'une bande-son obscure que je vous ferais découvrir (et par obscure, je veux bien évidemment parler d'OSTs d'eroges, j'en ai trouvé quelques unes très intéressantes ces derniers temps). Genre je mettrais ça sur la colonne de droite et j'essayerai de trouver régulièrement de nouveaux albums à montrer. Est-ce qu'il y en a que ça intéresserait comme initiative ? Et tant que j'y suis je pourrais peut-être poster les résultats du blindtest eroge vu que personne n'a rien trouvé. J'attends vos commentaires sur le sujet .