22 décembre 2015 2 22 /12 /décembre /2015 22:30

Il y a un type d’eroge que je n’avais encore jamais testé et qui m’intriguait fortement : les hybrides, c’est-à-dire des visual novel nippons mélangeant du gameplay très présent et des scènes pornographiques plus ou moins abondantes. Ce manque s’explique assez facilement par le fait que cette niche reste à ce jour quasiment intouchée en Occident, donc impossible à évaluer. Ainsi, lorsque Fruitbat Factory, entreprise de traduction méconnue ayant surtout édité War of the Human Tanks, a annoncé la sortie d’Eiyuu * Senki en version tout public, la nouvelle avait de quoi surprendre. Surtout que celui-ci n’est disponible que sur PS3 !

 

Captures prises sur PC via un patch. C'était plus pratique que la PS3 X)

 

Les origines

La genèsé d’Eiyuu * Senki est un tantinet compliqué. Durant les années 2000, Littlewitch était un studio de développement d’eroge japonais assez particulier puisque tous leurs jeux arboraient la patte d’Oyari Ashito, un artiste assez célèbre possédant un goût prononcé pour la représentation de très jeunes filles. En plus de ce style déjà très remarquable, les créateurs avaient pris le parti de bousculer un peu les codes du visual novel en proposant un type de présentation un peu différent de l’ADV habituel. C’est surtout visible sur Quartett, qui reste probablement leur jeu le plus connu et qui semble plus proche de la BD avec ses bulles, mais aussi sur Shoujo Mahou Gaku Little Witch Romanesque, seule oeuvre de Littlewitch officiellement traduit en Occident par Jast USA et disponible sur Steam. Or voilà, le studio a officiellement fermé ses portes en 2010, peut-être faute de trouver son public. Entre en scène Tenco…qui s’avère être une filiale de Littlewitch comportant peu ou prou la même équipe. Leur seule série à ce jour : Eiyuu * Senki.

 

 

Dans Eiyuu * Senki, vous incarnez un jeune homme amnésique atterrissant un peu malgré lui dans un monde alternatif étrange et anachronique où tous les héros historiques cohabitent en même temps et se révèlent être de jolies jeunes filles légèrement vêtues. Promu à la tête de l’armée de Zipang, vous devrez épauler la reine et prêtresse Himiko dans l’unification de ce Japon médiéval et partir à la conquête du monde !

 

 

Bisounoursland

Himiko, waifu n°1/héroïne principale & petite soeur reloue officielle

 

 

Le scénario développé ici est bien sûr prétexte à un gros délire dans lequel il faudra entrer pour apprécier pleinement le titre. Un délire plutôt cool, il faut l’avouer : après tout, qui ne rêverait pas de conquérir le monde ? Qui plus est, accompagné d’une armée de demoiselles plus séduisantes les unes que les autres ! Ne cherchez pas de profondeur ou de faits historiques sérieux, il s’agit surtout d’un jeu « tranche de vie » mignon avec des gentils très gentils et des méchants très méchants. Ainsi, la faction ennemie contre laquelle lutte la planète entière est celle…des Illuminati (oui, ils ont osé).

 

Arthur, waifu n°2/héroïne pouvant vaguement avoir ses chances & idol locale

 

La guerre y est par ailleurs complètement dépolitisée et vidée de son sens puisque chaque grand leader vaincu viendra grossir les rangs des forces de Zipang sans battre un sourcil (se retournant contre son propre peuple du même coup) et vous remerciera du fond de son cœur d’avoir conquis son pays en massacrant ses hommes/femmes ! Oh, ils auront bien quelques réticences au début, mais vous finirez par les impressionner par votre puissance ou alors, s’ils sont vraiment agressifs, c’est qu’ils sont sous l’emprise des vrais méchants (les Illuminati, donc) et ils seront trop soulagés une fois délivrés pour poser de questions qui fâchent. Chaque héroïne sera d’ailleurs irrémédiablement attirée par le héros et l’armée se transformera bien vite en harem venu propager l’amour à travers le monde. Bref, il ne faudra pas trop brancher son cerveau, ce qui n’est pas forcément un mal : jouer à Eiyuu * Senki a quelque chose d’étrangement relaxant.

 

 

Un système basique mais diablement addictif

Ce qui rend le titre véritablement intéressant c’est, bien sûr, son gameplay. Il convient donc d’expliquer le principe aussi précisément que possible. Eiyuu * Senki propose un tactical RPG simple mais efficace basé sur un système de points d’action. Chaque action (prendre une quête, engager un combat contre une ville, etc) coûte des points d’actions qu’il faudra dépenser stratégiquement. Une fois ceux-ci épuisés, c’est au tour de l’ennemi d’attaquer. S’il n’y en a pas (c’est-à-dire que vous êtes en paix avec vos voisins), le tour est passé. Sinon il peut tout simplement riposter au hasard, ce qui suppose de faire attention à ses troupes car une unité utilisée pour une action n’est plus disponible jusqu’au tour suivant. Si aucune unité n’est disponible quand l’ennemi riposte, c’est le game over d’emblée et il faudra annuler l’intégralité du tour précédent pour dépenser ses points d’action autrement.

 

Placement d'une unité sur le damier

 

Dans les actions disponibles, on trouvera donc le fait de déclarer la guerre, puis de tenter de prendre une ville. Le joueur devra alors placer ses unités sur un damier pour essayer de battre l’armée adverse. Le nombre d’unités qu’il peut disposer est bien évidemment limité et il faudra veiller au type d’unité placée. Certains types ont un avantage sur d’autres : par exemple, les épéistes sont globalement forts contre à peu près tout, les tirailleurs sont bons contre les épéistes, les mages sont faibles contre quasiment tout, etc.

 

Petite animation lors d'une attaque

 

En outre, chaque type possède une portée différente : les tirailleurs peuvent viser loin mais uniquement en ligne, les lanciers couvrent une grande aire, les assassins ne couvrent qu’une courte distance, les canonniers ne peuvent viser que le fond de l’arène, etc. Une fois le placement effectué, on peut passer au combat en lui-même, qui suit les règles du tour par tour. Les héroïnes se démarqueront par des statistiques variables (attaque, défense et vitesse) et plus loin dans le jeu, il sera possible de débloquer des compétences passives et des attaques spéciales uniques forçant à être encore plus stratégique sur son choix d’unités. Ces attaques spéciales grignotent des points (dont le nombre est plus ou moins élevé selon l’attaque choisie) dans une barre d’Overdrive qui augmente à mesure que l’on inflige de dégâts ou qu’on en reçoit. En contrepartie, à ce stade-là les terrains pourront très bien comporter des ères d’effets (négatifs ou positifs) ou des malus particuliers (je pense au froid de la Russie qui entame la vie des troupes).

 

 

Bien approvisionner ses troupes

Liste des troupes avec une des rares filles un peu en chair. Les coeurs à gauche = quêtes annexes du perso en question.

 

A chaque combat gagné, les héroïnes ayant participé gagnent 10 ou 20 troupes supplémentaires (selon s’il agit d’une simple victoire ou d’une victoire écrasante). Ces troupes représentent à la fois leur vie et leur force de frappe et il s’agira de les augmenter au fur et à mesure grâce à l’or engrangé à chaque tour par chaque ville contrôlée (ce qui pousse naturellement à en envahir de nouvelles). Plus une héroïne a de soldats sous ses ordres, plus elle est puissante. S’il est possible de se régénérer en plein combat grâce aux mages soigneurs, une héroïne ayant été sévèrement touchée devra être réapprovisionnée, toujours contre espèces sonnantes et trébuchantes, dans le menu Troupes.

 

Ca devient une habitude à force !

 

Plus le joueur avance dans le scénario et plus il aura d’unités différentes à disposition, lui permettant d’effectuer plus d’actions et de dispatcher ses héroïnes correctement. En effet, la plupart des quêtes demandent des attributs (que je saurais difficilement décrire puisqu’ils ne sont jamais expliquer). Par exemple, déclarer la guerre à un pays peut demander un score élevé en diplomatie qui suppose de se séparer momentanément de plusieurs héroïnes. Vu qu’elles seront utilisées, elles ne pourront être déployées tout de suite en combat.

 

Voilà à quoi ressemble l'invasion d'une ville.

 

Au bout d’un moment, il sera également possible d’équiper les unités avec des items accordant des bonus différents et les héros légendaires feront leur apparition avec une manière de jouer légèrement différente : n’ayant pas de troupes mais de véritables points de vie, ils ne pourront pas être réapprovisionnés. Du coup il faudra les faire combattre pour les augmenter (plus lentement) et attendre plusieurs tours qu’ils se régénèrent s’ils ont trop morflé au cours d’un combat.

 

 

Un titre solide

La carte du monde au tout début du jeu

Bref, que du très classique jusque là. Eiyuu * Senki ne réinvente pas l’eau chaude mais il faut avouer que le système de jeu est très plaisant, voire même assez addictif. Le titre est rarement frustrant de ce point de vue là et il est toujours possible de corser davantage la difficulté en attaquant certains pays avant d’autres, ce qui permet d’amasser des items spéciaux assez utiles et augmente légèrement la force des ennemis voisins. Il est aussi possible de faire certaines actions autrement (choisir entre acheter les Etats-Unis ou les obtenir par la force, par exemple). C’est donc quand-même sacrément embêtant qu’il ne soit pas possible d’évaluer la force de ses voisins avant de les envahir, ce qui occasionne quelques surprises pas bien méchantes mais facilement évitables.

 

La méchante très méchante, facilement reconnaissable au fait que ce soit la seule que le héros ne puisse pas courtiser 8)

 

Si on peut regretter certains manques, comme l’incapacité du jeu à fournir des endroits pour farmer correctement juste avant les boss de fin (boss secrets inclus) ou un système de réapprovisionnement assez mal optimisé (impossible de rajouter des troupes à plusieurs filles en même temps ou simplement en mettre plus de 500 d’un coup et le gain d’expérience devient ridicule passé un certain niveau), force est de constater qu’il s’en sort plus qu’admirablement. Ajoutez à cela une interface agréable, une traduction de bonne facture et de superbes graphismes. Les différents leaders ont souvent des designs assez farfelus mais terriblement cool et le cast de doubleuses qui les interprètent fait rêver. Il y en a malheureusement beaucoup trop pour pouvoir les citer mais on ne peut pas dire que les développeurs n’aient pas mis les petits plats dans les grands. A noter que le doublage est partiel (disparaissant régulièrement à l’occasion des quêtes les plus anecdotiques) sans doute pour des raisons de budget. Si on ne prenait en compte que ces éléments, la production de Tenco raflerait sans aucun doute les honneurs. Oui, mais voilà, ce serait oublier un gros détail : Eiyuu * Senki est avant tout un visual novel. Or les pavés de texte se marient assez mal à l’aspect tactical RPG.

 

 

Quand le visual novel rencontre le tactical RPG…

Comme beaucoup de visual novel japonais, ce jeu souffre de longueurs effroyables dans son écriture. Tout y est artificiellement étiré : il ne se passe au fond pas grand-chose, mais les scènes sont longues, trop longues. Cela s’explique aisément par le fait que les scénaristes sont payés à la quantité de texte produit et que les développeurs souhaitent très certainement en donner au client pour son argent, ce qui en soi est très louable.

 

Aperçu du menu des quêtes quand il n'y en a pas trois fois trop de disponibles...

 

Cependant la lassitude pointe le bout de son nez dès les deux premières heures et elle n’est qu’aggravée par le fait que les quêtes annexes ne sont en fait pas du tout facultatives. En effet, Eiyuu * Senki propose, en plus de la baston et de la quête principale de conquête du monde, des missions plus petites et anecdotiques : des scénettes où les personnages font du tourisme, des scénettes qui rapportent de l’argent ou des objets (parfois sans relation de cause à effet) et surtout des quêtes de personnages. Ces dernières sont absolument nécessaires dans la mesure où ce sont elles qui augmentent les compétences d’une héroïne (plus elle vous aime, plus elle est forte) et que durant un combat, c’est très exactement cela qui va faire la différence. Selon leur importance scénaristique, les demoiselles peuvent n’avoir qu’une poignée de quêtes, comme en avoir une grosse quantité, et celles-ci se déclenchent selon le bon vouloir du jeu. Car oui, certaines quêtes n’apparaîtront qu’après avoir effectué celles d’un autre personnage, ce qui empêche de se concentrer sur ses héroïnes préférées pour devoir toutes les augmenter.

 

Yoshitsune perd vite son intérêt quand le seul trait de caractère développé dans ses quêtes de personnage s'articule autour de la MALEDICTION d'avoir des petits seins -__-. Dans un jeu à lolis, donc -___-.

 

Et c’est là que le bât blesse très fort : il y a beaucoup trop d’héroïnes, au moins 60 ou 70, sans compter les héroïnes bonus qui apparaissent au fur et à mesure (souvent dessinées par des artistes invités). Il est donc quasiment impossible de leur donner une personnalité propre et elles se limiteront bien souvent à un gimmick assez mince. Quelle différence entre Lancelot, loli barjo qui aime manger, et Montezuma, loli barjo qui aime la viande ? Quelle différence entre Magellan, loli barjo qui aime faire exploser des trucs, et Billy the Kid, loli barjo qui aime tirer sur les gens ? Et ne me branchez pas sur les variantes des femmes qui aiment boire de l’alcool (Seimei, Columbus), les filles sérieuses (Yoshitsune, Mordred) et les filles « sauvages » (Kamehameha, Geronimo). Vu que le joueur n’a pas le droit de se concentrer sur ses préférées, il est très facile de péter un câble au bout de la énième quête d’un personnage insupportable et ayant le bon goût d’être important vis-à-vis de l’intrigue (au hasard Benkei et Himiko, qui est censée être l’héroïne principale). De même, avec autant d’unités à disposition à la fin du jeu (donc quand la planète entière est sous domination japonaise), il devient inutile d’augmenter celles qu’on aime quand on peut juste utiliser les dernières ayant intégré l’équipe, souvent bien plus fortes, même si on ne les apprécie pas plus que cela (les fameux héros légendaires).

 

Ne jamais insulter la toute puissance de l'Union Européenne devant Napoléon.

 

C’est à cause de cette propension à délayer que j’ai fini par complètement zapper les dialogues via la fonction skip car je n’en pouvais plus d’être stoppée dans mon fun par le jeu qui m’imposait de finir X quêtes secondaires avant de repasser en combat. Ajoutez à cela que je ne suis malheureusement pas la cible principale d’Eiyuu * Senki : Oyari Ashito est connu pour ses lolis et la grande majorité des héroïnes est donc composée de filles dangereusement jeunes et plates. Les rares demoiselles un peu plus en chair sont souvent reléguées à l’état de personnages secondaires et n'ont pratiquement aucune scène de sexe dans la version originale (ce qui en dit long sur l’importance accordé à un personnage). Ce n’est d’ailleurs pas pour rien si le jeu favorise les héroïnes japonaises et si Himiko, love interest principal, est l’archétype même de la petite sœur possessive, maladroite mais tellement mignonne à la mode dans tous les eroges récents. Des scènes de bains aux « onii-chan », tous les tropes répondront présents, pour le plus grand bonheur des fans et pour le plus grands malheur de ceux que cela lasse (genre moi).

 

The dark realm

Dans Eiyuu * Senki, il n'y a aucune civilisation en dessous de Carthage et de l'Egypte. Sympa pour ls africains...

 

En outre, Eiyuu * Senki souffre d’une bande-son bien trop répétitive (cette putain de piste qui passe en boucle), qui énerve aussi vite que les couinements de Benkei, et la répartition des héroïnes reste un poil injuste. Autant on peut comprendre que Zipang ait le droit à une certaine emphase, autant le désert que représente le continent africain instaure un léger malaise. En effet, l’Afrique toute entière est complètement dépourvue de leaders puisque c’est un territoire en ruines uniquement peuplé de zombies que les nouveaux colons devront reconstruire… On passera les villes qui ont en fait des noms de pays (était-ce si compliqué de demander à Google le nom de la capitale de l’Angola ou du Zimbabwe ?) mais si les aztèques, les incas et même Hawai ont leur représentant, pourquoi pas eux ? L’Europe reste vachement bien représentée, on sent que les japonais nous aiment…bien plus que les chinois, les indiens ou les américains en tout cas.

 

Vous ne rêvez pas, le décor représentant le Mordor l'Afrique est un cimetière à ciel ouvert. Ambiance !

 

Par ailleurs, je ne prendrais ici pas la peine de lister toutes les héroïnes qu’il est possible de récupérer parce que j’estime que cela fait partie du plaisir de la découverte et qu’il vaut mieux ne pas toutes les spoiler. Sachez de toute façon qu’une fois arrivé à la fin du jeu (que ce soit le 1e combat final ou le « vrai » combat final), seules les héroïnes de Zipang, Arthur et Napoléon auront vraiment de l’importance. Toutes les autres seront cantonnées à quelques lignes de dialogue de temps en temps pour faire bonne figure. En effet, lorsqu’un leader rejoint votre armée, son arc narratif est souvent passé et il n’aura plus grand-chose à vous dire en dehors de ses quêtes de personnages et éventuellement un petit évènement ponctuel se produisant aux alentours de son pays. Une fois de plus, c’est dommage parce que ça ne permet pas de se concentrer sur ses personnages préférés. Dans la mesure où il s’agit tout de même d’un harem dans lequel le joueur est amené à embrasser/séduire/copuler avec tout le monde, c’est quand-même un comble de toujours se retrouver avec Himiko et éventuellement Arthur en fin de course.

 

 

Conclusion

Au final, je ressors d’Eiyuu * Senki assez frustrée. Le gameplay, bien que perfectible, est très sympathique, le principe même déborde de coolitude et l’enrobage graphique est magnifique. Malgré l’absence de tutoriel, la prise en main reste immédiate. Mais l’aspect « tranche de vie » assorti de personnages clichés n’est pas du tout fait pour moi et l’impossibilité d’esquiver les quêtes annexes sans carrément skipper est juste insupportable. L’estimation de 30-50h de durée de jeu ne m’étonne pas du tout quand on voit à quel point le titre est bavard. Le plaisir que vous procurera Eiyuu * Senki dépendra donc quasi exclusivement de l’intérêt que vous éprouverez à amasser des waifus. Car, et c’est malheureusement vrai, c’est bien sur ça que se base ce visual novel hybride : collectionner de nouvelles waifus, les soumettre (uniquement dans la version 18+ mais le sous-texte reste plus que palpable) et passer à la suivante, sans attache, pour parfaire votre harem géant teinté d’exotisme (qu’on ne me fasse pas croire qu’il n’y a pas une dimension « goûter des femmes du monde entier »). Mais bon, à la fin c’est toujours la « petite sœur » qui gagne, bien sûr.

 

Une fille à gros seins est subtilement cachée parmi les lolis, sauras-tu la retrouver ? Note : les filles musclées n'ont jamais de scène de sexe, même dans l'opus suivant. Elles ne comptent pas. Jamais.

 

Amateurs de réflexions un peu plus poussées, passez votre chemin, le moe est là pour conquérir le monde, et il compte bien dérober votre cœur au passage ! Si ça ne vous horrifie pas, vous savez que vous devez jeter un coup d’œil à Eiyuu * Senki. Quant à moi, j’attends avec curiosité de voir si Fruitbat Factory compte éditer Eiyuu * Senki Gold, la séquelle censée corriger certains des défauts de son aîné. Une version améliorée ne peut qu’être une bonne chose, pas vrai ?

 

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Vous vous souvenez quand je disais que je ne savais pas quoi faire de ma vie ? J'ai décidé de monter ma propre entreprise : une boîte de création de visual novel. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué 8) ? Sur ce, j'espère que le Père Noël m'accordera la réussite et je vous souhaite à tous d'excellentes fêtes de fin d'années !

 

 

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commentaires

N
"Les rares demoiselles un peu plus en chair sont souvent reléguées à l’état de personnages secondaires et n’ont même pas de scènes de sexe dans la version originale"<br /> Mais c'est faux. Déjà, il n'y a pas que des lolis dans le jeu, suffit de voir cette page https://vndb.org/v6458/chars#chars pour voir qu'il y a beaucoup de styles différents (AA cup, poitrine "moyenne" et E+ cup).<br /> Ensuite, il y a pas mal de scènes H avec des filles qui n'ont pas une poitrine plate, et elles ne sont pas que des persos secondaires. VNDB sépare les persos secondaires des persos principaux, et nous montre tous les tags sexuels en rapport avec chaque fille. On peut aussi juste jeter un œil aux CG du jeu pour voir que les filles à grosse poitrine ne sont pas mises de côté de façon aussi drastique.
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H
Les informations dispensées par des bases de données comme VNDB sont certes très utiles mais elles ne remplaceront jamais l’expérience que l’on peut avoir en jouant au jeu directement. En l’occurrence, c’est mon cas, et je confirme que les héroïnes bien en chair occupent un rôle très anecdotique, que ce soit par leurs lignes de dialogue, leur pertinence vis-à-vis de l’histoire ou même leur nombre de quêtes de personnage. La classification de VNDB a le mérite de poser les choses mais elle reste très perfectible (certaines héroïnes bonus sont classées en héroïnes principales, d’autres en héroïnes secondaires alors qu’à mon sens, celles qui sont bonus sont forcément toutes secondaires).<br /> <br /> De plus, rien qu’en se basant sur ces données, on remarque que 5 personnages (à noter que la fille Senran Kagura est listée alors qu’elle n’apparaît à aucun moment) sont catégorisés en E+ Cup…contre 23 personnages listés en AA Cup. Le déséquilibre me semble fragrant. Évidemment, toutes les autres n’ayant pas de taille précisée, il est difficile de les départager « à vue de nez » mais je pense qu’il n’y a pas besoin de tergiverser très longtemps pour constater que les petites poitrines dominent (et c’est particulièrement visiblement dans certaines scènes de sexe puisque les vêtements ne cachent plus rien).<br /> <br /> J’ai testé une version avec le contenu adulte justement et j’ai donc vu les scènes de sexe en question. Si j’ai volontairement exagéré en disant qu’il n’y en avait pas du tout pour les filles « à gros seins », le déséquilibre est encore une fois flagrant : il doit y avoir environ 5 HCG concernées sur les 55 que comporte le jeu en tout. Ce n’est pas ce que j’appelle « pas mal ». Si ma phrase a été mal comprise, je peux rajouter cette précision dans l’article mais ça ne va pas changer grand-chose : Eiyuu*Senki reste fondamentalement un jeu à lolis (comme tous les travaux d’Oyari Ashito) et je ne vois même pas comment on peut polémiquer sur ce sujet. <br /> <br /> Si tu n'es pas convaincue, je t’invite à tout simplement essayer le jeu pour te faire tes propres impressions et, qui sait, écrire ton propre article sur la question ^^.
S
Il me fait de l’œil aussi ce titre. Le fait que les conquêtes se passent sur une carte de notre monde avec des personnalités connues me branche bien. Dès qu'il y aura moyen de jouer à une version traduite avec tout le contenu pour adulte sur PC :p<br /> Sinon je te conseille d'essayer les Rance : Sengoku et Kichikuou. Et pour avoir joué à pas mal de titres mélangeant eroge et gameplay cette année, je dois avouer que c'est une sacrée drogue.
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H
Tiens donc, tu joues encore à des VNs ? Je te croyais dégoûté à vie XD.<br /> <br /> Il existe bien un patch pirate (depuis retiré, il me semble) pour avoir la traduction sur PC avec le contenu adulte mais ça serait dommage de se centrer sur cet aspect. Pour avoir testé cette fameuse version, je peux te dire que les scènes de sexe n’apportent rien du tout et qu’on s’en passe très bien.<br /> <br /> J’avoue que je suis pas méga attirée par la série des Rance donc je passe mon tour. Mais si tu as apprécié, sache que tu peux récupérer la même Kenshin à la fin d’Eiyuu Senki (c’est un personnage bonus).

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