19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 15:54


Après Mai Hime et Mai Otome, et puisque la franchise poule aux oeufs d'or semblait encore fonctionner, Sunrise décida de lancer Mai Otome Zwei. La question est : ont-ils égorgé vivante leur poule aux oeufs d'or dans le but d'en avoir plus, ou est-ce qu'ils la nourrissent purement et simplement de burgers toute la journée pour l'engraisser ? Le résultat est le même : en regardant Mai Otome Zwei, on a la désagréable impression d'être au Macdo et de se goinfrer de produits industriels. Certains me diront que justement la malbouffe a bon goût et je rétorquerai que c'est ce qui la rend encore plus vicieuse.

\!/ Attention, ça spoile par ici \!/


Comment résummer Mai tome Zwei en une image...Hey, wait a sec...


Chie a l'air d'un vieux pervers 0_o...



Le premier OAV de Mai Otome Zwei entre tout de suite dans le vif du sujet sans trop nous donner d'explication, on y apprend qu'Arika a, encore, sauvé la planète grâce à ses super pouvoirs de la mort qui tue en se battant, encore, dans l'espace.



Jusque là tout va bien. Mais après on retombe dans les problèmes de couple d'Arika et de Mashiro, qui n'est décidément pas très douée en communication. Pendant ce temps passage fanservice obligatoire avec Natsuki et Shizuru en maillot de bain avant que cette dernière ne soit mise hors circuit par un ennemi MSYTERIEUX. Les fans de Shizuru vont crucifier Sunrise, c'est certain... Mashiro va pleurer dans les jupes de Mai au parc naturel du Dieu-chat, ancienne vallée noire transformée en parc touristique. Le capitalisme est partout ! Bon, ensuite un ennemi MYSTERIEUX encore jamais vu attaque tout le monde, Mai et Arika se battent et Mikoto dort. A la fin Arika se retrouve séparée de Mashiro et de Mai qui ont été catapultées on ne sait où. Comme c'est une série d'OAVs, l'action est très présente, ce qui est un bon point. Seulement certains défauts laissent présager que la suite sera nettement moins bonne...et c'est le cas.

Dans le deuxième OAV, exit la destruction du parc du Dieu-chat, vive une prise d'otage dans un bus à perpettes les oies ! Bon, on se demande légèrement où les scénaristes veulent en venir : la fondatrice a disparu, plein de gens sont pétrifiés mais non, parlons d'un truc qui n'a rien à voir dans un endroit complètement différent. Et puis Haruka intervient à coup de mégaphone pour insulter les preneurs d'otage avant d'être assommée par ses copines. Et alors on apprend qu'en fait, Arika dort paisiblement dans le bus en question après être partie à la recherche de Mashiro. Comme un bonheur n'arrive jamais seul,  Tomoe apparaît de manière éclair et purement anecdotique pour pourrir la situation d'avantage. Heureusement, même si un gros méchant pas beau apparaît, les otomes sauvent la situation grâce à leurs super pouvoirs. Enfin sauf pour Haruka qui se fait pétrifié par la MYSTERIEUSE méchante. En résumé une OAV totalement hors sujet qui est plus là pour montrer des personnages inutiles dans leur « heure de gloire » : Haruka, Chie Allard avec son ridicule chapeau de magicien, Tomoe, etc.



L'histoire n'avance pas d'un pouce malgré les scènes d'action et on se demande si Sunrise ne va pas faire exprès de parler de n'importe quoi la fois suivante.

Dans la troisième OAV, c'est encore « mieux ». Mai, Mashiro et leurs copains poireautent sur une île déserte, Natsuki assiste à un conseil d'extrême urgence et fanservice. Oui, fanservice. Comme apparemment, les otomes n'ont rien de mieux à faire en période d'apocalypse, on a le droit à une longue, longue scène, de bains. Arika sous haute surveillance est obligée de s'amuser avec les autres (oh la pauvre) et toutes les filles finissent à moitié nues pendant que Kazu-kun se rince l'oeil (avec Akane à côté c'était pas une bonne idée).



Pendant ce temps Nao est partie chercher Nina pour aller explorer le château d'Artai (pour chercher des informations il parait) et du coup elles discutent de la virginité de Nina.



Lorsqu'elles sont dans la bibliothèque elles se font attaquées par un monstre ET par la MYSTERIEUSE méchante. Nao se transforme mais elle ne fait pas le poids et rejoint la liste des persos inutiles pétrifiés. Nina s'apprête à recevoir la raclée du siècle quand le livre qu'elle vient juste de trouver la fait disparaître (mais bien sûr). Pendant ce temps, Mashiro, qui s'ennuie, pêche sur son île et fait une grosse prise : un bâtiment que les amateurs de Mai Hime ne peuvent pas ne pas connaître sort de l'eau (très crédible). Et là surprise : Nina est dedans ! L'OAV peut être résumé de manière extrêmement simple : fanservice, fanservice, fanservice. What else ? Regarder des filles se tripoter en pleine apocalypse c'est lourd. Et quand on a pas de scène de fanservice, à la place ce sont des flashback stupides sur l'amitié profonde entre Arika et Mashiro qui viennent combler le déficit de scénario. Désespérant.




Le dernier OAV remonte un peu le niveau. Nina se réveille dans l'île avec Mashiro et Mai, qui passe son temps à faire la cuisine, Mikoto dort toujours, on ne sait trop pourquoi et les repas proposés sont assez étranges (ça donne pas vraiment envie le ramen avec les pieuvres dedans). Arika part à la recherche de Mashiro avec l'aide de Midori qui fait une apparition purement anecdotique pour mieux abandonner Arika au bord de l'océan. Cette dernière se rend soudain compte qu'elle ne sait pas nager et demande au chat Mikoto d'appeler un taxi. Pendant ce temps là, c'est le bordel, y a des méchants partout et du coup toutes les otomes se mettent en position pour leur mettre la raclée. L'île déserte se fait attaquée par la méchante, Mai se fait poursuivre par Kagutsuchi (WTF ?), Mikoto dort toujours, et Arika débarque à dos de dauphin pour sauver Mashiro. Nina passe un contrat avec Mashiro grâce à une nouvelle GEM planquée dans son livre pour filler un coup de main à la fourmi et à deux se battent contre la méchante. Natsuki trouve enfin un moyen de redresser la situation et toutes les otomes poutrent les méchants. Arika et Nina ont plus de mal par ce que la méchante a avalé Mashiro (WTF ?) pour prendre son apparence mais Arika, fidèle à ses principes, l'empale. Du coup y a plus de méchants, les gens pétrifiés reviennent et tout se finit bien...et Arika emmène Mashiro dans l'espace pour lui faire faire un petit tour (WTF ?). Cet OAV aura été à la fois la meilleure et la pire : d'un côté l'action est omniprésente et le scénario est revenu de voyage, de l'autre côté un grand n'importe quoi complètement ridicule (Arika qui débarque sur un dauphin, Arika qui se balade dans l'espace en tenant Mashiro par la main). On remarquera que Nina n'était présente que pour une séance de transformation rien que pour elle avant de tomber dans l'oubli et l'inutilité et que la plupart des otomes ne servent pas à grand-chose sinon à se battre contre les monstres pendant qu'Arika occupe le devant de la scène (pourtant elle fait le même boulot que les autres).



En résumé, cette série d'OAVs est dans le prolongement de la série, ni plus ni moins. On y retrouve tous les avantages et surtout les défauts de Mai Otome sans aucune surprise. Le seul bonus est l'ajout d'action. Le dernier OAV rattrape un peu le gouffre laissé par les deux précédents (qui ne servent strictement à rien d'ailleurs) pour offrir à la saga une bonne conclusion (dans l'espace, pour changer) mais n'arrive pas à effacer le manque d'explications et le trop plein de fanservice.



Le problème avec la malbouffe c'est qu'à force, on y prend goût et qu'en fait c'est pas si mauvais que ça. Et à la fin on finit par bouder les légumes pour préférer des trucs gras. Mai Otome Zwei était un peu trop gras pour moi par ce qu'en voulant trop bien faire, les scénaristes ont rendus le plat presque indigeste, je crois donc que je vais faire un petit régime de Sunrise pour apaiser mon estomac...et mieux recommencer, par ce qu'au fond, on aime tous les produits industriels bourrés de colorants et de conservateurs !



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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 17:56

 

Comme j'ai la flemme de faire une review mais que j'ais très envie de parler de Mai Otome, je vais vous raconter l'histoire à ma façon comme ça ceux qui ne connaissent pas pourront avoir un aperçu de ce qu'est ce chef d'oeuvre incomparable de l'animation japonaise et les autres pourront se remémorer de « bons » souvenirs en allant se pendre boire un coup histoire de chasser ce qui leur viendront en tête...

 

Attention, y a des spoils partout !

 

 

 


 

Il était une fois, dans un pays plein de magie, une légende qui disait que, quelque part au milieu des buildings moches couverts de panneaux publicitaires, se trouvait une école un peu spéciale : l'académie des lesbiennes internationale. Or dans cette école, il y avait une fille, et cette fille...était hétérosexuelle. Voici donc l'histoire de son initiation.

 

Au commencement était un navire magique parcourant le désert. Là s'amusait une troupe de riches nobles d'un lointain royaume. Parmi eux Sergay et sa fille adoptive Nina regardaient une nuée de bestioles féeriques tout en festoyant son succès en tant qu'otome, les protectrices du royaume dont elle faisait partie. Pendant ce temps une silhouette féminine MYSTERIEUSE vêtue d'un capuchon marchait avec difficulté dans les sables ; à cours d'eau, l'inconnue se résolue à aborder clandestinement le navire, et mourant de soif, elle se jeta sur Nina et pris en otage son diabolo menthe dûment mérité. C'est alors que tout commença, c'est alors que la bataille débuta et qu'ELLE fit son apparition.

 

 

ELLE c'est Arika Yumemiya, une campagnarde de 14 ans tout à fait futée pour son âge et d'une politesse sans égal puisque pour remercier Nina de lui avoir gentiment cédé le diabolo menthe qu'elle s'apprêtait à boire, Arika décide de la coller en beuglant Nina-chan à tout bout de champs. « Eh Nina-chan c'est quoi, c'est quoi ? Ouaaah, et ça, c'est quoi, c'est quoi ? ». Nina-chan, attendrie par la voix adorable d'Arika et ses remarques d'une pertinence digne des plus grandes méditations de Descartes, l'envoie gentiment balader par ce qu'elle se tape la honte et décide de ne plus se séparer de cette gamine charismatique en ponctuant ses phrases de « Dégage, tu m'encombres » et autres « Je suis désolée mais j'ai mieux à faire qu'être avec toi ». Alors qu'elle essaye subtilement de se débarrasser de la fourmi en l'ignorant, les deux filles sont témoins d'un drame : une loli aux cheveux mauves tente d'avoir l'air cool en sautant du haut d'un toit pour échapper à ses poursuivants : des français loosers avec des bérets et des baguettes de pain. Comme elle a prévu son coup dans les moindres détails, elle fini dans la poubelle grâce à une intervention in extremis de super Arika et de son attaque spéciale n°1 « Agir et mettre le cerveau sur on une autre fois ».

 

 

Et comme par hasard, il se trouve que la loli agaçante est la princesse du pays et qu'elle est pleine de bonté puisqu'elle pardonne Nina en la forçant à juste s'agenouiller devant elle. C'est alors qu'un homme MSYTERIEUX agit dans l'ombre et qu'un méchant monstre vilain pas beau apparaît pour capturer la princesse. Arika, qui ayant une licence de professionnel, s'essaye à conduire un avion par télépathie et se foire en beauté, mais tout finit bien grâce à l'apparition de deux otomes, des filles qui déchirent trop de la mort qui tue et qui expédient en deux coups le vilain monstre qu'il est vilain d'abord que c'est un monstre. Eblouie par la prestation de l'une d'entre elles, Shizuru, qui figure dans le top 5 des otomes les plus cools de l'univers, Arika prend sa décision, elle aussi veut avoir l'air classe, elle aussi veut être admirée, elle aussi veut être « cool, forte et belle ». Dans le but de ne plus avoir l'air d'une abrutie campagnarde, elle sera une otome elle aussi ! Et puis tout d'un coup Shizuru essaye d'abuser d'elle et le noir se fait...

 

 

Lorsque Arika se réveille elle se trouve dans un monde futuriste où les cochons volants servent de taxis et où la matrice domine les gens elle se trouve à l'infirmerie. Elle a la gueule de bois et ne sait plus ce qu'elle a fait la nuit dernière. La nurse lui explique qu'un conseil TRES important se tient et que c'est là-bas qu'on décidera s'il faut l'intégrer parmi l'élite de la nation avec le QI d'huître qui est le sien. C'est avec courage qu'Arika décide de braver les vestiaires remplis de filles en sous-vêtements et autres buissons à moitié nue pour prouver à ces snobs que non, elle n'est pas une imbécile sans style. Séduit par sa prestance, le jury de la Nouvelle Star de l'école des otomes, Garde-Robe, lui demande de se bastonner avec Nina, avec comme arrière pensée de les voir se déshabiller mutuellement  de garder la gagnante. Mais un méchant monstre vilain pas beau qui veut quelque chose de MYSTERIEUX apparaît alors et frustré de voir son abonnement à World of Warcraft résillé à cause d'un malentendu, essaye un attentat suicide...qui échoue grâce à l'intervention d'une otome trop, trop belle, qui déchire de la mort qui tue, Haruka l'attardée mentale n°245. Pendant ce temps, Arika fait un strip-tease... Du coup, Natsuki, la présidente de Garde-Robe, qui est lesbienne, l'accepte sans hésiter et lui offre l'uniforme de soubrette rose sexy qu'elle force ses étudiantes à porter pour mieux les reluquer par derrière. Arika apprend donc le règlement. Règle n°1 : être lesbienne. Règle n°2 : être fan de SM. Comme Natsuki est maligne, elle trouve des arguments : « Euh tu vois, y a une substance qui détruit les nano-machines qu'on vient de t'implanter pour avoir les super-pouvoirs de la mort qui tue d'une otome, et en fait, tu vois, la substance en fait c'est...euh, bah tu vois, c'est ce qu'ont les garçons quoi, du coup t'es obligée de devenir lesbienne quoi ». Et comme Arika est stupide et qu'elle s'est déjà fait abusé par Shizuru, elle se dit que ça lui va et qu'avoir des relations sexuelles avec un mec ne l'intéresse pas. « Et euh, sinon, la deuxième règle tu vois, c'est que...en fait quand tu seras une vrai pro de la mort qui tue comme nous, ben en fait quand tu te fais mal, ben du coup ton maître aussi il a mal tu vois, du coup ben t'es obligée de faire partie de notre club adepte de SM tu vois ». Comme Arika ne sait pas ce que c'est, elle pense que ça se mange et accepte. Pour l'initier aux joies du threesome, la principale la met dans une chambre avec Nina et une blonde à forte poitrine, Erstin.

 

 

Arika fait donc des propositions d'amitié rapprochées dans le but d'être initiée aux joies du lesbiannisme le plus tôt possible mais Nina, qui est la seule hétéro de tout Garde-Robe l'envoie paître et lui explique qu'elle n'est ni dans une boîte échangiste ni au club Med et qu'ici c'est la rivalité qui domine pour savoir qui est la meilleure lesbienne de Garde-Robe.

Comme Nina est super futée, elle prend facilement la place de n°1 tout en restant hétéro pure souche et en fantasmant sur son père tous les soirs histoire de ne pas perdre la main. Mais Arika est bien décidé à changer son orientation sexuelle coûte que coûte et s'écrie « Do you best, desho » ! Erstin avoue fantasmer sur Nina et promet de l'aider à faire une giga partouze toutes les trois.

 

Arika se fait des amies aussi futées qu'elle et ces dernières lui racontent comment marche Garde-Robe : chaque fille de deuxième année (beaucoup moins nombreuses que les premières années) choisit dans les nouvelles recrues les plus dociles et ont le droit d'en faire leurs esclaves personnelles, ce sont elles qui les lavent, les nourrissent, sèchent le vernis sur leurs ongles de pied en soufflant, et s'adonnent aux exercices de purification matinale dans le pur respect du code lesbien de Garde-Robe . La pouffe aux cheveux bleus du nom de Tomoe y est complètement accro, à tel point qu'elle est à deux doigts de lécher la nourriture tombée sur le tablier sexy d'Arika qui entre en transe, et frustrée par le départ de Tomoe qui s'en va frotter le dos de sa « grande soeur » attitrée, se venge sur un coin de table  (oups, trompé d'anime).

 

A l'acte suivant, toute l'école est en émoi en découvrant qu'Arika travaille dans un bar strip-tease à mi-temps et qu'elle a vendu son uniforme de rechange über sexy à un sex-shop pour rembourser ce que lui coûte son internement à l'asile admission à Garde-Robe. Fâchée, Natsuki propose de lui pardonner à condition qu'elle lui fasse l'amour et la drogue. Tout rentre dans l'ordre quand Arika trouve enfin un sponsor : un vieillard qui ne lui demande en échange que de lettres érotiques et d'appels téléphoniques hots pour pallier à sa solitude. Comme Arika est fauchée et qu'elle s'est virée de son travail par ce qu'elle n'avait pas assez de poitrine et portait des sous-vêtements Hello Kitty, elle accepte et commence une ligne rose. Par manque d'inspiration, elle demande de l'aide à Erstin qui, étant experte en lesbiannisme, n'arrive pas à lui répondre. Pour épancher sa frustration, Arika viole Nina sous les yeux d'Erstin et demande à cette dernière d'enregistrer pour offrir la cassette à son sponsor en guise de première lettre.

 

 

Du coup le lendemain, Nina lui fout la pâtée devant toute la classe et Arika y prend goût. Alors elle incite une de ses camarades de classe à la violer dans le vestiaire pendant que tout le monde se change et furieuse, Nina défonce la tronche à Arika qui trouve que la deuxième fois est définitivement la meilleure.

 

Comme c'est piscine juste après la directrice, qui s'ennuie, demande à une fille barge avec des cheveux en forme de pieuvre d'introduire des tentacules dans la piscine et de filmer ça en cachette, ce qu'elle ne fera que bien plus tard puisqu'elle est bourrée. Pendant ce temps, la princesse nommée Mashiro, qui n'a rien de mieux à faire, reluque les filles en maillot de bain et Arika tente désespérément de se soûler avec une jarre remplie d'un liquide inconnu qu'elle veut absolument goûter. Mashiro essaye de tripoter Erstin en cachette lorsqu'elles se mettent en rang dans le petit bassin et celle-ci ne peut retenir un petit cri et s'apprête à faire une déclaration d'amour ardente à celle qu'elle croit être Nina avant de se rendre compte que c'est juste Mashiro qui touche toutes les filles autour d'elle au même endroit équivoque et vexée, se retourne. Pour faire bonne figure Nina s'élance dans un 4x100m mais s'arrête en plein milieu, violée par un homme invisible. Choquée de la voir mettre en évidence son hétérosexualité prononcée, Arika tente de se joindre à la partouze mais se fait dépasser par Erstin qui noie l'homme invisible et feint le bouche-à-bouche pour mieux embrasser Nina devant la classe entière en guise de déclaration d'amour.




A son réveil celle-ci découvre sa « grande soeur » attitrée, Nao, en train de draguer son père et la mord. Frustrée de s'être fait avoir, Nina entraîne Arika, Erstin et une camarade de classe pour enquêter près de la piscine où la barge aux cheveux en forme de pieuvre a finalement déposé un monstre à tentacules.

 


 

Du coup les filles présentes, dont la barge, se font toutes violées par des tentacules jusqu'à ce que Nao ait fini de filmer et daigne les secourir. Elle compte poster la vidéo sur Internet pour se faire plus de fric qu'avec les photos d'elle nue qu'elle poste dans des magazines pornos. Pour fêter son premier orgasme, Arika demande une copie de la vidéo à Nao et l'envoie à son sponsor.

 

Pendant ce temps, Mashiro la loli, boude par ce qu'elle entend tout le monde dire qu'elle ne sait rien foutre de ses journées. Arika travaille en tant qu'ouvrière dans le but d'affirmer sa virilité et rencontre Mashiro, comme cette dernière est assez sexy pour une fille de 10 ans, Arika lui fait des propositions déplacées et se prend une baffe. Du coup, elle poursuit la princesse  pour la prendre de force et casse la figure au prince qui essaye de l'embrasser. En guise de remerciement, elle exige de passer  l'acte et emmène la loli à la cave où devaient se trouver les outils SM. A la place elle ne trouve qu'un orgue et essaye de jouer un morceau mais les sons qui en sortent sont tellement atroces qu'elle finit par casser toutes les vitres du palais, qu'un fantôme apparaît et lui demande de bien vouloir le laisser dans son sommeil éternel en paix et qu'un monstre vilain pas beau rapplique. Paniquée, Arika propose un rituel ancestral magique afin de gagner des super pouvoirs de la mort qui tuent et elles font la danse du singe. Une lumière apparaît et Arika en appelle au pouvoir ancestral du lesbiannisme qui lui confère l'attaque spéciale n°2 : « Attaque du cure-dent géant » avec en bonus une tenue rose et moche supersonique qui détruit le méchant monstre.

 

 

Ayant de trop honte d'une tenue aussi immonde même si elle contient des super pouvoirs magiques qui poncent leur mère, Arika la range dans son coffre à jouet parmi ses sex toys et part faire la sieste en imaginant d'autres plans pour violer Mashiro.

 

Natsuki s'ennuie et décide d'emmener toutes ses élèves à la plage pour les mater en maillot de bain et en forcer quelques unes à entrer dans sa tente pour lui mettre de la crème solaire.

 

 

Shizuru lui répète qu'elle devrait être un peu plus fidèle et part violer deux ou trois élèves parties un peu trop loin dans la forêt. Pour avoir un peu de temps libre ensemble, elles organisent une course d'orientation, mais, troublées par les problèmes de connexion entre leurs deux neurones respectifs, Arika et Erstin se perdent dans la forêt en oubliant d'apporter le GPS. Arika perd conscience et quand elle se réveille, elle est toute seule et un vilain monstre tout méchant essaye de la foutre dans l'eau du haut d'une falaise pour participer au concours de Miss tee-shirt mouillé. Sergay, qui se trouvait là par le plus grand des hasards et qui testait son nouveau jet-ski, saisit l'occasion pour tripoter Arika encore inconsciente et profite d'elle par ce qu'il les adore frêles et jeunes...très jeunes. Pendant ce temps des robots font un grand pot-au-feu et des danses tribales dans une caverne. Arika et Sergay sont sauvés des méchants robots par des otomes et Nina, furieuse de découvrir que sa copine s'est tapée son père se scarifie en public. S'en suit un moment intéressant...un moment. Et puis le moment est gâché par la scène de ménage entre Sergay et Nina qui commence à tourner emo et qui, à peine de retour dans sa chambre, attend que les autres soient endormis pour fantasmer sur son père en caressant son médaillon à trois sous. Jalouse de n'avoir eu qu'un collier en toc offert en cadeau chez Yves Rocher pour son anniversaire alors qu'Arika reçoit un gigantesque colis remplis de cadeaux super chers, Nina finit par essayer de se suicider en se coupant les veines avec un coupe-ongle, se rate, et sombre dans l'alcoolisme jusqu'à ce qu'un pickpocket lui choure son collier. Désespérée, elle tente de se noyer mais Arika la retient et la déshabille.

 

Pendant ce temps, Mashiro la loli qui n'a rien de mieux à foutre, se fait la malle pour flirter avec le premier mec qu'elle trouve en chemin (ah les jeunes aujourd'hui je vous jure) et Arika en profite pour prendre sa place et abuser de son statut mais rien à faire Nina ne veut toujours pas être lesbienne. Mais Arika n'en profite pas longtemps puisque Mashiro revient après avoir surpris le mec qu'elle visait avec un travesti. Et une nuée de mouches géantes vient bronzer en ville et foutent le bordel. Du coup y a un problème de connection et les supers pouvoirs sont plus reliés à Internet donc ils marchent plus. Du coup Arika est triste, elle peut plus sortir sa robe rose du placard. Ah mais si en fait, elle peut la mettre et frimer avec. Oh mon Dieu, Erstin, ne fait pas ça, n'invoque pas le pouvoir ancestral de la mine de plomb ! Et voilà ! ‘tin, c'est malin aussi. Bon, bah du coup, Nina a aussi acquis des supers pouvoirs qui poncent leur mère et une ma-gn-fi-que robe vert pomme en bonus, elle peut donc défoncer Arika pour avoir coucher avec son père, cette traînée.

 

 

Ellipse narrative, c'est le bordel. Les otomes sont paumées un peu partout, tout le monde crève de fin, une fille MYSTERIEUSE se balade dans le désert et c'est la fin du monde. A part ça, tout va bien, Nina joue les maids avec son maître et son papa adoré et Mashiro fait crever les autres à sa place. Euh, sinon quoi de beau ? Bah y a Natsuki et Nao qui partent en voyage toutes les deux, Arika et Mashiro essayent de faire des trucs utiles, genre porter de l'eau, pis y a Tomoe la pouffe qui devient méchante d'abord, que comme ça elle pourra coucher avec son idole de toujours, Shizuru et qu'elle le fait vraiment pour de vrai, que de toutes façons Shizuru elle dit jamais non quand c'est si bien proposé. Du coup pour fêter ça Tomoe va défoncer Arika, enfin essaye de la défoncer. Ah oui, sinon, il parait qu'en fait Mashiro elle sert à rien et que c'est Nina la vraie princesse, du coup ça servait à rien de lui courir après pendant autant d'épisodes. Mais comme c'est Nina la princesse, et ben, elle a le droit de jouer de l'orgue ! Pendant ce temps  Arika, qui est hébergée chez une super otome de la mort qui tue qui utilise ses pouvoirs de la mort qui tue pour cuire du ramen, prend une grave décision : elle va s'entraîner ! Vaut mieux tard que jamais mais quand même...

 

Ah oui, Nina déprime après avoir lu une lettre d'Ertsin caché dans ses sous-vêtements qui s'excusait d'être une quiche et de ne pas avoir encore fait de partouze avec elle, du coup Nina met en doute sa sexualité et, pour être sûre fait un strip devant son papa d'amour tout en lui proposant des choses indécentes qu'il accepte volontiers, vu qu'il est en manque...

 

 

Ah bah non, en fait non, il peut pas, s'il couche avec sa fifille, il ira en taule elle pourra plus utiliser ses supers pouvoirs de la mort qui tue. Bon bah, comme il est trop triste de pas pouvoir coucher avec sa fifille, il va se tirer une balle dans le crâne.

 

 

Oh tiens, les gentils finissent par répliquer à l'attaque qu'ils ont reçus trois mois plus tôt, *clap, clap, clap*. Alors, ça c'est ce qu'on appelle de la réaction : rapide, dosée, précise, pertinente. Et puis le drame entre Tomoe la pouffe qui a des drôles de fantasme (toddlercon ?) et Shizuru, non vraiment, il y a de quoi émouvoir les coeurs de pierre...]ou les faire gerber, au choix. 

 

 

Oh, Arika qui était partie sur une île déserte avec Mashiro pour les besoins d'une scène fanservice spécial onsen est revenue ! Il ne doit plus rester d'eau chaude alors... Et quand la méchante hurle « Par qui je commence ? », Arika est toujours présente pour dire « Moi, moi, madame ! ». Pour la récompenser de tant de zèle, Dieu lui envoie son attaque spéciale n°3 «Détacher ses cheveux » ainsi qu'une tenue bleue moche avec une cape verte en bonus fidélité.



 

Ah, et elle passe au niveau 1,5 aussi ! Tiens, la fille MYSTERIEUSE a acquis la compétence « Changer la couleur des étoiles », trop cool...

Bon, puisqu'Arika a une nouvelle robe, il faut absolument qu'elle aille poutrer Nina pour mieux l'essayer, et pour ça, rien de mieux qu'un petit combat dans l'espace. Wait a sec...WTF ? La bulle de stupidité qui entoure Arika et Nina leur permet de respirer sans problème, donc c'est tout à fait normal qu'elles bavardent dans l'espace.

 

 

D'ailleurs Arika teste les pouvoirs de séduction de sa nouvelle robe pour convaincre Nina de devenir lesbienne. Envoûtée, Nina tend la main prête à se convertir lorsque soudain le pouvoir ancestral de l'hétérosexualité surgit des profondeurs de son inconscient et la transforme en diable cornu. Du coup Nina gagne la compétence « Bandeau de pirate trop classe » et s'apprête à foutre la pâtée à sa copine qui est pas contente.

 

 

Désespérée, Arika lui avoue son amour et l'empale de toutes ses forces. Nina se ressaisit et déclare enfin être prête à être lesbienne.  Folle de joie Arika l'enlace et l'emmène au septième ciel. Et elles furent heureuses et lesbiennes parmi les étoiles jusqu'à la fin des temps...

 

 

Oh bah non, en fait non, ce n'est pas la fin. Arika a quitté Nina pour Mashiro par ce qu'elle préfère les lolis aux cheveux mauves et Nina est allé s'enterrer dans un terrier avec son papa adoré d'amour. Enfin, comme il ne se souvient plus de rien, elle a décidé de le rééduquer à sa façon afin d'en faire son esclave. Et en se couchant dans son lit tous les soirs, elle pense à Arika en caressant son oreiller et à Erstin, en se disant « Et merde, en fait j'aurai vraiment dû faire un threesome ». The end.

 


 

 


 

 

Cet article vous a été offert par l'association des poulets vengeurs et le comité de défense des ornithorynques manchots...et par le club de fumage de moquette de chez Sunrise bien sûr !

 


 

Do your best ~deshou !

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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 15:40

 

Avenger est un de ces nombreux animes qui passent toujours inaperçus, éclipsés par de gros succès ou juste des animes qui ont sus beaucoup faire parler d'eux. Dans le cas de beaucoup de ces productions on se dit que c'est dommage, que s'il n'y avait pas eu « cette » révélation qui a déchaîné les otakus en même temps ils auraient rencontrés plus de succès, un peu comme Higurashi no naku koro ni qui a eu la malchance d'être diffusé la même année qu'Haruhi mais qui ne s'en est pas mal sorti quand même. Il y a beaucoup d'exemples, beaucoup de méconnus qui mériteraient un peu plus de reconnaissance et Avenger...ne fait pas partie de ceux-là.

 

 

Avenger, un background des plus alléchants qui nous promet ni plus ni moins qu'une tueuse au passé torturé errante sur une planète Mars en ruine, dernier bastion de l'humanité, en compagnie d'une poupée, car dans l'incapacité de se reproduire les hommes ont désormais fabriqués des poupées ou dolls pour leur tenir lieu d'enfants, qui semblerait être capable d'émotions. Le tout sur une OST d'Ali Project s'il vous plaît. Sur le papier ça semble plutôt chouette...sur le papier seulement. Le gros point faible d'Avengertient en un nom : Bee Train, studio archi connu pour des animes particulièrement basés sur l'ambiance, la musique, les jeux de regard, studio reconnu pour avoir conçu Noir, Madlax ou .hack//sign. Or le gros problème de Bee Train est qu'ils ne cessent de faire du réchauffé depuis quelques années. De Noir et Madlax on est passé au récent El Cazador de la Bruja dont je ne manquerai pas de reparler plus tard vu la déception que j'ai ressenti face à un tel bâclage, et de .hack//sign, déjà difficile à suivre à cause du manque de rythme, on est passé à Avenger. En somme, Bee Train répète le même schéma à l'infini en le diluant de plus en plus, ce qui ne manque pas de désespérer les fans des premiers succès comme moi. Trêves de bavardages et passons à Avenger.

 

 

Le premier épisode d'Avenger nous présente Layla Ashley, une barbare (ou barbaroi) complètement amorphe (ce qui d'habitude ne manque pas de me plaire) et suicidaire, dont le but dans la vie est de se venger du méchant qui a été très vilain avec elle, on ne sait trop pourquoi (d'où le titre Avenger).

 

Elle semble complètement dénuée de vie et ne cesse de répéter les mêmes mots comme une autiste de base (quand elle parle, ce qui n'arrive pas souvent) « Essaye de me tuer si tu le peux ». Ok, ça peut être intéressant au début de voir une héroïne aussi atypique et en même temps aussi stéréotypée, mais très vite on s'en lasse. Le développement psychologique se limite assez vite et la douleur du personnage est si peu montrée qu'on ne ressent absolument aucune empathie vis-à-vis de ce qui ressemble plus à un fantôme qu'à un être humain. On finit même par en venir à se demander ce qu'elle attend pour se suicider pour de bon, c'est dire.

 

Mais Layla n'est pas seule puisqu'elle est accompagnée de la toute aussi silencieuse Nei, une doll sur laquelle plane beaucoup de mystères.

 

Beaucoup de mystères...ou pas en fait. Deux personnages muets qui passent leur temps à se regarder dans le blanc des yeux (et encore, se regardent-elles ?) c'est tellement fascinant, c’est vrai. C’est fou ce que je m’amuse. Sérieusement, vous l’aurez compris, c'est lourd, très lourd. Et puis les mystères de Nei, non mais laissez moi rire ! Non seulement on devine très vite que Nei a quelque chose de pas très courant pour une doll mais en plus la résolution finale de ces soi-disant mystères laisse perplexe. Comment ça ce n'est pas normal qu'elle se transforme en barbie ? Mais, ma brave dame, c'est la mode sur Mars en ce moment ! Pourquoi qu'elle devient une barbie ? Mais c'est sa croissance ! La puberté ! On n'y croit pas une seconde et on a l'impression d'un vaste foutage de gueule. Genre on se paye 13 épisodes de pur vide pour enfin savoir le passé douloureux de Layla et les MYSTERES de Nei et on se retrouve plongé dans une vaste fumisterie qui donne lieu à un WTF final pas piqué des vers. Franchement, c'est du mensonge publicitaire... The cake is a lie, yeah really.

 

 

Oh mais il y a aussi des personnages secondaires vous me direz. Mais absolument...et ils ne servent à rien du début jusqu'à la fin sinon à remplir le vide que Layla et Nei laissent derrière elles. Voyons voir, il y a le perso le plus bavard de tout Avenger qui passe son temps à essayer de motiver les deux muettes qui lui servent de compagnie, Speedy de son petit nom, ça ne s'invente pas un nom pareil d'ailleurs, réparateur de dolls de son état, il y a Volk (ou Wolk) une sorte de Bioman laid et mégalomane qui serait l'un des derniers pionniers encore vivants à avoir colonisé Mars, le grand méchant donc, et sa « femme » (enfin je sais pas s'il sont en couple mais ils sont toujours ensemble donc bon...) Vesta, considérée comme une déesse par la population et qui passe son temps à faire joli, très joli d'ailleurs, très, très joli, mais pas utile pour deux sous.

 

En plus d'avoir un nom à coucher en haut de l'Himalaya, il a aussi une tête de vainqueur...c'est sûr que ça n'aide pas

 

Et tout ce petit monde attend sagement que Layla aille dérouiller Volk... Et elle met 13 épisodes pour lui en foutre plein la tronche ; je sais que Mars c'est grand mais elle est lente quand même pour le coup...

 

Donc voilà, Layla passe 13 épisodes à marcher dans le désert flanquée de la MYSTERIEUSE Nei qui la suit comme son ombre et de Speedy qui essaye de montrer qu'il existe et qu'on zappe très vite avant de parvenir jusqu'au donjon face au boss final et...ah non tiens, on n'est pas dans un rpg. Désespérant quand on a patienté entre chaque épisode en croyant voir une once de scénario pointer le bout de son nez et qu'on a la merveilleuse surprise de voir tant d'attente récompensée par le grand rire hystérique de Layla qui se barre en laissant méchamment sous-entendre que « Démerdez-vous bande de nazes, moi j'ai mieux à foutre ». C'est marrant, moi aussi à l'origine \o/.

 

Et elles marchèrent pendant longtemps, se marièrent et eurent beaucoup de petits cailloux de la planète Mars...

 

Bon il n'y a pas que ça dans Avenger c'est vrai. Avenger c'est tout d'abord un character design correct, mais qui aurait pu être mieux pour l'époque quand même, une ambiance sombre et glauque assez sympathique et une musique plutôt de bonne facture pour du Ali Project et qui essaye désespérément de rattraper le reste et des seiyuus plus que compétents (Mika Kanai, connue pour avoir fait la voix de Satoko dans Higurashi, pour Nei et Megumi Toyoguchi pour Layla). L'opening et l'ending, toujours d'Ali Project, sont des arnaques publicitaires dans le sens où ils sont plutôt plaisants et dynamiques, ce qui peut faire croire au premier abord que la série est remplie d'action comme le scénario semble également le suggérer au début.

 

J'avais vaguement entendu parlé d'Avenger et m'étais décidé de lire les critiques avant de le regarder. Elles disaient toutes la même chose : à fuir par ce que désespérément lent. Mais moi, rebelle de la société, je me suis tout de même lancé et finalement...je dis la même chose. Avenger c'est lent, trop lent, affreusement lent, et quand on a réussi à rester devant une douzaine d'épisodes plus vides les uns que les autres on reste frustré par ce que l'intrigue n'a pas été élucidée et reste en suspens... Par contre je serais curieuse de voir un jour une analyse du complexe maternel de Layla et de Nei, par ce que visiblement notre barbare extranationale prend la poupée littéralement comme telle, comme si ce n'était qu'un joujou à trimballer et à câliner. Genre Nei c'est un nounours...

 

 

En conclusion :

Pourquoi il peut être intéressant de regarder Avenger :

_vous avez du temps à perdre et oh tiens, ça alors, juste assez pour regarder 13 épisodes d'un anime si possible pas trop intéressant

_vous avez des insomnies et souhaitez trouver un remède radical à ce problème

_vous êtes fan d'Ali Project jusqu’au bout des ongles

_le background vous séduit et il se trouve que vous êtes un écrivain en manque d'inspiration qui traite justement du poids du silence sur la planète Mars

_vous aimez être pris pour un con et vous désirez vous sentir frustré pendant des mois

_juste la curiosité et l'envie de se payer un bon petit WTF amené de manière magistrale (il faut rendre à César ce qui à César)

_vous êtes spécialiste du lancer de fourchette

 

Pourquoi Avenger est à fuir absolument :

_vous êtes un impatient de nature ou un hyperactif et vous ne pouvez pas supporter de rester devant un anime qui ne comporte pas une scène d'action toutes les 30 secondes

_vous aimez les animes de bonne qualité

_vous détestez Ali Project et tout ce qui s'y rapporte

_vous avez empalé Bee Train suite à leurs cafouillages en chaîne et souhaitez garder le peu de santé mentale qui vous reste en évitant tout ce qui vous rappelle leur lenteur de tortue manchot

_vous vous vantez d'avoir de bons goûts

_vous considérez que trois phrases par épisode n'est pas un quota suffisant pour rendre un anime vivant

_vous détestez les barbies et les fourchettes

 

 

Le mot de la fin sera un spoiler. ATTENTION SI VOUS N'AVEZ PAS ENCORE VU AVENGER, NE LISEZ SURTOUT PAS CE QUI SUIT MEME SI MORT DOIT S'EN SUIVRE

Il ne se passe rien pendant 12 épisodes mais à l'épisode 13...

[spoiler]...il ne se passe rien non plus... Mouhahaha, CQFD \o/ [/spoiler]

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