22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 20:10

En tant que contributeur du Projet Saya, j’ai eu le droit à une copie gratuite d’un jeu qui m’intéressait en échange d’une critique, une occasion qui ne se refuse pas mais qui fait que je poste mon article là-bas plutôt que sur mon blog perso. Si vous voulez commenter ou poser des questions, vous pouvez, j’y répondrai avec plaisir  =).

 

EDIT juin 2015: Vu la disparition du Projet Saya, j'en profite pour reprendre mon ancien article et le poster ici.

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Cela fait quelques semaines déjà que sont sortis les trois premiers épisodes d’un jeu épisodique assez original et personne ne semble vouloir aborder le sujet, alors je me lance.

 

Une vaste galerie de personnages dont une partie n’a même pas encore été dévoilée !

 

Le monde de Leviathan, à mi-chemin entre le cyberpunk et la dark fantasy, est un monde dystopique où les nobles dirigent tout. Pendant qu’ils se noient dans la débauche, les conflits de pouvoir et le cynisme, le peuple est à la merci d’une maladie mystérieuse qui se déclenche lorsqu’un brouillard épais recouvre la ville. Une fois apparu, le brouillard dure dix ans, d’où le nom de décade. Oliver Vertran est un jeune noble qui voit sa vie bouleversée à jamais le premier jour du décade où sa mère est brutalement assassinée. Mais il n’est pas au bout de son calvaire puisque le meurtrier décide de l’adopter !
Environ dix ans plus tard, alors que le « décade » amorce son déclin, Oliver reçoit un appel de son meilleur ami d’enfance, Kael, qui est persuadé d’avoir trouvé un indice sur ce qu’il s’est passé cette fameuse nuit. Sans réfléchir, le héros se lance alors à la poursuite de la vérité sans se douter de la noirceur des secrets qu’il finira par déterrer…

 

 

 

The First Day

Le premier épisode se pose comme une sorte de prologue assez court qui sert avant tout à introduire l’univers, ses enjeux et ses mécaniques, ainsi que quelques personnages-clefs. Le héros, Oliver, n’est alors qu’un petit garçon qui ne comprend pas bien les histoires d’adultes, sa préoccupation principale est de savoir pourquoi sa maman se comporte si bizarrement depuis quelques temps et pourquoi son papa ne rentre plus à la maison. Et aussi d’invoquer un démon. Car oui, la première tâche confiée par le jeu est de retrouver des items dérobés à un professeur de magie inattentif  pour démarrer un rituel d’invocation à l’aide de la tête décapitée d’une vieille femme. C’est un jour comme les autres dans l’univers brutal de Leviathan…ou presque.

 

C’est fou les jouets qu’on peut trouver dans les coffres des enfants de nos jours…

 

Leviathan a la particularité d’être un hybride qui mélange des éléments de visual novel et de point and click. En effet, si la progression reste fortement encadrée par le scénario, le héros possède tout de même un inventaire et peut interagir assez librement avec ce qui l’entoure (le décor via des actions, les autres protagonistes via des choix). Le système est bien pensé puisqu’il permet à la fois le développement d’une trame scénaristique cohérente, donc assez linéaire, et un bon nombre d’écarts, sans que les deux aspects ne rentrent en collision. En outre le gameplay facilite l’immersion : au joueur pressé ne seront données que les lignes principales du scénario, tandis que le joueur curieux pourra faire le tour des différents lieux pour glaner le maximum de détails. Ou spammer ses contacts d’appels téléphoniques, pour les plus stalkers d’entre vous. 

 

Edna ne ferait pas une meido très raccoleuse, désolée…

 

 

Clues from the Past

En réalité Leviathan ne dévoile son véritable potentiel que petit à petit, une fois le deuxième épisode lancé : en effet l’histoire est extrêmement bien écrite et parfaitement adaptée au format interactif. Que ce soit au travers de la ligne principale ou de l’exploration, chaque ligne de dialogue est bourrée d’informations servant, soit à approfondir l’univers et les personnages, soit, encore plus fourbe, à donner des indices qui ne seront importants qu’un ou deux épisodes plus tard. Les innombrables variantes prennent alors tout leur sens et des choix en apparence anodins peuvent se révéler très pointus.

Ainsi, le livre que votre mère vous force à lire à la fin de l’épisode 1 vous sert deux des quatre réponses au devoir que le professeur Kreys vous fait passer lors de l’épisode 3 sur un plateau, le reste s’apprenant dans le long cours faussement inutile de l’épisode 2. Seulement si vous choisissez d’écouter les papotages d’une camarade de classe à la place, vous pouvez bien découvrir un élément important (il ne le sera seulement que bien plus tard). C’est à vous de choisir votre stratégie : vous pouvez acheter une potion d’intelligence afin que les réponses vous viennent quasiment instantanément, vous pouvez y aller manuellement, etc.

De même, lorsque l’Arbre, une entité magique, vous demande de choisir un de vos proches pour ausculter ses pensées, vous pouvez glaner des informations…surprenantes.

 

 

En plus de présenter des choix intéressants, Leviathan met vraiment l’accent sur le monde impitoyable des nobles, notamment par le biais des personnages évoluant autour du héros. Kael, l’ami d’enfance, vit une situation difficile avec son père et n’a plus le luxe de prendre des cours à l’Académie, Ruth est une sale bourgeoise prétentieuse et coquette, pur produit de l’aristocratie en cours, mais elle se montre parfois sarcastique et réfléchie, Mitchell est un goujat d’une famille extrêmement influente et se croit le droit de gâcher la vie des autres à cause de sa supériorité, même les autres élèves, dont on peut écouter la conversation au détour d’un couloir, vous apprennent des choses (par exemple le dialogue entre deux filles de bonne famille à propos de l’incompatibilité d’une union entre plébéien et noble). Bien sûr, le héros lui-même est façonné par le monde qui l’a vu naître et le commente constamment, sans pour autant être en décalage. Les choix peuvent alors complètement changer son comportement : il peut rester neutre quand ses camarades répètent qu’un pauvre n’est pas vraiment humain et qu’il n’a pas de sentiments et respecter les plébéiens de la cité quand il leur parle, ou il peut devenir un aristocrate hautain en insultant les pauvres et en courant après Ruth pour bien montrer qu’il en a après ses sous. Dans tous les cas, il restera embrigadé par ce système autoritaire qu’il ne remet pas en question sans que ça endorme l’esprit critique du lecteur et sans que cela perde en logique.

 

Ruth a une tronche d’Angela Anaconda…

 

 

Being a Killer

Reste que l’écriture est d’excellente facture : toutes les scènes, même les plus banales, apportent du grain à moudre sur ce que c’est de vivre dans une cité oligarchique où seule l’élite de l’élite compte. Et si cela se perçoit, c’est que la traduction anglaise elle-même est loin d’être mauvaise et qu’elle met bien en valeur l’intention originale. L’ambiance oscille entre des scènes comiques (surtout avec Edna, le démon invoqué par Oliver quand il était enfant, puisqu’elle propose à tout bout de champ de tuer des tas de gens dans d’atroces souffrances comme si c’était le cours naturel des choses) et des moments oppressants. Et là encore, il faudra être très attentif puisque le jeu se découpe régulièrement en phases d’interrogation où la moindre mauvaise réponse peut déclencher une bad end. Ainsi, la menace de suicide d’un protagoniste dans l’épisode 3 est à prendre au sérieux et il faudra le calmer avec de bons arguments pour éviter qu’il ne se jette dans le vide. Personnellement, il m’est très régulièrement arrivé de perdre dans ces phases justement parce que les choix ne sont pas évidents et demandent de la réflexion. Heureusement, si vous décrochez la bad end, le jeu vous renverra au début de la phase pour recommencer, ce qui évite donc pas mal de frustrations. L’autre grande réussite du jeu est d’arriver à impliquer le joueur dans l’investigation du meurtre à grandes doses d’adrénaline : pour des raisons particulières, le temps joue contre Oliver et il a intérêt à se presser dans sa quête s’il veut bel et bien découvrir la vérité. Chaque découverte est gratifiante parce qu’elle apporte de nouveaux éléments et que le puzzle prend forme, ce qui fait que l’on a réellement envie de trouver la réponse.

 

Ma copine de classe a un père ouvertement proxénète ! Mais c’est super joyeux, dites-moi…

 

Pour appuyer l’enquête, qui mélange des éléments réalistes et des éléments fantastiques subtilement imbriqués (et d’autant plus intéressants qu’ils font partie du quotidien, les autres personnages les prennent donc en compte), Leviathan n’y va pas avec le dos de la cuillère niveau direction artistique : le jeu contient un grand nombre de décors sublimes, toujours plongés dans les brouillards du « décade », l’utilisation des bruitages est intelligente (par exemple, plus on s’approche de la fenêtre ouverte d’une chambre, plus on entend les échos de la ville), et le tout est rendu vivant par des petites animations (la foudre sur les toits de l’Académie, les ombres des passants dans une ruelle). Et ce, sans parler des grosses animations, franchement jolies, que l’on peut admirer à certains moments (l’invocation du démon et le fonctionnement du métro, par exemple). Les sprites eux-mêmes sont tous dynamiques et bougent légèrement en plus de cligner des yeux. D’ailleurs le style graphique s’éloigne grandement des standards « manga/anime » et fait pas mal penser à ce qu’avait essayé de faire MoaCube avec Cinders l’année dernière.

 

 

Mais bien sûr, la direction artistique passe aussi par la musique et de ce côté-là aussi, c’est une réussite : il n’y a pas énormément de pistes, à vrai dire, mais leur utilisation et leur qualité compensent le nombre. Difficile d’en décrire le style, je vous laisse vous faire votre avis en écoutant quelques extraits. Et l’opening claque par-dessus le marché !

 

 

Is it possible to get out ?

Jusque là, j’ai essayé de ne pas trop décrire l’intrigue mais certaines informations, notamment tout ce que l’on peut apprendre dans l’épisode 3, appellent à commentaires car les relations entre personnages sont particulièrement développées et les apparences sont souvent malmenées. !/ Attention, spoilers partiels !/

 

 

Le patriarche moustachu bienveillant ?

Le postulat de Leviathan est qu’Oliver veut venger sa mère, assassinée la nuit du prologue, et mettre derrière les barreaux le noble qui l’a fait en toute impunité. Classique ? Pas tout à fait. Non seulement on découvre que la loi est du côté du criminel (sa famille est une des plus prestigieuses de la cité, gloups) mais qu’il fait un méchant très ambigu. En effet Kristian Orwood a élevé Oliver après l’avoir adopté, et de l’aveu de ce dernier…c’est un bon père, un noble affirmé et un sacré modèle. Tout le jeu s’échine à faire monter la tension autour de ce personnage et quand on le rencontre enfin, il semble regretter sincèrement les évènements et s’inquiéter pour sa progéniture. Non seulement il félicite Oliver de s’affirmer par le biais de ses recherches, mais il joue sur le sentimental en lui rappelant tous les bons moments qu’ils ont passés et la tristesse qu’il aurait de découvrir que son fils adoptif le hait. Oliver en est sincèrement troublé et il hésite régulièrement mais la vérité est la plus forte. Cette relation atypique entre le « méchant » (mentor par la même occasion) et le héros apporte beaucoup de complexité et de mystère à l’enquête. Le doute est d’autant plus permis qu’un élément important sous-tend le meurtre : l’ombre. Est-ce Kristian qui contrôle son ombre, ce qui en fait un tueur froid et manipulateur, ou est-il contrôlé par elle, ce qui en fait une sorte de victime, un possédé qui se bat contre lui-même ? La réponse n’est pas simple et j’attends à vrai dire beaucoup de la suite du jeu pour expliquer les implications de l’ombre et son rôle.

 

 

Un simple ami d’enfance ?

Une autre relation particulière est celle qu’Oliver entretient avec Kael, le premier personnage introduit. Dans l’épisode 1, ils font les quatre cent coups ensemble, alors que par la suite la vie les a éloignés et ils regrettent de ne pas pouvoir se voir autant qu’avant. La découverte de l’anneau va changer ce schéma puisque Kael va refaire irruption dans la vie de son ami et reprendre une place prépondérante (il est son unique confident). Au fil des épisodes, ce dernier va même prendre de plus en plus de risques au point où on pourrait se demander pourquoi il fait cela. Or l’Arbre peut éclaircir ce point en dévoilant que Kael est tout simplement gay pour Oliver et qu’il craint d’être rejeté. Le personnage prend d’un coup une profondeur supplémentaire puisqu’on peut se dire qu’il agit à la fois par égoïsme, en essayant de profiter de sa découverte pour se faire une place dans le cœur de son ami, et par altruisme, puisqu’il est capable de se mettre en danger pour lui. La présence des nouveaux élèves de l’épisode 3 va même rajouter à son dilemme puisqu’il est évident qu’il sait quelque chose à propos de Julia et qu’il hésite à le dire à Oliver (probablement parce qu’il n’a pas le droit). Kael est un protagoniste particulièrement torturé que le héros peut choisir de soutenir (malheureusement pas d’option romantique en vue) ou d’enfoncer (en profitant de sa soif d’affection). J’apprécie tout particulièrement le fait qu’il ne soit pas cantonné au rôle de sidekick marrant et qu’il ait lui-même un background détaillé, ce qui en fait probablement le personnage le plus attachant du jeu pour le moment.

 

 

La bimbo écervelée ?

Julia Blackstone est introduite dans le troisième épisode en tant que nouvelle élève et autant dire qu’elle ne fait pas bonne impression. Elle passe son temps à piailler, à se disputer avec Ruth (du crêpages de chignon sur le look et les garçons, le plus souvent), à ponctuer ses phrases de « C’est trop cool ! » enthousiastes, à coller les gens et à être lourde. Cependant, le jeu arrive l’exploit de développer différentes facettes de sa personnalité en très peu de temps : on découvre assez qu’elle n’est peut-être pas ce qu’elle parait être et que derrière cette façade de bimbo se cache peut-être quelqu’un de bien moins stéréotypé. Et en effet, à la fin du chapitre 3, on se rend compte qu’elle joue les idiotes pour induire le héros en erreur et qu’elle le surveille de très près : elle travaille pour le Bureau en tant qu’enquêtrice et dissimule ses grandes capacités intellectuelles par un air faussement naïf. Sa véritable apparence ferait presque peur et Oliver apprend progressivement à la craindre. Pour déjouer les plans de Julia, il doit constamment rentrer dans son petit jeu sans jamais rien dévoiler, autant dire que leurs joutes verbales sont particulièrement dangereuses même si la raison pour laquelle l’enquêtrice soupçonne le héros me paraît un peu faible (on sait tous dès l’épisode 2 qu’il est coupable mais on ignore encore ce qui l’a trahi). Le fait que le joueur soit obligé de demander son aide dans la quête de vérité d’Oliver demeure toutefois assez étrange…!/ Fin spoilers !/

 

Cette réplique était franchement déplacée : genre le héros hésite à la violer pour la faire taire 0__o.

 

 

No room, no room, the fridge is full !

Leviathan se présente comme un jeu 18+ mais il faut savoir que cela n’a rien avoir avec un quelconque contenu pornographique ou à des images extrêmement gores : en effet, Lostwood Games est une compagnie indie russe et ils craignent tout simplement d’être accusés de propagande à cause d’un de leur personnage qui est homosexuel, leur gouvernement étant visiblement plus que strict sur le sujet… Ceci dit, le jeu aborde des thèmes assez noirs et délicats : entre la description d’un régime politique plus que contestable, la régularité des meurtres, les démons assoiffés de sang, la prose parfois sympathique de certains personnages et la mention d’alcool, de drogue et de prostitution, le public visé est décidément plutôt un public adulte/mature. Quant à la nudité, elle se concentre sur une seule scène. Il m’apparaît d’ailleurs un poil paradoxal qu’un jeu aussi intelligent se base sur le trope Women in refrigirator et décide d’exposer la mère du héros à poil. J’ose espérer que ce détail sera présent lors de la résolution de l’intrigue (je suis naïve, c’était probablement juste pour rameuter le chaland ; si c’est nécessaire pour vendre c’est que le monde est bien triste) et que l’explication ne sera pas le viol parce que ce serait vraiment prendre la solution de facilité.

 

A bien y penser, la mère du héros est totalement une MILF

 

 

Life is hard…

Présenté ainsi, Leviathan semble exempt de défaut, ce qui n’est pas tout à fait vrai : le gros souci du jeu réside dans son système. Certes, n’avoir qu’une poignée de sauvegardes oblige à être stratégique, mais en avoir seulement DEUX rend la découverte des différentes variantes du scénario pénible. Surtout que la fonction Skip ne se débloque qu’une fois l’épisode fini, autant dire qu’on ne peut pas opérer comme dans un visual novel classique en sauvegardant à chaque choix et en relançant la sauvegarde à volonté. Une fonction Skip peu efficace à cause du grand nombre de choix et d’actions à opérer, ce qui est embêtant car un épisode dure en moyenne 2h. Mais cela pourrait passer pour anecdotique si le troisième opus n’était pas bourré de petits bugs. En effet, le jeu peut très bien planter au bout d’un moment, les sauvegardes sont parfois indisponibles dans le menu principal (il faut donc redémarrer l’épisode pour accéder au Load) et par-dessus le marché il y a un endroit qui fait entrer le texte dans une boucle et corrompt les sauvegardes existantes. Pour éviter ce désagrément, je vous conseille fortement de ne PAS balancer le corps du haut du toit (les joueurs sauront de quoi je parle).

 

Ne comptez pas trop sur l’auto-save si le jeu plante.

 

 

Verdict

Leviathan est un projet atypique pour quelque chose qui se présente comme un hybride de visual novel (que l’on accepte ou non cette définition) : thèmes matures, ambiance sombre et relations complexes forment le nœud de cette dystopie intrigante. Si le système de sauvegardes un peu limité gêne l’exploration, on ne regrette pas les moments passés à fureter dans la cité aussi belle que dangereuse à la recherche d’indices, seul contre le reste du monde… A noter que le jeu est disponible à la fois sur PC et sur l’appstore iOS et que les contrôles sont adaptés à une utilisation portative. La saga (toujours en cours de production pour le moment) s’obtient en intégralité pour moins d’une dizaine d’euros et chaque épisode coûte 2€31 si le cœur vous dit de plonger dans  les profondeurs de Leviathan.

 

Parce qu’il fallait absolument conclure sur un mec torse nu pour équilibrer 8).

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commentaires

N
oh, dommage pour la mort du projet saya :/ il y a tellement peu de site français sur l'univers des VN, c'est dommage...
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H
Je suis aussi déçue que toi mais ce sont des choses qui arrivent malheureusement =/. <br /> <br /> L’admin avait perdu la motivation depuis un moment et il a laissé le site à l’abandon jusqu’à l’expiration de l’hébergement. Voilà ses derniers tweets qui confirment :<br /> https://twitter.com/ProjetSaya/status/602049617455239170<br /> https://twitter.com/ProjetSaya/status/602049875535093760
U
Je n'ai rien de spécial à dire sur cet article.<br /> Je voulais juste dire que j'ai découvert ton blog par hasard et que j'ai pris plaisir à lire quelques uns de tes articles notamment grâce à l'humour qui y est présent.<br /> J'espère que tu as un PC plus performant à présent.<br /> Bonne continuation.
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H
<br /> <br /> Merci du compliment,<br /> ça fait plaisir ! Pour ce qui est du PC, j’en ai un fonctionnel à présent, il n’est pas très performant par contre, je m’en contente comme je peux ^^’.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Peut-il y avoir un<br /> visiteur qui ne visite pas :p ?<br /> <br /> <br /> <br />

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