17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 15:35

 


 

Il faut sauver la blogosphère il paraît. C’est une formule qu’on entend un peu partout, prononcée souvent de manière ironique. J’ai envie de déclarer : S’il y a quelque chose à sauver, ce n’est sûrement pas les blogs mais les comportements. Parce que si on y réfléchit bien, la « décadence » elle existe à toutes les époques. A chaque siècle des auteurs se sont insurgés face au déclin de l’homme, à chaque siècle ils se pensaient les derniers, et puis deux millénaires et quelques plus tard rien n’a changé : on se croit toujours en plein déclin. Qui veut parier sur ce que penseront nos descendants ? Probablement la même chose. Tout ça pour dire que le « déclin » de la blogosphère ou de la japanimation est à mettre au même rang que le déclin de la littérature, de l’humanité et compagnie : les choses évoluent vers quelque chose de nouveau, d’inconnu et donc qui nous fait un peu peur, qu’on a du mal à l’accepter. C’est la magie du « c’était mieux avant », une illusion entretenue par le fonctionnement même de la mémoire qui veut qu’on retienne plutôt les moments heureux du passé (Car qui aurait envie de se rappeler ses humiliations d’enfance ? Personne). Et à cause de cette nostalgie douce-amère un peu trompeuse on s’enferme dans des préjugés, dans cet « âge d’or » imaginaire où tout était bien. Du coup c’est tellement plus facile de s’enterrer sous les illusions et de blâmer les autres qu’on se demande bien par quel miracle on en viendrait à se remettre en question.

 

Et s’il était temps de prendre conscience de notre propre hypocrisie ?

 

 

Autour de moi, que ce soit dans des forums de discussions ou sur Twitter, je vois souvent des otakus exposer ce qu’ils regardent dans les nouveautés saisonnières et à mon grand ébahissement, certains suivent en même temps une douzaine de séries (sur une trentaine ou quarantaine) qu’ils abandonnent parfois allégrement au bout d’un ou deux épisodes. D’un point de vue personnel, je suis assez effarée parce que c’est une attitude qui me rappelle une sorte de zapping, un engloutissement d’animes sur le mode du fast-food, et qui va un peu contre mon habitude de « marathon » d’une série à la fois en une semaine ou deux qui me paraît (enfin je le crois) de mieux pénétrer l’ambiance et l’histoire comme étant un tout. Mais surtout c’est la globalisation de ce type de comportement qui m’effare.

 

Aujourd’hui les gens ne veulent plus attendre : il leur faut leur « dose » de la semaine maintenant, il leur faut ripper les pistes d’un anime plutôt que d’attendre quelques mois la sortie de l’OST officielle, il leur faut critiquer et juger tout de suite un anime qui va sortir et déterminer s’il est bien avant même de l’avoir vu. De même pour les jeux-vidéos lorsque des joueurs impatients commandent la version japonaise ou anglaise d’un titre qui s’apprête à sortir en France et se retrouvent parfois avec plusieurs versions du même jeu. A l’ère d’Internet où tout se sait tout de suite, la patience devient un luxe.

 

Cette ingurgitation en masse est aussi assez traîtresse ; elle peut donner l’impression à celui qui suit directement les nouvelles séries d’être plus ou moins dans la « légalité » (puisque la majorité des nouveautés ne peut pas être licenciée aussi vite en France même avec le phénomène grandissant du Simulcast), mais aussi d’une « décadence » puisque sur le lot de sorties saisonnières il n’y aura bien sûr pas que de la qualité (c’est d’ailleurs impossible de voir 35 chef d’œuvres sur 40 séries comme ça, d’un seul coup). D’où un possible désintérêt avec le temps.

 

Ce qui découle de ce comportement peut être ensuite assimilé à un cercle vicieux. L’otaku lambda va parler de la nouvelle série qu’il vient de voir, ce qui peut aiguiser la curiosité de son voisin qui va tester à son tour et ainsi de suite jusqu’à ce qu’une petite communauté de gens se mettent à en discuter, augmentant encore d’avantage la tentation parce que, dans le fonctionnement même de l’être humain, on a tous envie d’être inclus dans un groupe, et que pour se sentir intégré on va naturellement avoir envie de participer à la discussion de la communauté qui nous intéresse. Au final, un quidam inexpérimenté va plutôt vouloir tester l’anime dont tout le monde parle au moment même où il cherche des conseils. Un phénomène qui peut vite tourner au « hype » avec Twitter et les critiques de blogs disponibles (surtout si les blogs en question sont un tant soit peu influents). D’ailleurs ça peut marcher dans les deux sens : on n’est pas obligé de dire du bien d’une série pour pousser les gens à la regarder et le fait même qu’elle soit conspuée peut-être tout aussi efficace.

 

Au final il ne s’agit plus que d’un effet de mode qui laisse tout un pan de la japanimation en rade, d’où un certain ras-le-bol. Mais là où ça devient vicieux c’est que nous baignons tous dans l’hypocrisie. C'est-à-dire que les blasés vont te répéter non-stop combien c’était mieux avant et combien c’est la décadence aujourd’hui mais très peu d’entre eux essayeront vraiment de partager leurs trésors personnels pour contrer l’effet de mode, mieux encore, on ne les verra apparaître que là où il y a du « drama » potentiel. Autrement dit, tous les procrastinateurs qui se plaignent (parce que généralement ce sont les gens qui ont abandonnés leur blog ou qui ne font rien de particulier qui râlent) sont tellement pris dans leur paresse qu’ils ne vont que rarement tenter de lire les articles de blogs qui se veulent être des rédactions construites sur un anime qui mériterait attention. Pourquoi ? Parce que ce n’est pas assez intéressant bien sûr. Un blogueur lambda qui veut présenter un titre méconnu indiffère le procrastinateur moyen qui lui est surtout sur le net pour oublier sa journée pourrie et souffler un peu, alors faire des efforts d’intellect et de motivation il n’en a pas très envie. Par contre, le moindre billet un peu croustillant avec, au choix, du cul ou du drama, là ça réveille sa curiosité.

 

Nous sommes tous comme cela. Pourquoi croyez-vous que la téléréalité existe toujours ? Parce qu’il y a des gens pour la regarder et que ces gens ne prennent pas, comme on pourrait le croire, l’émission au premier degré (ça existe quand même), non, c’est justement sa médiocrité qui les attire. Ils ont besoin de booster leur ego en admirant des spécimens caricaturaux aligner connerie sur connerie (au point même où l’on pourrait très justement se demander si tout n’est pas qu’une gigantesque fumisterie). Ce cynisme, cette curiosité malsaine, on l’a tous. Dès qu’on entend parler d’un concept glauque et graveleux, on a envie d’en savoir plus, c’est presque instinctif. Je suis pareil. Il suffit d’un titre aguicheur pour m’appâter et je tombe dans le panneau. J’ai beau savoir que c’est un piège à cons, je ne peux pas m’en empêcher. Il en va de même pour certains animes. Je regarde des daubes dégoulinantes d’ecchi parce que je sais que je vais détester, c’est de la pure mauvaise foi et j’en suis parfaitement consciente.

 

Il en va de même dans la blogosphère : il suffit d’une pincée de polémique et tous les procrastinateurs du coin sortent le pop-corn et viennent « débattre » alors que ça n’a plus rien d’un débat en ce qu’ils ne viennent pas pour mettre en doute leurs opinions, mais bien pour les affirmer. Un gus parle de moe ? Faites péter le champagne les gars, ça va être lolilol ! Sus à l’ennemi ! Voilà, nous sommes tous des chacals, des charognes qui nous repaissons de chair fraîche, il nous faut notre dose de croustillant, de sensationnel, de drama, il nous faut regarder des reportages sur les otakus et les geeks en se foutant de leur gueule pour se mettre à distance de soi-même (parce qu’à la minute où l’on réalise que les personnes dont on se moque ne sont que des caricatures de nous-mêmes, on prend conscience de la puérilité de notre comportement). Je pense que c’est un peu pour ça aussi que Raton Laveur a eu autant de succès sur son site, il n’y a qu’à voir son récent billet sur Gameblog pour s’en rendre compte, il sait rester juste à la limite de ce qu’il faut dire et ne pas dire tout en évoquant des sujets brûlants qui ne peuvent qu’attirer les charognes en manque de drama.

 

 

Si les gens désirent réellement « sauver » la blogosphère, alors ils doivent se sauver eux-mêmes avant tout, se sauver de cette spirale de la procrastination qui les mène aux confins de l’ennui et du sensationnalisme (je crois que l’article de Concombre Masqué sur la rule 36 explique assez bien qu’au fond on est rapidement blasé par tout et qu’on finit par vouloir aller toujours plus loin dans l’horreur, quitte à de désensibiliser de tout).

 

Il n’y a jamais eu de déclin de la blogosphère, juste une évolution qu’il faut savoir accepter. Des tas de petits sites essayent tant bien que mal de faire entendre leur voix dans le tumulte mais ils sont bien vite masqués par le chahut du lulz, du drama et des boobs à volonté et il n’est pas étonnant que certains d’entre eux perdent toute motivation lorsqu’ils constatent qu’ils ne seront jamais lus que quand ils écriront de la merde. Personnellement je suis souvent fatiguée et excédée par ce phénomène et je pense que je le répète assez souvent comme ça. J’ai l’espoir assez désabusé d’effectuer un nivellement par le haut et de ne pas tout à fait vendre mon âme en alternant entre les billets qui attireront forcément l’attention (Parler de Boku no Pico, de sexe ou de daube atroce éveille automatiquement la curiosité malsaine) et ceux qui se voudront appartenir à un registre plus élevé. A mes yeux il n’y a qu’en montrant l’exemple qu’on parviendra à s’imposer en tant que tel. Alors je fais de mon mieux pour inciter les gens à tester des œuvres dont on ne parle pas. Les procrastinateurs peuvent-ils en dire autant ? Peuvent-ils si justement se plaindre de la décadence s’ils en sont les plus gros catalyseurs ?

 

C’est là, à mon sens, la faille majeure de la PASSION que prônait kyouray il n’y a pas si longtemps déjà. La passion ça va, ça vient. La passion s’accompagne nécessairement de hauts et de bas, le bas étant la procrastination, le manque de passion. La passion c’est quelque chose que l’on subit, dont on ne peut se détacher. Le passionné est donc l’aveugle par excellence et la passion seule est insuffisante sans une bonne dose de lucidité. C’est, je pense, une des qualités que doit posséder un blogueur. Savoir évoquer ce qui le fait vibrer sans être aveuglé par sa passion, par sa personne, donc plus ouvert sur les autres.

 

La blogosphère n’a pas besoin de sang neuf, elle a besoin d’esprits neufs (ce qui est une grande nuance). Autrement dit de qualité plus que de quantité. Alors soit on se complaît dans sa médiocrité et on accepte ce soi-disant « déclin » sans hypocrisie, soit on désire vraiment faire bouger les choses et dans ce cas c’est par soi-même que doit débuter le changement. On n’est pas forcés d’agir après tout : personnellement je me sens très bien dans l’oisiveté, j’aime profiter de mon temps libre pour lire, pour jouer aux jeux vidéos ou pour regarder les animes qu’il me plaît de regarder au rythme qui me plaît (donc en faisant le tri dans ce que l’on me propose). J’aime bien zoner sur le net à ne rien faire aussi. Mais dans ce cas, je ne me plains pas, ma mauvaise foi est totalement assumée.

 

En attendant j’ai toujours essayé de limiter ma procrastination car j’ai toujours eu la hantise du temps perdu. Et à choisir, même si c’est beaucoup plus fatiguant, même si ça me vole une partie de mon temps libre, je crois que je préfère agir à ma façon, c'est-à-dire en écrivant. Pas nécessairement sur le blog, même si c’est un support que j’aime beaucoup (ou plutôt que j’apprends à aimer), puisque je suis avant tout une littéraire avant d’être une otaku. Je pense notamment à mon projet de visual novel qui me dévore énormément d’énergie mais en même temps qui me tient vraiment à cœur. Entre la procrastination et l’action, je crois que j’ai choisi, j’ai choisi le chemin le plus difficile mais aussi le plus gratifiant.

 

J’aimerai dire que je ne le regrette pas. Le souci est que ma motivation (comme toute motivation j’ai envie de dire) est fragile et que des incidents comme celui du dernier article me remettent en question. J’en viens à me demander si je ne devrais pas abandonner le format du blog pour me concentrer sur l’écriture du VN. Après tout, pourquoi se fatiguer à viser un idéal de qualité si c’est la merde qui attire les charognards ? Je me le demande souvent. Mais si j’abandonne, ce sera leur victoire, alors je me dis qu’il faut tenir bon et garder espoir, que le nivellement par le haut peut avoir des résultats. Serait-ce une utopie ?

 

 



P. S : Pour la première fois sur le blog, je ferme les commentaires. Déjà parce que je sais pertinemment que ça va partir en vrille, et aussi parce que je juge que vous empêcher de commenter vous évite une perte de temps incroyable. Vous avez bien mieux à faire que de venir chercher du drama ici, j'en suis sûre. Quant à moi j'ai du travail sur le feu alors rendons-nous mutuellement service =). Il fallait juste que ça sorte, voilà, voilà.

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 01:45

En voilà un titre très inspiré. En fait je cherchais surtout un moyen de contourner l’inévitable terme de « plagiat » parce que celui-ci ne me semble pas très bien adapté, mais c’est assez délicat. Plagier à mes yeux c’est piller, recopier quelque chose en ne changeant que quelques minimes détails. A partir du moment où l’on reprend une œuvre existante en y insufflant un peu de soi et en la retravaillant, il n’y a plus de plagiat. La frontière est donc assez floue et attise toujours bon nombre de polémiques dans lesquelles je n’ai pas très envie de m’engouffrer.

 

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Aujourd’hui j’ai préparé une petite vidéo pour partager les similitudes musicales sur lesquelles je suis tombée dernièrement. Etant un peu spécialiste de Kajiura sur les bords, je ne résiste pas à l’envie de débuter par une démonstration de « l’autoplagiat » (néologisme ?) en établissant un comparatif de quelques uns de ses morceaux qui se ressemblent vraiment trop . Et puis après on passera à ces fameuses « inspirations musicales baladeuses » avec des pistes de compositeurs différents mais qui soulèvent pas mal de question. Oh et pour le lulz j’ai du vrai bon plagiat bien voyant (et légal de surcroit, youhou, vive la SACEM) à base de rap.

 

J’ai donc bricolé un petit quelque chose sans grande prétention, histoire de meubler un peu, le temps que je prépare de vrais articles, et je m’en vais vous le commenter.

Par contre je préfère prévenir d’abord, j’ai inclus des bouts d’openings/endings des animes/jeux concernés pour qu’il y ait quelque chose à regarder à l’écran quand même. C’est probablement une idée stupide mais j’avais aussi envie de me faire la main en m’entrainant au montage. Vous en subissez les conséquences, désolé =D.

 

 


 

 

"Autoplagiat"

1

Yuki Kajiura

Noir OST 2 - In Memory of you (2001)

El Cazador de la Bruja OST 1 - Ennui (2007)

 

Cet exemple est le premier à m’avoir frappé « l’oreille » je crois. Il faut dire que j’étais tellement fan de l’OST de Noir que quand j’ai écouté Ennui quelques années après, j’ai immédiatement tiqué « Hey mais c’est le début de In Memory of you, elle a juste viré l’accordéon ! ». Autant j’aime bien le lent crescendo du premier morceau, autant je crois que c’est Ennui que je préfère parce que la mandoline on ne s’en lasse jamais :3.

 

2

Tsubasa Reservoir Chronicle Future Soundscape IV - A whip and a witch (2006)

El Cazador de la Bruja OST 2 - Cowardly little dogs we are (2007)

 

J’ai beau avoir eu l’OST de Tsubasa Reservoir Chronicle sous la main avant je n’avais jamais remarqué ce morceau dans la foule des autres pistes et ce n’est que récemment que j’ai tout à coup réalisé Que Cowardly little dogs we are, que j’aime beaucoup, était une sorte de version accélérée de A whip and a witch avec des cœurs. Au moins ça rend bien =O.

 

3

Mai Otome OST 2 - Run, cat, run ! (2006)

Pandora Hearts OST 2 - Do it later (2009)

 

L’OST de Pandora Hearts a été pour moi une grosse déception alors quand, en plus, je vois des « copies » d’anciens morceaux que j’aime bien mais plus fades, ça ne m’aide pas à revenir sur ma première impression…

 

4

Mai Hime OST 2 - Shiromuku no Hime (2005)

Tsubasa Reservoir Chronicle Future Soundscape IV - Let go (2006)

 

Encore une fois, je n’ai fait le rapprochement entre ces deux pistes qu’il y a peu alors que j’avais les deux albums à portée de main. A choisir je préfère Let go à cause des passages qui suivent (et que je n’ai pas fait figurer ici) et qui apportent un peu plus de variété.

 

5

? - The Courtesy Waltz

Kalafina (Red Moon) - Yami no Uta

 

Là je triche un peu, je le concède, mais ça m’a tellement choqué que je ne pouvais pas passer à côté. En réalité The Courtesy Waltz n’est sortie sur aucun OST officiel, elle fait partie des bonus téléchargeables sur le site de Kajiura (et sur Canta per me où je suis allé la dénicher), de ses anciens travaux restés dans l’ombre (dont certains se trouvent sur sa nouvelle compilation The works for soundtrack). La compositrice a donc totalement recyclé cette vieille piste oubliée dans le dernier album de Kalafina. D’un côté j’approuve le changement, mais de l’autre ça me gène un peu, je ne sais pas trop pourquoi.

 

 


 

Inspirations « baladeuses » ?

6

Matrix Revolutions OST - Navras (2003)

Tsubasa Reservoir Chronicle Future Soundscape IV - Sacrifice (2006)

 

Celui-là je ne l’aurais jamais trouvé sans aide vu que je n’ai jamais vu un film Matrix de ma vie (c’est une honte, un scandale, je sais). Sacrifice faisant déjà parti de mes morceaux de Tsubasa Reservoir Chronicles favoris, la ressemblance ne m’a pas plus formalisé que ça (là où il y a eu une véritable croisade un peu exagérée contre Yoko Kanna), d’autant plus que Kajiura s’approprie vraiment l’air pour en faire quelque chose de personnel. Au final ce hasard m’aura permis de découvrir Navras, de Juno Reactor & Don Davis, se révèle beaucoup plus long et plus hétérogène (avec des phases un peu techno).

 

7

Hack//sign OST 1 - Fake Wings(juillet 2002)

Last Exile OST 2 - Lost Friend (septembre 2003)


Encore une fois on en arrive à un exemple de variation intéressant. Les deux pistes sont toutes les deux très jolies et cultivent leur propre version du même air mais traité différemment. J’ai dû faire un peu de ficelage dans la mélodie de Dolce Triade parce qu’on n’entend chanter Hitomi que vers la toute fin et que sa façon de chanter offre aussi un bon élément de comparaison. Ma préférence reste tout de même à Fake Wings.

 

8

Juuni Kokki OST  - Sanctus Kihaku (Kunihiko Ryo)(2003)

The 3rd Birthday OST - Into the Babel (2010)

 

Il s’agit de ma dernière trouvaille en date et remonte donc à quelques jours. Je lisais la critique de la bande-son de The 3rd Birthday sur Role Playing Magazine et les éloges du rédacteur se sont montrés suffisamment éloquentes pour me donner l’envie de tester quelques morceaux sur Youtube. Quelle ne fut donc pas ma surprise, en découvrant que Into the Babel, décrit comme une tuerie de Mitsuto Suzuki, empruntait une litanie que je connaissais bien, et pour cause : Sanctus Kihaku faisait partie de l’OST des 12 Royaumes…offert en promotion dans un numéro précédent de Role Playing Magazine ! Visiblement le rédacteur de l’article n’était pas le même que celui qui a eu l’idée de vendre le CD.

 

9

Noir OST 1 - Les Soldats (2001)

Final Fantasy XIII OST Disc 3 - The Vile Peaks (2010)

 

Tiens donc, encore une ressemblance troublante ! Les chœurs de The Vile Peaks ont la même tonalité et disent la même chose que dans Les Soldats. Cela pourrait n’être qu’une coïncidence (les deux artistes auraient fait appel au même orchestre, les paroles renverraient à un texte ultraconnu de la Bible, on peut tout imaginer) et je le pensais aussi très fortement, jusqu’à ce que je tombe sur Into the Babel, cité ci-dessus. Certes le rapprochement est étrange, mais ce sont deux compositeurs différents, n’est-ce pas ? Et bien, en allant vérifié sur VGMDB, mon intuition a porté ses fruits puisque si c’est bien Masashi Hamauzu qui est à l’origine de The Vile Peaks, l’arrangeur n’est nul autre que…Mitsuto Suzuki ! Décidément, on dirait que ce monsieur aime bien les chants grégoriens =).

 

10

Eric Satie - Je te veux (1902)

Yume Miru Kusuri OST - The girl is baking sugar pastries (2005)

 

En essayant de réviser un peu mes classiques j’ai redécouvert un certain nombre de compositeurs que je connaissais sans savoir leur nom et celui de leurs œuvres (par exemple j’ai découvert que la Chevauchée des Valkyries était le thème d’une machine à laver…ah ces plaisantins de publicitaires, toujours prêts à forger notre culture) dont Erik Satie. Et là encore, ça a fait tilt dans ma tête quand j’ai écouté la version de Je te veux présente dans le film d’Haruhi (c’était plus commode à choper comme ça). Cette mélodie me rappelait curieusement Yume Miru Kusuri. Je ne sais pas si c’est juste moi mais j’ai vraiment l’impression que Funczion Sounds a repris le morceau à sa sauce. Evidemment c’est impossible à vérifier vu puisqu’il n’est fait mention de Erik Satie nulle part, mais vu que l’enregistrement est passé dans le domaine public depuis longtemps, il n’en aura pas vu l’utilité et je n’aurais jamais de réponse certaine…

 

Et maintenant pour le lulz, voilà deux exemples que j’ai trouvés de rappeurs qui pillent éhontément Kajiura. Inutile de préciser vers quelle version va ma préférence…

 

11

I talk to the rain - Tsubasa Reservoir Chronicle Future Soundscape I (2005)

Nach - Un dia en suburbia (2008)

 

12

Canta per me - Noir OST 1 (2001)

Ma conscience - Rap français (2005)

 


 

En attendant que je revienne fraiche, dispose et en pleine forme, je vous propose un petit jeu (toujours sur le thème de la musique) sous la forme d’une sorte de mini-blindtest. La vidéo qui suit contient 5 morceaux que vous devez deviner et tous sont en rapport avec les eroges, sinon ça ne serait pas drôle :p.

 



Quelques indices :

_Sur les 5 pistes, 4 sont des openings et l’intrus est une BGM provenant de l’un des jeux représentés

_Un des morceaux est un remix mais cela ne vous handicapera pas fondamentalement pour découvrir le titre qui se cache derrière

_Les images montrées proviennent des openings. Je les ai bien sûr légèrement modifiés (sinon ce serait trop facile) mais vous pouvez vous en servir.

_A noter que je n’ai pas forcément mis un seul extrait pour chaque titre.

 

Voilà, voilà, essayez de ne pas tricher et d’en trouver le plus possible. Pas besoin d’écrire le nom du chanteur (souvent assez obscur), le nom du jeu et de la piste suffiront =).

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 00:01

Aujourd’hui je vais délaisser un peu la japanimation (même si elle n’est jamais très loin) pour parler un peu de l’émergence d’une nouvelle tendance à partir de Pirates et surtout Pirates II : Stagnetti’s Revenge.

 

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  Des arguments de vente gonflés à bloc !

 

Ce que ces films ont de particulier c’est qu’ils ont derrière eux le plus gros budget jamais attribué à une production adulte (rien que ça) mais qu’ils ont aussi été distribué partout en version grand public (enfin grand public, -12 ans plutôt je suppose) ! Vous pouvez donc regarder avec une partie de votre famille un film pornographique sans pornographie (c'est soft, par contre quand les acteurs s'embrassent on voit qu'ils ne font pas semblant hein), ce que je trouve assez révolutionnaire quand même. Et pour ceux qui auraient apprécié, il y a bien évidemment un DVD avec les scènes de fesses incluses, ainsi que de nombreux bonus (il semblerait qu’il y en ait énormément même donc le consommateur en a clairement pour son argent). J’en vois déjà rire grassement dans le fond : « Ouais mais ça doit être un navet complet ton truc ! ». Eh bien, pas du tout.

 

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J’ai testé le second volet (en version tout public bien sûr, bande de pervers !) et le constat est à la fois encourageant et pessimiste : Pirates II : Stagnetti’s Revenge met clairement la pâtée à la plupart des comédies qui sortent au cinéma en France actuellement. Voilà c’est dit. Un film pornographique est plus drôle et mieux réalisé que Bienvenue chez les Ch’tis, Les Bronzés 3 ou encore Coco. Les effets spéciaux ne sont pas mal gérés du tout, la musique pas désagréable pour les oreilles non plus, il y a un gros travail derrière et on pourrait facilement croire à un blockbuster ordinaire. Déjà pour ça respect.

 

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L’histoire de Pirates II est assez anecdotique dans le fond. La série est censée être une parodie de Pirates des Caraïbes mais s’écarte ici pas mal de l’ombre de son modèle pour prendre son propre chemin, ce qui est appréciable, d’autant plus que le scénario ne se prend pas du tout au sérieux.

 

Le capitaine Edward Reynolds est un chasseur de pirates réputé pour avoir terrassé le terrible Victor Stagnetti…par erreur. En effet l’homme est incroyablement lâche et s’il sait tenir une épée, il a souvent tendance à aller se planquer dans un coin le temps que ses subordonnés s’occupent du sale boulot pour mieux réapparaître et déclarer qu'il avait tout prévu. Son narcissisme sans fin est relativement bien supporté par l’équipage qui n’a pas très envie de le contrarier mais personne ne croit à son héroïsme. Sauf peut-être Jules, blonde à forte poitrine, sa meilleure amie et sous-capitaine, qui lui répète régulièrement que oui, c’est bien lui le meilleur.

 

Suite aux évènements de Pirates premier du nom (assez vite évoqués), le duo se rend chez le gouverneur de Jamaïque pour demander la grâce concernant une de leur camarade condamnée à mort (et s’étant échappé du navire entre-temps, pas folle la guêpe). Reluctant, il accepte d’y réfléchir si Edward Reynolds accomplit un « petit » service pour lui : retrouver un trésor dérobé par l’impératrice pirate chinoise Xiefeng. Et c’est accompagné d’Olivia, seule guerrière compétente à bord et cousine de la condamnée, qu’ils décident d’accepter la mission.

 

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  Olivia, celle qui passe son temps à sauver les fesses des autres...appréciez le rouge à lèvres doré très tendance

 

Vous l’aurez compris, l’histoire est d’un classicisme absolu et frappe du côté des clichés du genre sans broncher. Là où Pirates II se démarque c’est par son humour. Les producteurs ont bien compris que les acteurs de films X (ici toutes de grosses stars du milieu) ne sont absolument pas crédibles dans des rôles sérieux et que les spectateurs leur tomberaient de toute façon dessus en critiquant la pauvreté de leur jeu. Du coup il était essentiel de faire preuve d’autodérision. Et là on peut dire qu’ils y sont allés fort !

 

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Salut moi c'est Maria, je sers à rien mais je suis potentiellement badass

 

Le personnage d’Edward Reynolds est juste monstrueux, pour ne pas dire jouissif (je vous vois venir, attention :p). Toujours en total décalage avec la situation il passe son temps à faire des remarques hilarantes. J’ai en mémoire une scène où on le voit dans la soute d’un bateau avec Jules (la seule avec qui il ne couche pas dans le film, ce qui est assez intéressant pour être souligné et donnerait presque l’impression que des valeurs sur l’amitié sont transmises) et où il se mets tout à coup à déclarer « Je suis une grenouille », là comme ça, sorti de nulle part, avant de faire une crise de panique et puis, une fois calmé, de se pencher vers la bouche de Jules de manière sensuelle pour lui déclamer : « Jules » « Oui ? » « Je dois aller pisser ». L’acteur qui interprète ce rôle, Evan Stone, est assez démentiel dans son jeu de mimiques et sa capacité à se montrer « over the top » en toutes occasions (il parait que même dans les scènes de sexe il dit des trucs marrants, vous m’excuserez de ne pas avoir pu vérifier :p). Je vous mets un extrait ci-dessous (totalement safe for work) pour que vous puissiez vous faire une idée de la chose.

 

 

  Dans son costume il a comme un faux air de Gérard Depardieu je trouve. 

 

 

C’est un peu LE grand ressort comique du film. Et à juste titre. J’aime beaucoup quand, tout au début, il fait office de narrateur et te raconte le plus sérieusement du monde que l’équipage est très enthousiaste à l’idée de s’entrainer avec Jules (ils sont en fait très occupés à mater son décolleté) ou se fait « soigner » par la petite chinoise qui grâce à ses techniques bouddhistes parvient à relâcher les tensions des hommes un peu trop stressés (on ne précisera pas comment). Mais il n’est pas le seul, on compte au rang des protagonistes loufoques Oxford, le « majordome » à la voix pompeuse et aux manières raffinées ou l’arménien fortuné et sa passion dévorante pour l’or. Sans compter que Steven St. Croix, qui joue le rôle de Marco, visiblement présent dans le premier Pirates et qui se retrouve obligé de se marier avec sa partenaire d’un soir (j’ai envie de dire lol), a des expressions faciales purement fantastiques. Le contrecoup c’est que les autres personnages paraissent un peu trop sérieux en comparaison, mais en y réfléchissant bien ils ne sont pas plus ridicules que certains acteurs professionnels.

 

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En conclusion, Pirates II : Stagnetti’s Revenge est un divertissement à prendre vraiment au second degré, comme une bonne tranche de déconade à voir avec des amis (et amies) et avec du pop-corn. Ce que devrait être la plupart des virées au cinéma en fait…

 

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Ce qui est particulièrement intéressant avec cet exemple c’est qu’il nous montre que, tandis que les films grand public se « sexualisent » de plus en plus (vas-y que je te rajoute une scène de douche, vas-y que je te fous un plan sein, etc, etc), les productions adultes prennent ici le chemin inverse en essayant de camoufler leur contenu pornographique pour attirer davantage le consommateur. Et, comme je l’ai dis dans un certain article, vu que les animes ont aussi tendance à s’ecchi-ser de plus en plus, il serait une bonne idée que de voir un hentai marcher dans les traces de la série des Pirates et nous proposer une expérience similaire. Il y a peu de chance que cela se produise mais, après tout, pourquoi pas ?

 


 

Les plus perspicaces d'entre vous auront sûrement remarqué un léger changement dans la colonne de droite puisqu'elle contient à présent un mini-calendrier des OSTs dont j'attends la sortie. Je l'ai surtout mis là pour me servir de pense-bête et ne rien louper en fait. Mais ça peut peut-être aussi servir aux mélomanes de service, qui sait. En tout cas je le modifirai souvent je pense. Rien que pour février et mars il y a une foule de CDs alors que pour décembre je n'attendais que deux OSTs et qu'il n'y avait rien en novembre ou presque. Enfin, on ne va pas s'en plaindre, hein...

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 23:30

Lors de mon dernier dossier sur l’évolution des animes ecchi, j’ai remarqué que la discussion avait pas mal dérivé du côté des délires incestueux à la Kiss X Sis et quelle n’a pas été ma surprise en arpentant l’Internet de ne pas trouver d’analyse à ce sujet alors qu’il me semble assez présent dans la japanimation. Comme on n’est jamais mieux servi que par soi-même, eh bien je m’y colle !

 

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L’inceste étant considéré comme un tabou universel, il est normal qu’il déchaîne l’imagination. Toutes les cultures ont une vision différente de ce phénomène (la notion de famille varie pas mal) mais le prohibent d’une manière ou d’une autre. Pour certains anthropologues (comme Claude Levi-Strauss) c’est surtout une manière de dire : « Donne ta sœur en mariage à ton voisin » (merci Wikipédia pour cette belle citation). Un tel interdit ne peut que nourrir la mythologie, qu’elle soit grecque ou égyptienne, qui voit fleurir bon nombre de relations Zeus/Héra ou Isis/Osiris, puis la littérature et enfin le cinéma. Et une fois dans les mains de nos amis japonais, qu’est-ce que ça donne ? Réponse : de la facilité, beaucoup de facilité.

 

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Jeu : parmis ces 12 personnes, seules 2 ne sont pas soeurs (mais se taperont le héros quand même), sauras-tu les retrouver ? (thanks à Phatkap dont je pique honteusement les images)

 

Je ne sais pas si vous l’aviez remarqué avant (je suppose que oui) mais ce qui fonctionne très, mais alors très bien dans les histoires d’amour, c’est quand la dite histoire est impossible. La lutte de deux personnes amoureuses qui ne peuvent se rejoindre à cause de la famille, du destin, ou d’un passé torturé qui hante les protagonistes, voilà ce qui fait recette. S’ils finissent enfin ensemble après moult aventures, alors c’est un happy end, et dans le cas contraire c’est une fin tragique. Parce qu’une histoire d’amour trop facile se fait le reflet de la vie de tous les jours, on a toujours besoin du syndrome Roméo et Juliette pour pimenter tout ça : voir les amants se déchirer, hurler, s’arracher les cheveux, désespérément, en voulant quand même les voir finir ensemble, voilà le plaisir sadique du spectateur. Mais dès qu’ils sont ensemble, il n’y a plus rien de rigolo, ou presque, d’où l’intérêt de prolonger autant que possible ce plaisir vicieux, parfois de manière très artificielle, parfois avec talent, c’est selon. L’inceste c’est le summum de l’histoire d’amour impossible, l’excuse imparable. Ils s’aiment, ils veulent être ensemble mais leur amour est fortement réprouvé par la morale, voire la loi, donc ils se doivent de résister à leurs pulsions. Leur relation même interdit toute relation ! Si c’est pas ingénieusement diabolique ça quand même… Personnellement je suis plutôt friande de ce genre d’histoires, surtout quand elles sont bien traitées, parce qu’on y trouve à la fois une critique de la société (seulement quand c’est bien traité, hein), le thème des passions à la sauce cartésienne, et un pourcentage de « on s’aime mais on peut pas » (« il est un vampire et pas moi » façon Twilight ou « elle a des chaussettes dépareillées » étant le degré zéro de l’impossibilité) ubuesque. L’inceste c’est la garantie d’un portrait des vices humains encore plus gratiné qu’avec l’adultère.

 

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_Dis Papa, on peut aller faire des choses réprouvées par la morale derrière ce buisson ?

_Chut, pas tout de suite fiston, on nous observe et je n'ai pas très envie de finir en taule tout de suite tu vois. Retiens-toi deux minutes, tu veux ?

 

Dans n’importe quel anime harem lambda, vous trouverez un soupçon d’inceste. Quelques fois de manière innocente, quelques fois beaucoup moins. Car tout bon héros de harem a une petite sœur ultra canon qui l’allume (ou pas), c’est connu. Double bonus si c’est une loli. Il ne finira jamais avec elle à la fin de l’anime (morale oblige), par contre dans les divers doujins pornographiques dérivés c’est une autre histoire (le nombre de fois où Rito de To-Love-Ru se tape Mikan ou Lelouch de Code Geass Nunnaly est juste effrayant)…

 

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Pourquoi cet intérêt pour un tel tabou dans la japanimation pourrait-on se demander (du côté des scénaristes je veux dire). Mon hypothèse est la suivante : parce que c’est moins compliqué à imaginer en terme de scénario. Nous sommes dans une série, il y a un héros et pleins de haremettes. Comment justifier que toutes ces séduisantes nanas en pincent pour un looser invétéré ? Il faut bien trouver une explication, même minimale. Et quoi de mieux que de ressortir le bon vieux couple « amie d’enfance/petite sœur » ? L’amie d’enfance comme la petite sœur vit avec le héros depuis tellement longtemps qu’elle ne peut qu’être tombée amoureuse de lui à force de le côtoyer, il n’y a donc pas besoin de détailler ses sentiments avec profondeur, tout est déjà dit dans le titre. Mieux, on peut profiter du filon jusqu’à la moelle en faisant deux amies d’enfance ou deux sœurs par exemple, ce qui entraînera fatalement une lutte acharnée et donc des éléments hautement comiques à base de concours de cuisine (un classique) ou de jardinage. Et en plus le côté incestueux de la sœur fait immédiatement découler du drame, des rebondissements de situations incroyables (« En fait on est pas vraiment frère et sœur toi et moi » aka l’excuse la plus foireuse de tous les temps). Pourquoi se casser la tête à écrire un scénario quand on en a déjà un tout prêt à l’emploi ?

 

C’est encore plus flagrant quand l’anime en question est un peu ecchi, voire hentai. L’attirance hommes-femmes n’étant probablement pas le sujet de prédilection de certains scénaristes japonais, on a le droit à des facilités souvent…perturbantes. Quelques brefs (et mauvais) exemples :

 

Twincest-01.jpg

 

Kiss X Sis (il fallait bien que je le place celui-là depuis le temps) est l’exemple même du scénario tellement bien rôdé qu’il se mord la queue. On a un mec paumé qui vit depuis sa tendre enfance avec ses sœurs MAIS qui ne sont pas ses vraies sœurs. Du coup, elles sont forcément tombées amoureuses de lui et on peut jouer à loisir sur la carte sensible « J’te baiserai bien toi, joli morceau de viande » « Han mais non, on peut pas, on est de la même famille quand même » « Allez babe, et je te fais ta position favorite » « J’arrive tout de suite ! ». Les élèves les plus attentifs auront notés que le bonhomme a deux sœurs DONC deux rivales aux caractères forcément opposés. Ajoutez à cela qu’elles sont jumelles et hop, ça y est, vous pouvez vous croiser les doigts de pieds en éventail, vous avez X chapitres qui sont déjà écrits rien qu’en exploitant ce simple postulat de base. Tellement ingénieux que ça me fait peur...

 

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Ane to Boin et Kono mama ja Ane to SEX Shiteshimau!? sont deux eroges avec un postulat semblable : le héros a une douzaine de soeurs (bon d‘accord, une dizaine). Mais aucune n’est reliée à lui par le sang. D’ailleurs aucune n’est reliée à une autre apparemment…la mère devait répondre à un pari stupide (cap de faire 10 gosses avec un an d’intervalle à chaque fois et qu’aucun ne soit du même père ?). La suite coule de source. Pourquoi le héros se casserait-il la tête à aller séduire une étrangère et prendre donc le risque de se prendre un râteau quand il peut rester pépère chez lui devant sa console et se taper la première sœur qui passe dans le couloir ? On sent bien que le string qui sert de scénario a été pensé spécialement pour des otakus avec cette crainte du monde extérieur prédominante.

 

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Oh que c'est mignon...WAIT WHAT ?

 

Papa to Kiss in the Dark, le seul représentant yaoi de cette magnifique logorrhée, touche encore plus loin dans l’absurde et le gore puisque cette fois c’est de son père que le héros est amoureux. Oubliez tout de suite construire des histoires et des émotions, nous atteignons ici le paroxysme de la facilité. Mira est le jouet sexuel de son papounet depuis son plus jeune âge et le pire c’est qu’il en redemande et rêve d’être « la femme de papa ». Quand on lui dit que la bizarrerie de leur différence d’âge signifie peut être qu’il y a arnaque et que ce n’est pas son père, Mira a une réponse infaillible « Sur le triple problème de la pédophilie, de l’homosexualité et de l’inceste, il en restera toujours deux ». Des dialogues succulents « Papa a faim ! » « Allons au restaurant... » « Non, papa préfère rester à la maison, son plat préféré est juste ici ! » et un surjouement constant soupoudrent le tout d’un effet vomitif des plus réussis.

 

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Oh que c'est mign...MAIS...MAIS...WHAT ?

 

Immoral Sisters a une première saison plutôt réussie (à l’échelle d’un hentai de base, je veux dire) mais sa suite…oh mon dieu, quelle embrouille ! Genre t'as le mari impuissant qui revient et en fait il veut se faire sa fille mais en fait c'est pas sa fille, et c'est pas son père et l'autre fille non plus c'est pas sa fille, et la mère en fait c'est pas la mère non plus et...what ? Il en faut des excuses pour mettre en scène des orgies familiales de nos jours.

 

Whatever-02.jpg

 

On sent que l’inceste est un immense filon mais que l’ombre de la morale plane encore au dessus des scénaristes qui rusent à chaque fois pour nous sortir des familles bizarres qui ne sont pas des familles mais si quand même mais en fait non m’enfin si un peu quand même. Et je passe sous silence l’inceste « spirituel » avec tous ces personnages qui se comportent en petites soeurs (à grand renfort d’onii-chan le plus souvent) juste pour le fantasme des spectateurs (la loli aux cheveux roses de Mai Hime quelqu’un ?) parce que sinon on n’est pas couchés…Mais tant qu’à y aller, autant y aller franchement. Tant qu’il s’agira du domaine de la fiction, je ne vois pas pourquoi ils se gêneraient, vu que l’usage de fluides et autres tentaculeries deviennent monnaie courante (même en dehors du hentai, cf dossier précédent). A quand un inceste qui ne ferait pas semblant d’en être un ?

 

Comme dirait Pierre Dac dans sa parodie de Phèdre :

 

HIPPOLYTE
Ciel ! Qu'est-ce que j'entends? Madame oubliez-vous
Que Thésée est mon père et qu'il est votre époux?

PHÈDRE
C'qui fait que j'suis ta mer', c'est pour ça qu'tu t'tortilles ?
Ben comm' ça tout s'passera honnêtement en famille.

 

Et puis surtout, à quand des animes exploitant des histoires d’amour (ou de cul) qui cesseraient de rationaliser les sentiments en les justifiant de manière parodique façon « J’ai glissé dans les escaliers, il m’a rattrapé, depuis je suis trop en big love tu vois » (rajouter « Et pour le remercier je lui ai proposé de me prendre en levrette » dans le cas d’un hentai) ?  Heureusement qu’il existe encore des exceptions à cette tendance. Koi Kaze, par exemple, est une des seules oeuvres à ma connaissance qui traite le sujet de l’inceste avec pudeur et de manière fouillée. Mais c’est un cas plutôt isolé en fin de compte…

 

Koi-Kaze.jpg

 

En conclusion, je dirais, qu’à mes yeux le succès de l’inceste dans l’univers de la japanimation n’est pas tant une histoire de fantasme que de facilité. Chaque fille présente dans un harem lambda doit de toutes façons représenter un fantasme (la prof sexy, la petite soeur, l’amie d’enfance qui sait super bien cuisiner, la délurée à gros seins, la cooldere à lunettes, la tsundere armée de zettai ryouiki) et je ne vois l’inceste que comme un fantasme parmi d’autres. Ce qui m’inquiète, c’est surtout l’immense gâchis que l’on fait de ce thème en usant et abusant de ses causes et conséquences pour éviter de décrire la passion amoureuse dans un anime. Dans la vraie vie, on ne tombe pas amoureuse de son frère juste parce que c’est son frère, ni d’un garçon parce qu’il nous a surpris en petite culotte ou qu’il a eut la suprême amabilité de ramasser notre fourchette tombée par terre à la cantine : ça peut être le début d’une grande histoire, mais ce n’est qu’un début, l’imagination doit normalement prendre la suite et agrandir cette idée, pas la tuer dans l’oeuf et dire « Bon ça y est, j’ai amorcé la première rencontre entre les protagonistes, ils sont forcément amoureux, j’ai plus besoin de me casser la tête à penser à une évolution. Passons à notre prochain plan sein/culotte… ». C’est aussi là qu’on voit la différence entre un bon anime comique/romantique se passant forcément au lycée et un moins bon : dans un mauvais, on se cantonne aux apparences, à la superficialité, dans une production honnête on essaye d’aller un peu plus loin (et, même si j’utilise surtout ces exemples, ça ne découle pas forcément de l’utilisation abusive de fanservice ou d’ecchi).

 

Twincest-02.jpg

 

Je dérive un peu, voire beaucoup, mais c’est toujours quelque chose qui m’a intrigué que de voir autant de suggestions d’inceste dans les animes (souvent inutiles et inutilisées d’ailleurs) avec cette mode du sister complex poussée à son paroxysme. Si quelqu’un a d’autres théories, je ne suis pas contre =<.

 


 

Pendant ce temps une traduction française de Saya no Uta voit le jour…

 


 

[3615 My Life on] En ce moment j’ai de gros, gros problèmes avec mon ordinateur et sa lente agonie fait que je ne peux plus trop l’utiliser, du coup il va falloir que je trouve une situation de remplacement avant de pouvoir faire de « vrais » articles. C’est donc normal si je mets du temps à répondre ou si je ne suis pas trop disponible, un peu de patience, je fais ce que je peux pour régulariser la situation [3615 My Life off]


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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 11:45

 

Hé non, c’était une feinte, il n’y aura pas d’article aujourd’hui. Ou en tout cas, pas sur La mélancolie d’une otaku. Car il se trouve que demain matin je participe à la semaine thaliste en l’honneur des trois ans du dit forum sur Néant Vert (pour ceux qui ne connaîtraient pas, c’est le site qui est affilié à Thalie). J’ai donc bien préparé un article mais il sera là-bas et je ne pense pas le recopier ici pour la très bonne raison que cela ferait doublon sur Sama qui recense nos deux blogs (et je sais qu’il y a du monde qui vient de là bas). Toutefois s’il y a demande, je pourrais peut être m’arranger =O.

 

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  BANANE \o/ !

 

En attendant, je vais teaser comme un porc. Donc demain, en guise de petit déjeuner, vous aurez le droit à des bananes, à des pâtes, à du yaourt, à du chocolat, à des bananes au chocolat et accessoirement à des bananes. Beaucoup de bananes. Et entre les deux à des gros seins bien moelleux tout juste sortis du four. Mmmmmm, j'en trépigne d'avance . Et tout ça dans la bonne humeur et le lynchage en direct. Je vous souhaite en avance un bon appétit !

 

http://uppix.net/e/2/9/badf59888fb8fa2e847af3bb204ac.gif

  Jeune fille en pleines formes : Venez, y  aura du yaourt pour tout le monde !

 

Prévoyez aussi les lunettes de soleil au cas où, mon petit doigt me dit que votre rétine a de grandes chances de brûler…

 

Edit : L'article se trouve très exactement ici

 


[osef]Je suis absente pour quelques jours (à partir de...oh en fait je suis déjà partie) du coup je ne pourrais probablement pas répondre aux commentaires avant mon retour, vendredi. Mais je compte sur vous pour m'attendre de pied ferme, tomates en main - que dis-je, cailloux en main - prêts à me lapider [/osef]

 

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 23:30

Après une telle coupure dans mon visionnage d’animes (ça fait des mois que j’avance à la vitesse d’un escargot, merci la prépa) je crois qu’il est grand temps de faire un petit bilan, non pas des animes que j’ai vu, adoré et que je conseille, mais bien des animes que je n’ai même pas regardé ou qui ne m'ont pas marqués. Explications.

 

A une époque lointaine, je ne savais pas trop où dénicher de bons animes alors je m’appuyais sur les trailers des DVDs que je possédais et je cherchais des renseignements sur le net sur ces séries là. Et puis de fil en aiguille, je lisais les recommandations menant à des séries similaires et ainsi de suite. Quand certains sites ou blogs revenaient de manière récurrente dans mes recherches, forcément j’avais tendance à aller directement là-bas pour lire tous les articles intéressants et je suivais les liens. Du coup avec le temps je me suis mise à regarder, non plus les blogs en fonction des animes que je cherchais mais bel et bien les animes en fonction de ce que mes blogs favoris conseillaient. Sauf que depuis quelques temps je commence à avoir de plus en plus de mal avec ce qui se passe sur la blogosphère.

 

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Lorsqu’on écrit sur un site de manière récurrente, on finit non seulement par acquérir une identité pour les lecteurs mais aussi une certaine crédibilité. On se dit « Han Machin je connais ses goûts et sa façon de juger, s’il pense que tel truc est bien, il y a de fortes chances que ça me plaise aussi puisque je suis un peu pareil » ou alors « Bidule il est plutôt orienté vers tel truc donc s’il adore tel anime, ça peut effectivement être sympa mais à prendre avec des pincettes ». Et c’est au nom de cette crédibilité plus ou moins importante, que j’ai accordé à certains sites, que je suivais leurs recommandations. C’était simple, tellement simple que je ne me suis longtemps pas posé de questions, trop simple peut être. C’est là que le hype entre en jeu.

 

J’ai une liste d’animes que j’ai envie de voir, mais quelques fois quand Untel sort « Matez ça c’est vraiment trop bien, vous ne le regretterez pas », bah je me jette dessus en laissant un peu de côté ce que je comptais initialement regarder. Sauf qu’au fil du temps j’ai commencé à être de plus en plus déçue. Le truc que je pensais être trop, trop bien de la mort qui tue, eh bah il ne me plaisait pas tellement. Et des fois je pensais des trucs comme  "Han Kannagi, y a pleins de gens qui ont dis que c’était hyper top cool que c’était comme Haruhi et tout, eh bah le temps que je finisse de regarder non seulement plus personne en avait rien à foutre mais en plus je me suis un peu beaucoup fait chier, boh pas trop mais un peu quand même" ou "Umineko tout le monde adorait et tout mais depuis qu'ils se sont mis au VN ils disent que c'est de la merde et que le VN c'est mieux mais moi j'ai pas envie de commencer le VN tout de suite, je vais me recevoir des cailloux sur la tronche =x" ou encore "Rien à foutre, je ferais pas un article spécial Haruhi saison 2, y en a déjà eu une vingtaine ça sert à rien et en plus j'ai pas aimé". C’est toujours le même schéma avec moi en fait. Je vois plein de monde dire que tel anime vaut le coup, je leur accorde de la crédibilité, je laisse en plan Gunslinger Girls et Utena pour la 36e fois dans le mois, mais je suis tellement débordée que le temps que je finisse, ces personnes là parlent déjà d’autre chose et je suis larguée. "Mais si Kannagi c’est trop cool de la mort qui tue, bah pourquoi on en parle plus ?",  "Et si Umineko ça déchire, pourquoi une fois le VN vu ça déchire plus ?". Et on prend les mêmes et on recommence. Comme je m’implique beaucoup plus qu’avant dans la communauté otaku, discuter sur les forums et sur IRC devient parfois délicat quand on a pas vu la merveille du jour ou de la semaine. Alors, grande naïve, je me dis « La prochaine fois, je ne tomberais pas dans le panneau, promis, juré, craché ! » et je replonge direct quand les premières éloges sur le nouvel anime sortent.

 

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Oui, dit comme ça, je suis influençable, mais réfléchissons là-dessus deux minutes. Quand un mec (de préférence plutôt connu sur la toile) présente une série en l’encensant et que dix personnes suivent, qu’on ne parle plus que de ça sur les forums et sur IRC, ben on a envie de mater juste pour pouvoir participer, voire même comprendre, le débat. Résister relève d’un gros travail, non pas de sur soi, mais d’isolement ! Et j’ai justement pris la résolution de me tenir un peu à l’écart de ce bouillonnement afin d’obtenir un meilleur recul et ne plus commencer un anime par obligation mais par plaisir ou envie. D’où ce bilan.

 


 

Automne 2009

 

Seitokai no Ichizon

Abandonné au bout de 1 puis 2 épisodes

 

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Déjà que j’ai eu du mal avec Lucky Star au début (il m’a fallu le revoir une 2e fois avec une culture otak’ bien plus grande pour comprendre et trouver ça pas trop mal), Seitokai no Ichizon commençait déjà pas très bien en me sautant à la gorge. Qu’il n’y ait pas de malentendu, j’aime bien les références otaku, mais j’ai besoin d’un semblant d’histoire autour (oui Lucky Star possède un semblant d’histoire quand même) et là, bien que je les saisisse toutes ou presque, j’ai vraiment eu l’impression de me faire agressée en permanence. Chaque épisode a été un condensé de 25 minutes de références balancées n’importe comment sans aucune cohérence et le reste n’était plus que du fanservice spécial otak’ complètement inutile. Dès le 1e épisode j’ai été tenté au moins une dizaine de fois de fermer la vidéo et de passer à autre chose. Je comptais m’arrêter là mais j’ai entendu tellement d’éloges que je me suis fais violence en me disant « Peut être que ce n’était que le début, qu’après ça ira mieux ». J’ai à peine survécu au 2e épisode. Ce n’est même pas la peine de persévérer, Seitokai no Ichizon, n’est vraiment pas pour moi.

J’en ai quand retiré quelque chose puisque j’y ais vu une sorte d’exposé des attentes d’un otaku et de ce vers quoi la production moderne risquait de basculer (Pourquoi se fouler à faire une histoire quand on peut juste citer les histoires des autres ? Pourquoi se faire chier à donner du relief à un personnage quand on peut le laisser à l'état de stéréotype ambulant ?).

Pourcentage de chance pour que je finisse la série : 17%

 


 

Kûchû Buranko / Trapeze

Sur ma Watchlist

 

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Cet anime là m’avait déjà tapé dans l’œil dans la liste des séries de la saison et je ne sais même plus pourquoi il m’était sorti de la tête. L’article de Sirius l’a heureusement rappelé à ma mémoire. Mais franchement, pourquoi personne n’en a parlé ? Du psychédélique, du WTF, une infirmière sexy, des petites histoires sur des persos déjantés, la renaissance de la Toei, un opening et un ending qui butent, tout ce que j’aime quoi. Et personne n’en parle, même pour en dire du mal. Ben moi je le ferais quand j’aurais fini tiens è__é.

 

Pourcentage de chance pour que je regarde la série : 88 %

 


Kimi ni Todoke

Jamais vu

 

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Han l’héroïne est ma sœur jumelle, elle aussi elle a des cheveux longs dans la gueule et elle fait flipper les gens alors qu’en fait elle mord même pas. Han c’est Mamiko Noto qui double !  Je regarderai peut être mais dans un bon bout de temps =x.

 

Pourcentage de chance pour que je regarde la série : 40%

 

Le reste de la saison ? Rien à dire, j’ai pas vu la première saison de Darker than Black, Kobato ce sera pour plus tard et le reste je m’en fiche un peu…

 



Hiver 2009 – 2010

 

Seikon no Qwaser

En cours


Seikon-no-Qwaser.jpg
La raison pour laquelle j’ai voulu regarder Seikon no Qwaser est un grand mystère. Il y a longtemps de ça, j’avais reçu une publicité avec un bout du manga et j’avais cru comprendre que c’était le même auteur que pour Mai Hime et Mai Otome. Et puis j’ai regardé le 1e épisode de l’anime pour le délire, je comptais abandonner aussitôt. Sauf que j’ai eu la mauvaise idée de lire les 2 premiers tomes du manga. Et ils étaient bons. L’histoire m’a beaucoup plût, il y avait de l’action, un peu d’ecchi mais pas trop, et certains personnages avaient la classe. Alors j’ai réalisé le massacre qu’était l’anime et dans le même temps…j’ai voulu poursuivre l’aventure dans l’espoir surréaliste de voir les choses s’améliorer. En plus y avait pleins de seiyuus connues (moitié du casting d’Haruhi et de K-ON, est-ce un signe ?) et un ending qui bute. Je suis faible, je suis damnée, je regarde une horreur où un gosse de même pas 14 ans tète les obus des demoiselles opulentes, où une loli se fait…euh voilà, par une masochiste en rut et aime ça, où la cruche de service possède une poitrine encore plus imposante que Catleya de Queen’s Blade (naoooooooon). Dieu, pardonne mes péchés, je vais continuer jusqu’au bout.

 


Ôkamikakushi

En cours

 

Okami-Kakushi.jpg


Le seul truc qui me plaisait vraiment cette saison : opening et ending signé Yuki Kajiura, chara-design de Peach-Pitt et scénario de 7th Expansion, une histoire fantastique et mystérieuse, les ingrédients étaient là. Après le début ne m’a pas forcément convaincue (flinguez moi Isuzu bordel) mais je regarderai jusqu’au bout parce que j’aime bien quand même, n’en déplaise à ceux qui jugent qu’il ne s’agit que d’un « Umineko no naku koro ni du pauvre » au bout d’un épisode…

 


Dance in the Vampire Bund

Jamais vu

 

Vampire-Bund.jpg


Je ne comprends pas trop pourquoi tout le monde s’est jeté sur cet anime cette saison. Certes il est produit par Shaft mais ce n’est pas une raison valable pour moi ; Shaft peut faire des trucs très biens comme des beaucoup moins biens. Rien que le retour du double fantasme vampire « Twilight l’a montré, il n’y a vraiment pas assez d’histoires de vampire, il en faut encore au moins une demi douzaine de plus, le filon n’est pas encore mort ! » et loli « Ahah, même pas besoin de ruser en disant qu’elle a eu des problèmes de croissance cette fois, l’excuse est toute trouvée, la fille a été mordue quand elle était gosse du coup elle a un corps âgé de 5 ou 8 ans et en vrai elle a trop des millénaires derrière elle, donc c’est légal…bonus si elle est fan de SM ou de bondage ou qu’elle se trimballe les tétons à l’air » me tient à distance. Je ne compte pas regarder, je sais bien que ce n’est pas ma tasse de thé les histoires de vampirette.

 

Pourcentage de chance pour que je regarde la série : 15%

 


So-Ra-No-Wo-To

Jamais vu

 

Sora-no-woto.jpg

Rien à dire non plus en fait, l’histoire ne m’intéresse pas du tout. Je compte faire comme K-ON en fait, c’est à dire ne pas le regarder parce que je me sens forcée de le faire. Parce que c’est quasiment obligé de ne pas aimer si je ne regarde pas par envie =O. Je suis certaine que si j’avais vu K-ON j’aurais détesté et j’aurais craché dessus, donc ça ne servait à rien de tester quelque chose qui a de grandes chances de me déplaire. Là c’est pareil. Et puis je suis contente que Kalafina se soit fait connaître par l’opening, plutôt agréable aux yeux, mais par rapport à ses autres titres, celui là est vraiment un des plus moches/fades pour moi =x. Rendez nous Oblivious, Sprinter et Progressive !

 

(D'ailleurs dans le même registre que Trapeze je trouve presque scandaleux l'absence de billets sur les films Kara no Kyoukai, je me demande si je ne devrais pas m'y atteler parce que bon c'était quand même quelque chose d'assez extra !)

 

Pourcentage de chance pour que je regarde la série : 22%

 


Chu-bra

Abandonné au bout d’un épisode

 

Chu-Bra.jpg

Encore une horreur bourrée de fanservice. Une cruche COLLEGIENNE (car c'est bien connu, au collège on s'habille avec une lingerie sexy pour séduire ses petites camarades dans les vestiaires, mouhahaha) aime les sous-vêtements donc elle déshabille tout le monde et on a le droit à du yuri gratis et à des tétons qui parlent, yeaaaaaah. Non vraiment y a mieux pour se lobotomiser le cerveau…

 

Pourcentage de chance pour que je finisse la série : 3%

 


Ladies versus Butlers

Jamais vu

 

Ladies-vs-Butlers.jpgJ'ai pas trouvé plus soft comme image, sinon c'était ça et euh...voilà =x

 

J’ai mes limites niveau ecchi poussé à l’extrême et j’avoue que pour ce qui est de Ladies versus Butlers, je me contente des images les plus « évocatrices » via Sankaku Complex, ça m’évite de me farcir l’absence d’histoire et de me frapper la tête contre les murs comme certaines personnes :p.

 

Pourcentage de chance pour que je regarde la série : 9%

 



Baka to Test to Shôkanjû

Jamais vu

 

Baka-to-Test-to-Shoukanjuu.jpg

Parait que c’est le meilleur anime de la saison, qu’il est trop über mega cool…Je compte regarder autre chose en attendant et si c’est vraiment bien, alors je m’y mettrais plus tard.

 

Pourcentage de chance pour que je regarde la série : ???

 

Le reste de la saison ? M’intéresse pas vraiment. Edit : Et pour regarder Durara, j'attends d'abord d'entamer Baccano.

 


 

Voilà, l’article peut paraître inutile mais j’en avais vraiment assez de me faire avoir par le coup du hype et c’est super difficile de résister (Quoi ? Tu n’as pas vu Bakemonogatari mais il faut absolument ! Et Durara aussi et… Non stop, on verra plus tard). Je ne sais pas si vous vous êtes reconnus dans cette propension à suivre des animes pour de mauvaises raisons, je trouve que c’est vraiment symptomatique de l’époque. Après ça ne veut pas dire qu’il n’y a rien de bien en ce moment à regarder, juste que je trouve que les blogeurs passent plus de temps à écrire leurs impressions sur un échantillon de nouveautés qu’à vraiment approfondir leur analyse en regardant les séries en entier. Pour savoir si So-Ra-No-Wo-To ou Ôkamikakushi sont de bonnes séries, ce n’est pas sur le premier épisode qu’il faut juger…

 

Evidemment, inutile de préciser que de faire un bilan sur des choses qu’on n’a pas regardé ou presque est totalement ironique et décalé de ma part =p.

 

Je vais probablement faire une autre review sur une série d’OAVs un peu ancienne dans les jours prochains avant de revenir à plus moderne (je pensais à Alien Nine).

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24 janvier 2010 7 24 /01 /janvier /2010 04:03

Pour la première fois depuis longtemps, je vais me hasarder à faire un article un peu fourre-tout sur les bords =x.

 

Déjà je commence par le plus relou en m’excusant pour mon manque de réactivité récent. Il se pourrait que ça se prolonge, voire que ça soit définitif. C’est un peu le bordel en ce moment dans ma vie grâce à la prépa, cette magnifique machine à détruire mes rêves. Si le cœur m’en dit je ferais peut être un pavé 3615 My Life pour grogner sur mon méchant prof principal –oh qu’il est méchant- et sur la pression qu’il nous met actuellement (c’est la purge, la chasse aux sorcières, sortez les cahiers d’Histoire). Enfin bref, pour l’instant rien d’alarmant, je veille au grain, mais il risque fort d’y avoir des changements sur le blog à partir de fin février/début mars. L’avenir nous dira s’ils seront bons ou mauvais…

 

gun.jpg

 


 

3615 My Life mis à part, j’en reviens à ce que j’ai dis la dernière fois. A la base, le Parti Gentil c’était un délire pur et simple. J’ai jamais eu l’intention de faire quoi que ce soit sinon dédramatiser la situation. Les animes sont pour moi un loisir et franchement, je ne vois pas l’utilité d’en faire toute une montagne. Alors quand je vois du DRAMA et du ANIME IS SERIOUS BUSINESS, ben, je ris un bon coup et je fais, à défaut d’un autre drama ou de sermon moralisateur, la zouave .

Mais maintenant qu’on est là et que des gens ont été assez dingues pour postuler (même moi j’y croyais pas), j’ai fais le tri. Bon par contre j’ai trouvé que ça serait con d’en laisser sur le carreau (c’est pas comme si c’était un truc sérieux) alors j’ai pris tous le monde mais avec des grades différents (notez l’effort d’imagination)  :

 

Grade Orange Rouillée

Faf

iMat

Jack

Kaïl

Katua

Natth

 

Grade ARithmétique Gentille Et Naturellement Tendencieuse

Caziro

Exelen

Gemini

Ion_Negatif

Rukawa

 

Grade Berlingot Rouge Ozone Ne pouvant rivaliser avec Zorro En slip

Acanthe

Amo

Corti

Deuz

Nemotaku

X4713R

 

Vous avez tous gagnés des fraises tagada et le droit de faire une ronde dans un vaste pré. Et après on ira tous trucider des chiots et on les mangera devant une bonne bière à base d’ailes de fées. Un truc convivial quoi. Et sinon, quand j’aurais le temps je referais ma blogroll pour mettre de zolies images qui montreront combien je prends soin des suicidaires gentils gentils gens qui se présentent chez moi. A noter qu’à présent, comme dans le jeu Soviet System, vous pouvez très bien faire des coups de putes en série pour devenir le Secrétaire Général du Parti à ma place (n’étant pas une leader née, je passerai mon tour avec joie).

 


 

Et maintenant passons à du sérieux, du lourd, du costaud, du mastoc. Je veux bien sûr parler de mon jeu vidéo coup de cœur de l’année. Plus fort que Bayonetta, plus fort que Final Fantasy XIII, avec une musique endiablée, des graphismes à couper le souffle et un gameplay digne d’un manchot  d’un génie, je veux bien sûr parler de Barney. Oui, Barney le dinosaure aux pouvoirs magiques de la mort qui tue et qui s’en va sauver le monde  faire des câlins aux enfants avec un regard plus glauque que celui d’un pédophile. Brr… Déconseillé aux cardiaques et aux petites natures.

 

 

 

 

 

 

 

Un grand merci à Jack pour m’avoir violé le cerveau fait découvrir cette merveille. Ah, et je crois que je devais dire autre chose…

 

Helia dit :

Au fait je voulais te demander

Tu comptes vraiment faire un billet sur Barney ?

J'ai envie d'en parler :3

Jack dit :

Comme je suis gentil, je vais te laisser en parler, mais faudra que tu dises que je t'ai demandé d'en faire une mascotte et que tu as refusé xD

Helia dit :

Je comptais te mentionner de toutes façons

Mais comment ça en faire une mascotte ?

Tu veux que je dise quoi =O ?

Jack dit :

Ben juste que je voulais l'inclure dans les mascottes du PG, mais que tu préférais les bisounours et les télétubbies car barney est trop anxiogène xD

 

Je confirme, il est vraiment trop anxiogène, pire que les Teletubbies (qui prennent déjà les gamins pour des neuneus), il va me poursuivre dans mes cauchemars. Barney, précurseur de tous les free-huggers ?

 

 



La prochaine fois, retour des reviews avec une série d'OAVs que j'aime beaucoup et, si je l'ai fini, d'un eroge fort prometteur au nom délicieux.

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14 janvier 2010 4 14 /01 /janvier /2010 03:00

Banniere-PG--blanc-.jpg

 

En ce moment c’est encore la guerre ( jeu de mots pourri) entre les otakus. Enfin guerre est un bien grand mot. Des débats c’est pas ça qui manque dans notre blogosphère bien-aimée. Au début c’est « rigolo », on se poste devant l’article-troll du moment et on regarde un paquet de pop-corn à la main. Mais bizarrement dès le deuxième (ou troisième ou cinquième, peu importe) commentaire, y a comme un sentiment de lassitude et d’écoeurement. C’est même pas drôle, c’est juste déprimant (et Dieu sait combien on n’a pas besoin de ça pour se pourrir sa journée).

 

C’est encore la guerre, disais-je, un combat sanglant, épique et grandiose entre deux factions lutant jusqu’à la mort è____é (moi, exagérer ?). Dans ce genre de lutte il faut toujours savoir se positionner, manque de bol, j’aime pas devoir me ranger dans un « camp ». J’ai toujours été difficile à cataloguer et j’avoue que me retrouver coincée dans une catégorie étroite et ridicule m’a toujours fort déplu. Là c’est pareil. Je suis du genre « Choisir entre deux extrêmes ? Pourquoi faire ? Autant prendre ce qu’il y a de bien des deux côtés et laisser tout ce qui est pourri ». Alors j’ai eu une idée absolument géniale et d’une logique à toute épreuve : constituer un courant modéré. Et ça serait même un parti dans la politique otakiste (parce que là, regarder des animes n’est même plus un loisir, c’est une politique !) : le PG, le Parti Gentil.

 

 

 

 

Et ça servirait à quoi le P-truc ?

A rien et c’est ça qui fait toute son utilité \o/. Le PG, tout comme l’art, existe pour lui-même !

 

Non sincèrement…

Revendiquer son appartenance au Parti Gentil c’est revendiquer son pacifisme et donc bénéficier d’une sorte d’alliance intergalactique entre tous les Gentils Partisans, d’un soutien moral (et pas financier non) et d’une bannière adorable à base de Bisounours.

 

Explique, bordel !

C’est très simple. Pour postuler au Parti Gentil il suffit de soumettre sa candidature dans les commentaires, un de nos huissiers examinera aussitôt votre dossier et déterminera ou non de votre acceptation.

 

 

Il faut bien sûr réunir un certain nombre de conditions. Si vous réussissez - j’hésite encore à vous faire passer un examen de haute voltige en vous propulsant sur 4chan ou Sankaku Complex dans un article/post particulièrement trollesque pour faire vos preuves mais si c’était le cas, ce ne serait plus un Parti Gentil - si vous réussissez donc, moi et les autres membres (si des gens assez dingues pour se proposer me rejoignent) nous forcerons à visiter régulièrement votre site/blog si vous en avez un et à essayer de le faire vivre (sans pour autant vous lécher le derrière hein, faut pas déconner, c’est pas le Parti Sœur Thérèse non plus). Sinon Game Over, Try Again. A noter qu’une fois le Parti formé, il y aura des célébrations, les seuls moments de l’année où on DOIT être sadique et donc arracher leurs oreilles aux connards qui écoutent de la musique tout fort dans la rue, faire bouffer leur poudre aux pouffes qui se regroupent par douzaine dans les toilettes pour se maquiller alors que toi t’as juste envie de pisser ou jouer au foot avec les crâne des chieurs qui à force de faire des bises à trouze milles personnes te bouchent le couloir quand tu veux aller en cours. Bref, que de réjouissances !

 

PG2.jpg

 

Manifeste du Parti Gentil (qui se complètera au fur et à mesure)

  • Tout membre du PG possédant un blog se doit d’écrire des articles gentils : il peut décrire sa passion du moment mais de manière gentille (pas de « C tro bien, lol », argumentez), il peut enfoncer sa Némésis du moment mais de manière gentille (pas de « C’la merde, lol », argumentez), il peut faire des classements totalement subjectifs mais en répondant gentiment à ceux qui veulent y mettre autre chose. Chaque ressenti est donc modérément modéré, dans le pur esprit du Parti.
  • Lorsqu’un membre du PG écrit un commentaire sur un site il doit absolument garder son sang-froid et rester aimable QUOI QU’IL ARRIVE, même dans le froid, dans la faim, sous une pluie d’injures, toujours rester gentil et modéré (pas de troll vaseux).
  • De par sa nature de Parti modéré, le PG demande à ses membres de respecter les goûts et les avis des autres, voire même d’essayer de les comprendre. Le cannibalisme et la torture sont des hobbys comme les autres !
  • Une grande capacité d’autodérision est requise pour pouvoir entrer dans les strates supérieures du Parti. Risque même d’être obligatoire partout sous peu.
  • Il est également très important, sinon primordial de savoir prendre du recul avec tout ce que l’on voit ou entend. Manquer de recul c’est faire preuve de PASSION (cf commentaires), donc d’aveuglement et ceci est donc considéré comme un handicap.
  • Par pur esprit camaraderie tout membre du PG se doit de se préoccuper régulièrement (selon ses possibilités) de ses concitoyens même si ses visites se réduisent au strict minimum. Il est strictement interdit de leur lécher les pieds ou de les flatter pour avoir double ration de frites.
  • EDIT : Lors de la rédaction d'articles, il faut être gentil avec le gentil lecteur et ne pas lui spoiler méchament la gueule. Qui sait ? Peut être avait-il vraiment envie de se préserver un peu de suspens. Spoiler comme un porc à tort et à travers peut être considéré comme un handicap pour l'entrée au Parti, faites-y attention.

 

Et enfin le plus important :

  • Tout membre du PG se doit être fan des Bisounours, des Teletubbies, des Barbapapa ou de Babar (il est également possible d’en rajouter). IL EST STRICTEMENT INTERDIT DE CRITIQUER CES EMBLEMES. Toute réflexion à l’encontre de ces personnages sera considéré comme crime contre l’humanité et puni de flagellation.

PG1.jpg

 

Voilà. Le peuple a parlé. Rejoignez-nous sans tarder au Parti Gentil pour un monde meilleur rempli de bonheur, de sucettes à la fraise, de caramel, de bisous et de massacres hebdomadaires sur fond de musique enjouée. Au Parti Gentil, on ne troll pas, on ne se bat pas ; non, au Parti Gentil on prend du plaisir à regarder des animes/mangas, à jouer à des jeux vidéos/visuals novels ou à se lobotomiser le cerveau, on vit simplement et on génocide les Schtroumpfs par saute d’humeur.

 

Parti Gentil : Et Barbapapa créa le monde

 

 


 

 EDIT : Les qualités du membre du Parti Gentil parfait par Natth :

 

- Erudit : Le mot est un peu fort, car je ne pense pas qu'il faille maîtriser énormément de connaissances pour débattre intelligemment. Mais il y a une nuance entre émettre une opinion sur un sujet qu'on maîtrise au moins un peu et débiter des âneries parce qu'on tient absolument à parler d'un sujet sur lequel on ne connaît rien (ou presque). De même, le "C tro bien / C tro nul" me paraît surtout trop limité pour un débat. On pourrait aussi ajouter que la maîtrise d'un certain nombre de connaissances permet de découvrir de nouvelles choses, de voir des parallèles avec les centres d'intérêt des autres... Cependant, les connaissances ne suffisent pas.

- Aussi objectif que possible : Cela n'empêche pas de faire preuve de subjectivité (les goûts et les couleurs, tout ça...). Mais on peut très bien adorer quelque chose (j'adore le jeu et le manga Gakuen Heaven) et connaître ses défauts (mais le gameplay du jeu est proche du zéro et le scénario de l'ensemble va de faible à inexistant). Maintenant, si une oeuvre qu'on adore est objectivement géniale, on peut aussi l'affirmer avec force :P. Ou reconnaître les qualités d'une oeuvre que l'on n'aime pas, et ainsi de suite... En matière d'objectivité, je classerais aussi la capacité de recul, du style "ce n'est pas vraiment important, ce ne sont que des mangas/animes" et surtout "je pense que c'est vrai, j'estime en avoir la preuve, mais je dois rester ouvert parce que je peux me tromper".

- Poli : Eviter d'arroser de gros mots son interlocuteur et ses idées.

- Honnête intellectuellement : Pour moi, s'attaquer à la tournure d'esprit / l'appartenance à un groupe social / le sexe / le physique... de son interlocuteur pour mettre en doute la validité de son avis est un procédé rhétorique fortement malhonnête du point de vue intellectuel. En plus, cela finit dans 90% des cas en hors-sujet. Je rajouterais l'importance d'écouter TOUTES les idées de son adversaire et, si on veut y répondre, de ne pas ignorer les éléments qui nous dérangent. Je dirais aussi que, si on n'est pas convaincu par une argumentation, il ne faut hésiter à le reconnaître. Se ranger à l'avis d'untel parce que ce sera bien vu, parce qu'on ne veut pas se disputer... n'est pas très honnête. Si le débat s'envenime au point qu'il devient pénible de le suivre, mieux vaut cesser de répondre plutôt que d'acquiescer à quelque chose qui nous semble faux.

 


 

Liste des membres potentiels :   (dossiers en cours d'analyse par notre commission  spéciale constituée d'éléphants)

 

  • Ion_Negatif
  • iMat (quand il reviendra de son entrainement dans les montagnes ?)
  • Rukawa
  • X4713R
  • Gemini
  • Jack
  • Natth
  • Elender
  • Kaïl
  • Katua
  • Caziro
  • Acanthe
  • Deuz
  • Corti
  • Faf
  • Exelen
  • Amo
  • Nemotaku
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24 décembre 2009 4 24 /12 /décembre /2009 20:05

Bon au moment où j’écris je pars dans même pas une demi-heure donc l'article est un peu bâclé et j'ai pas eu le temps de finir la colorisation. Je m’en excuse d’avance. Mais fallait bien un petit cadeau de Noël quand même !

 

http://img707.imageshack.us/img707/9599/noel001.jpghttp://img199.imageshack.us/img199/2725/noel002.jpghttp://img687.imageshack.us/img687/8576/noel003.jpghttp://img97.imageshack.us/img97/3880/noel004.jpghttp://img63.imageshack.us/img63/219/noel005.jpghttp://img694.imageshack.us/img694/6119/mirukunoel.jpghttp://img7.imageshack.us/img7/2038/noel007.jpghttp://img687.imageshack.us/img687/6263/noel008.jpg


 

J’accueille donc une deuxième mascotte : Kurumi =D (par contre je m’excuse, j’avais la flemme de lui dessiner un bas) :

 

http://img687.imageshack.us/img687/5182/kuruminoel.jpg

 

Pour l’instant je n’en dis pas plus sinon que c’est la cousine de Miruku, que c’est une cooldere, et que suite à une malformation elle est née « demi-vache ». C’est mon cadeau de Nawel. Et qu’est-ce qu’elle vient faire là ? Comme Miruku, elle aura un rôle plus tard dans la gestion du blog mais je n’en dis pas plus, tout cela relève du projet ultra-secret que je révélerai en février. En attendant, pour se mettre dans l'ambiance  :

 

 

Joyeuses fêtes à tous et à toutes et particulièrement à ceux qui, comme moi en ce moment (je suppose) sont coincés dans des réunions de famille bien relous .

 

 

 

 

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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 22:23

\!/Attention risques de spoils \!/

 



Kämpfer épisode 1 à 7

Avis général :Yuri Powaaaa


Senou Natsuru est un mec tout ce qu'il y a de plus ordinaire, blablabla, amoureux de la belle Sakura Kaede, idole de son école, blablabla, cliché, blablabla. Un soir, il a une « petite » surprise : la peluche bizarre que lui avait offert Kaede (elle en offre à tous ceux qui passent tellement elle en est fan) lui parle. Ce serait presque fascinant s'il ne s'était pas transformé en fille par la même occasion. Harakiri Tiger (la peluche aux entrailles qui pendent, oui, elle a vraiment des goûts douteux la demoiselle qui les collectionne) lui explique alors qu'il a été choisi pour devenir une « Kämpfer », une fille avec de super pouvoirs magiques de la mort qui tue. Il hérite d'un bracelet bleu qui signifie qu'il doit se battre contre ceux qui ont un bracelet rouge. Et comme c'est un homme, on a juste opéré une « toute petite » modification pour pouvoir rendre l'aventure possible. Comme il ne maîtrise pas tout à fait ses transformations, ni ses pouvoirs (il y en a de trois sortes : Schwert, les armes blanches, Gewehr, les armes à feu, et Zauber, les pouvoirs psychiques et Natsuru est un Zauber) il finit par se retrouver dans des situations plus invraisemblables les unes que les autres en commençant par la rencontre d'une autre Kämpfer : Mishima Akane.

Que dire de Kampfer pour l'instant ? Déjà, je dois dire que le pitch de départ me semblait assez rigolos. Selon le synopsis, les Kampfer doivent se battre les uns contre les autres mais il y a comme un petit problème : personne ne sait pourquoi ! Ce qui fait que les protagonistes passent leur temps à chercher un scénario. Moi je dis chapeau, atteindre un tel degré d'abnégation est juste classe  :D . Après mon avis est assez hésitant.

J'ai beaucoup aimé la première partie de la série en fait. Par ce que, d'un côté il n'y avait franchement pas beaucoup de fanservice (mis à part les images des interludes mais bon, ça osef), ce qui m'a agréablement surprise. L'autre point positif c'était le personnage d'Akane. En apparence la moe blob timide à lunettes, elle ne cesse de se faire des films à chaque parole de Natsuru, d'où des dialogues parfois surréalistes et assez drôles. Par exemple Natsuru a besoin de parler, il l'invite chez lui et tout de suite elle imagine qu'il va lui faire des choses et au final, elle finit par s'allonger sur le lit en disant « Sois doux s'il te plait » pendant que lui il n'y fait même pas attention et il continue de parler d'autre chose. De plus l'apparition du personnage de Shizuku Sangō mettait un peu de piment dans la série (cf scène particulièrement ambiguë avec des images morcelées).

Le truc c'est que ça, ça ne dure pas. Très vite, Natsuru est forcé de rester coincée en fille les 3/4 du temps et tout le monde passe son temps à lui sauter dessus pour obtenir ses grâces. En gros, du fanservice (relativement léger quand même, aucun pantsu shot à l'horizon), du cosplay, un peu de yuri et des malentendus « cocasses » (ahem) :x: . Les combats ? Quels combats ? Au final, je suis un peu déçue que la série s'achemine de plus en plus vers un produit labellé « Anime Banal n°33 ». Je suivrais quand même la suite (surtout que le scénario semble se réveiller de temps en temps et pointer le bout de son nez) mais ce serait bien que l'originalité fasse son retour.

J'ai vu sur un blog d'otaku anglophone que l'auteur trouvait qu'il n'y avait pas assez de fanservice dans Kämpfer...*soupir*  :sweat: . Etre une fille dans le monde de la japanimation c'est dur, par ce que les petites culottes en évidence et les seins boing-boing ça nous intéresse jamais =/.



Queen's Blade : Rurou no Senshi épisode 1 à 12 FIN

Avis général : C'est moi la seule à avoir gardé mes vêtements ? Oh bah j'ai gagné alors \o/



En parlant de petites culottes et de boing-boing, voici pile le genre d'animes qu'une tierce personne ne doit pas vous surprendre à regarder. Sinon c'est un fail immense...

Reina est une princesse solitaire qu'on mûre dans un palais en vue de la marier dès que possible, mais elle déteste cette vie, elle rêve de grands espaces, d'aventures et pour prouver sa valeur part attaquer Melona, un démon qui agresse les passants pour les détrousser. Reina se fait battre à plat de couture à cause de l'acide que Melona est capable de produire avec ses seins et n'est sauvé que de justesse par Risty, bandit de grand chemin. Après moults rebondissements (et pas que de poitrines), Reina emprunte l'armure de sa mère et part sur les chemins avec sa nouvelle compagne. Or dans le même temps est annoncé l'ouverture prochaine de Queen's Blade, le tournoi qui déterminera la prochaine reine. Beaucoup de jeunes filles talentueuses (et aux poumons très développés) veulent y participer et croiseront, à un moment ou à un autre, la route de Reina.


Quand je me suis mise à Queen's Blade, je savais à quoi m'attendre et je n'exigeais que de pouvoir me vider le cerveau en regardant un truc divertissant. J'ai été servie au-delà de mes apparences. La série a deux aspects : d'un côté il y a l'histoire en elle-même, l'histoire des personnages ; et je dois dire que de ce point de vue là ça a été une bonne surprise. Je ne m'attendais pas à trouver l'héroïne attachante ni à percevoir chez certains personnages une certaine étincelle de classe. J'étais même sur le point de pleurer à un moment tant certaines scènes m'avaient touché. La musique est dans le ton de la série, héroïque, solennelle, comme dans une histoire de chevalerie. Le petit « oups », si je puis m'exprimer ainsi, tout oeil averti s'en sera aperçu. La série est BEAUCOUP trop ecchi. Qu'on ait les fétiches habituels dans chacun des multiples personnages, ça c'est presque basique, que chaque personnage ait un costume un peu sexy, mouais pourquoi pas, mais que chaque personnage passe son temps, sinon à poil, les seins à l'air, ça fait un peu mal aux yeux. Surtout que 90% du cast est composé de gros seins. L'exemple de Catleya me poursuivra dans mes cauchemars  :no3: . Pourquoi, mais pourquoi ? On dirait un monstre ;___ ;.


Je passe volontairement sous silence certains « menus » détails, comme le fait que Reina se pisse dessus assez régulièrement, les fluides (boue, bave, lait, substance orange) dans lesquels se roulent les héroïnes, la fille qui a un serpent en guise de sous-vêtements (mais comment elle fait quand elle as ses règles, hein 0_o ?), tentacules taquines, et autres joyeusetés. Le pire c'est qu'à force on n'y fait même plus gaffe et on finit même par se poser des questions ("Hey mais en fait Risty, je l'ai pas encore vu à poil tiens, c'est p'tet bientôt son tour." "Oh Echidna est resté sérieuse 5 minutes sans essayer de violer Reina, c'bizarre ç...ah bah voilaaaaa !"), ce qui n'est pas forcément plus rassurant.
Au final, je ne sais pas trop quoi dire de Queen's Blade. Ce n'est pas aussi pourri que je le pensais, c'est même franchement sympa, mais euh...les filles à poil, moi vous savez (‘fin un anime avec des mecs à poil ça m'intéresserait pas non plus)....

En conclusion : Que ceux qui sont allergiques au ecchi, aux gros (très gros) seins, aux petites culottes et aux déshabillages permanents fassent un pas en arrière, Queen's Blade sera votre plus grand cauchemar. Pour ceux qui sont capable de passer outre (et il vous faudra de l'entraînement pour cela), vous découvrirez une petite histoire (ou plutôt un prologue, la vraie histoire commence dans la deuxième saison) sympathique et distrayante, pas prise de tête pour deux sous, des filles aux costumes affriolants toujours plus inventifs (histoire qu'on en voit le plus possible à chaque fois) et un cast de seiyuus de malade ! Toutes font un super boulot à une exception près, je dirais. Je vais sûrement choquer les fans d'Aya Hirano mais franchement, j'ai jamais vu un personnage aussi lourd et aussi chiant, à la voix aussi désagréable que celui qu'elle double. Non seulement c'est un ange qui passe son temps à montrer sa petite culotte à pois (limite ça me dérangerait pas qu'elle finisse à poil, sa culotte me donne envie de vomir) mais tout en elle transpire le relou :fou: . Il suffit de l'écouter 5 minutes pour avoir envie :
A)De se tirer une balle dans le crâne
B)De l'enterrer vivante dans un cercueil rempli d'araignées mutantes
C)De l'attraper par les jambes et de lui faire enfiler une culotte digne de ce nom
D)De vider sa putain de bouteille de lait, ou  mieux, de la lui faire gober

Maintenant que j'ai réussi à soutenir 12 épisodes de super ecchi, je crois que je vais tenter le double jackpot : la saison 2. Mais pas tout de suite, il faut que mon cerveau se repose... Et comme dirait Shizuka « C'est moi la seule à avoir gardé mes vêtements ? Oh bah j'ai gagné alors » Citation culte



Queen's Blade : Rurou no Senshi Specials OAVs 1 à 4

Avis général : C'est moi la seule à avoir gardé mes vêtements ? Oh bah j'ai gagné al...et mince.


Bah tant qu'à faire, quand on se prépare à se lobotomiser le cerveau, autant le faire en profondeur ! Pour l'instant seuls 4 OAVs sur 6 sont sortis mais je vous préviens, c'est du lourd, du très lourd. Chaque OAV dure moins de 5 minutes (c'est vraiment très court donc) et pose une histoire dans un monde plus ou moins alternatif avec une certaine continuité à chaque fois et, parole d'honneur, en 2 minutes vous avez plus d'ecchi que dans chaque épisode de la série (voire même la série réunie) !
Les méchantes se baladent avec un seifuku tellement court que limite il sert à rien puisqu'on voit et leurs seins et leurs culottes, mais ça fait rien puisqu'on va les déshabiller à la fin \o/. Et Tomoe, plutôt que de porter des vêtements aussi provocateurs, préfère se présenter en string à l'école. Logique.
Elina avait un « sister complex » ? Faisons d'elle une obsédée qui passe son temps à essayer de violer sa soeur. Oh, et rajoutons Claudette en plus, ça fera un threesome.
Les méchantes se font gronder ? Melona a une idée : « C'est pas de ma faute, c'est elles ! Je peux les tentaculeraep maintenant ? Ouais, coooooool ! ». Je...que...ce n'est pas possible...je

On devrait en faire une épreuve de concentration pour hommes (genre anti-honey trap). Un petit Queen's Blade tous les jours, SANS fapper messieurs, et c'est succès garanti à la fin de l'année =). Grâce à Queen's Blade, vous pourrez jouer au scabble en pleine guerre mondiale ou faire un ping pong au milieu d'un champ d'essais nucléaires, plus rien ne vous déstabilisera.



Zan Sayonara Zetsubou Sensei épisode 1 à 13 FIN

Avis général : Blanky ! Blanky ! Blanky !


Et c'est reparti pour une nouvelle série d'aventures d'Itoshiki Nozomu et de sa classe de chtarbés =D. Si j'avais trouvés les OAVs un peu en ça du niveau habituel, là la nouvelle saison remplit parfaitement mes attentes. Ce n'est pas aussi expérimental que la seconde saison (sauf le passage avec les trains qui mènent vers nulle part) mais c'est dans la même lignée (et les épisodes sont moins fragmentés donc plus agréables à suivre) : humour barge et satire de la société japonaise au programme !  En bonus, à la fin de chaque épisode, la chanson des tulipes est à chaque fois présentée par deux seiyuus différents qui font également les deux gribouillis du tableau (qui ne sont jamais ressemblants XD).

On note quand même l'apparition de quelques nouveaux personnages :  Kanako Ōra, la fille un peu trop généreuse et complètement tête en l'air ainsi que Shōko Maruuchi et Miko Nezu, un duo de filles qui savent vendre tout et n'importe quoi aux gens grâce à des stratégies extravagantes. Heureusement qu'il n'y en a pas plus, j'ai déjà assez de mal comme ça à retenir tous les noms XD.

Rien de plus à ajouter sinon que je suis toujours aussi fan du Professeur Désespoir =).



Tengen Toppa Gurren Lagann épisode 1 à 17

Avis général : Donner son cul à manger, c'est banal pour une taupe


Toute la blogosphère s'extasiant devant Tengen Toppa Gurren Lagann, je ne pouvais pas passer à côté d'un monument pareil.
L'histoire semble au départ assez simple. Dans un monde où les êtres humains sont obligés de vivre sous terre, Simon est un jeune foreur peu sûr de lui. Un jour, alors que son village est attaqué par un montre étrange et qu'une jeune fille nommée Yoko tombe du ciel pour leur prêter main forte, il découvre un petit mecha et s'enfuit avec la nouvelle venue et Kamina, son grand frère spirituel bourré d'ambitions. Leur but : permettre aux hommes de pouvoir enfin vivre sur la surface. Mais ils ne sont pas au bout de leurs surprises.

J'en suis donc aux 2/3 de la série et mon premier constat sera une pointe de déception. A force d'entendre parler de Tengen Toppa Gurren Lagann comme du meilleur anime du monde, je me suis peut être fait un imaginaire trop poussé de cette série. J'aime beaucoup, les décors/graphismes me plaisent, la musique est surpuissante, les personnages attachants et drôles, on ne s'ennuie pas une minute et l'histoire gagne en intérêt à chaque épisode. Pourtant, pourtant, je n'arrive pas à dire autre chose que « J'aime bien ». Pas « J'adore », pas « Trop cool », non juste « J'aime bien ». Je sais que je n'ai pas encore tout vu, que la suite sera probablement encore mieux, mais une lueur d'inquiétude reste. Serais-je la seule à ne pas porter Tengen Toppa Gurren Lagann aux nues ?

Bon, il y a quand même des défauts (les graphismes foireux lors du seul épisode 4, heureusement que ça ne reste pas) mais globalement tout roule, c'est juste que je n'arrive pas à trouver cet anime exceptionnel. Peut être à cause de Kamina. On me l'avait décrit comme un personnage super charismatique, je l'ai trouvé globalement assez marrant par ce qu'un peu inconscient (voire même beaucoup) mais c'est tout. Je n'ai même pas eu le temps de m'y attacher à vrai dire. Je l'imaginais menant la troupe jusqu'au « combat final » alors qu'au fond, il reste tellement peu de temps sur le devant de la scène que c'est plus le fantôme de Kamina qui prend sa place dans le coeur de ceux qui l'entourent. Et ses phrases, celles qu'on retrouve partout sur Internet, elles ne m'ont même pas marqués non plus. Non, Tengen Toppa Gurren Lagann est jusqu'à présent un très bon anime, très divertissement, mais je n'arrive pas à aller plus loin.  La dernière partie va-t-elle enfin me transformer en fangirl ? Mystère, mystère...



Umineko no naku koro ni épisode 1 à 20

Avis général : Quand tout le monde pleure...


Rokkenjima, 1986. Le riche Ushiromiya Kinzo est mourant, il n'en a plus pour longtemps à vivre. Sa famille se réunit donc sur son île privée, officiellement pour lui rendre visite, officieusement pour discuter héritage. Si Battler, ses cousins Georges, Jessica et Maria sont plutôt insouciants, les adultes n'hésitent pas à se crêper le chignon. Le jeu en vaut la chandelle puisque selon la légende, le vieux Kinzo aurait vendu son âme à la sorcière Beatrice en échange de 10 tonnes d'or. Les discussions vont bon train lorsque des meurtres inexpliqués se produisent. A cause de l'orage la famille et ses servants sont bloqués sur l'île, il n'y a aucun échappatoire. Avec ses talents d'apprenti détective, Battler essaye de démêler le faux du vrai mais plus il y regarde de plus près, plus le surnaturel s'impose de manière de plus en plus agressive.

Umineko no naku koro ni est l'adaptation du visual novel du même nom de 07th Expansion et, comme le nom le laisse supposer, le successeur d'Higurashi no naku koro Ni. Le principe est donc le même : on a une histoire de meurtres, soupoudrée de surnaturel, et découpée en arcs de longueur globalement semblable. Forcément cela ne pouvait que m'intéresser  :D ! C'est nettement moins gentillet qu'Higurashi mais aussi un peu moins gore (enfin je trouve...bon exception faite d'un certain passage, censuré au demeurant). Du coup je vais décrire un peu chaque arc sans trop spoiler.

  • Umineko no naku koro ni : Le premier arc, sous l'égide du tableau de Beatrice et de sa fabuleuse robe. Un arc d'introduction qui met en place pas mal de choses, notamment les relations entre personnages. La fin de l'arc laisse un peu perplexe mais sinon ça se laisse savourer. A noter que Beato aime se faire attendre.

 

  • Umineko no Naku Koro ni : Turn of the Golden Witch : Le second arc sous l'égide du tableau de Beatrice dans une tenue ressemblant un peu à un seifuku (et assez classe soi dit en passant). Les premiers épisodes de l'arcs permettent de plonger directement dans la psychologie de certains personnages comme Kanon et Shannon mais aussi Rosa et sa fille Maria (dont la relation est peinte de manière réellement émouvante et pas du tout manichéenne). Un arc beaucoup plus tourné vers la magie, ce qui permet l'apparition  progressive de nouveaux personnages.

 

  • Umineko no Naku Koro ni : Banquet of the Golden Witch : Changement de tableau, cette fois-ci il s'agit d'un personnage que nous découvrirons petit à petit au cours de l'histoire. Un arc qui s'attarde beaucoup sur Eva mais aussi sur Beatrice. L'arrivée de nouveaux personnages se poursuit.

 

  • Umineko no Naku Koro ni : Alliance of the Golden Witch : L'arc en cours. Cette fois-ci on a le droit au défilement successif des trois précédents portraits. Un arc qui se concentre pour l'instant beaucoup sur Ange, une fille plutôt mystérieuse. Je n'en dis pas plus.


Rien à dire, pour l'instant je suis aussi fan qu'avec Higurashi. Des personnages tous plus charismatiques les uns que les autres (ils sont tous développés à un moment ou à un autre, ce qui fait qu'on s'y attache assez facilement), du mystère, de la magie, des meurtres en série, de l'action, un casting de dingues, que demande le peuple ? Mon seul ennui sera que je ne comprends pas très bien le pourquoi du comment du jeu entre Battler et Beatrice, je trouvais que les arcs s'emboîtaient un peu mieux dans Higurashi, mais ce n'est vraiment qu'un détail. Vivement la suite \o/.

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