30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 22:59


Homeward

Samu-kun (Love in Space)

Durée : Environ 5h

 

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 Un an après une bêta sortie en mai 2011, à laquelle je n’ai pas joué, débarque la version finale de Homeward, un nakige amateur pensé et élaboré par une seule personne. Je me rappelle avoir été intéressée par le projet en tombant sur le blog de son auteur, bien avant que la dite bêta ne soit publiée, parce que celui-ci décrivait son récit comme quelque chose qu’il avait vécu et éprouvé le besoin de raconter. Et puis, le temps a passé, j’ai oublié, pour finalement observer la sortie de loin avec indifférence et il a fallu que mon sbire numéro 3 me fournisse le lien de téléchargement sur un plateau pour que je m’y mette. Malgré la disparition de ma curiosité initiale, j’avoue que j’avais toujours un peu envie de voir ce que donnerait une formule aussi clairement japonaise réalisée avec une touche occidentale. La réponse est...la réponse est dans l’article que voilà, ce serait trop facile si je devais résumer mes impressions en 3 syllabes, non mais ho 8).

 

L'opening. Vu qu'il fait planter le jeu, autant le regarder directement sur Youtube

Richard – Riku – Saionji, fils d’ambassadeur, est trainé à travers le monde en permanence, aussi n’a-t-il jamais vraiment l’occasion de se faire des amis, faute de déménager à chaque fois que des relations commencent à se tisser. Ce détail qui aurait pu être anecdotique rend Riku renfermé et solitaire, du moins jusqu’à ce que, revenu au Japon après des années passées en Amérique, il croise à nouveau la route de Kitahara Nonami qu’il avait rencontré quand il était gamin. Nonami ne l’a pas oublié et à son contact, il sympathise avec une autre demoiselle de sa classe, Nakamiya Haruka. Comme si ça ne suffisait pas, s’ajoute à la fête Sora, sa petite sœur perdue de vue dont il doit à présent s’occuper. Avec ces trois présences à ses côtés, Riku surmontera petit à petit sa solitude...jusqu’à ce que l’inévitable pointe le bout de son nez.

 

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Non, pas le dinosaure mecha, malheureusement, ça aurait fait un scénario awesome !

 

Homeward se découpe alors en deux parties : une première partie plutôt tranche de vie où on suit le quotidien de Riku qui doit réapprendre les us et coutumes japonais et qui fait un peu office de branche principale, puis une seconde partie de type dramatique qui change selon l’héroïne choisie. Les choix n’étant essentiellement présents que vers la fin de la première moitié, il n’y a qu’une fin par héroïne et probablement une bad end générale supplémentaire (si j’en crois les 2 variations de CGs que je n’ai pas encore débloqué) mais je n’ai pas eu envie de la tester et ne pourrait donc confirmer.

 

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Nonami, juste Nonami...

 

Ce qu’on remarque d’emblée avec le scénario, c’est qu’il est extrêmement classique dans son déroulement. Tous les stéréotypes trouvables dans un anime quelconque s’y comptent à la pelle : on a une virée dans un combini, des activités de club, le voyage à Kyoto, le voyage touristique de la Golden Week (mit gag impliquant du vent et une culotte, s’il vous plaît), des évènements sportifs inter-classes, un voyage à la plage (mit gag impliquant un maillot de bain) un festival culturel et un rendez-vous amoureux (ou pas) au parc d’attraction. Tout y passe, il ne manquait bien que le meilleur ami pervers pour que la formule soit complète. Les héroïnes n’y échappent guère : Nonami est l’archétype même de la genki girl un peu bête mais sportive et avec un cœur d’or qui ne sait pas bredouiller un mot d’anglais(et c’est accessoirement l’élément comique principal) , Haruka est l’archétype même de la gentille déléguée de classe maladroite et bonne cuisinière qui rougit pour un rien mais que tout le monde décrit comme la femme parfaite (d’ailleurs, son grand rêve dans la vie c’est d’être femme au foyer, bonjour l’ambition), Sora est l’archétype même de la petite sœur tsundere à couettes qui aime fort son grand-frère sans jamais vouloir le lui montrer avec en bonus un penchant cooldere et hikkikomori, et comme si ce n’était pas assez attachant comme ça, elle se balade toujours avec une grosse peluche de tanuki. Le protagoniste lui-même est un protagoniste d’eroge lambda : il manque cruellement d’initiative et de personnalité, se montre hésitant et change finalement d’avis comme de chemise tout en faisant tomber le cœur de ces dames. Le chara-design de tout ce petit monde n’est en outre pas des plus inspirés.

 

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Z'avez demandé un moeblob ? Haruka à la rescousse !

 

Et c’est là le premier défaut d’Homeward, à mon sens : tout y est cruellement prévisible. L’auteur n’a pas cherché à réinventer l’eau chaude, il le dit lui-même, mais la formule qu’il a choisie pour raconter son histoire ne reflète au fond qu’assez peu son vécu. Si l’on ne se renseignait pas un peu sur le jeu pour savoir que le scénariste a lui-même beaucoup déménagé et a narré certaines de ses aventures au Japon, il serait impossible de le deviner en lisant le VN ! Le style d’écriture est loin d’être mauvais, il est même fort sympathique, et certains gags et références d’animes (malheureusement trop rares) font sourire, mais le tout est d’autant plus dépourvu de saveur que la partie romance tombe trop souvent à l’eau parce que tout y semble forcé. On a d’un côté la route de Nonami qui sent un peu le remplissage en ce qu’elle est parsemée de scènes de rêve inutiles sortant de nulle part et de passages où le héros se retrouve seul avec Haruka (passages qui ne sont même pas dans sa propre route !), et de l’autre celles d’Haruka et de Sora qui tendent à tomber dans du drame digne d’un soap-opéra avec des retournements de situations parfois étranges parce qu’on se dit qu’ils n’ont pas leur place là (souvent à base de suicide ou d’adultère). Les conclusions des différents arcs sont très satisfaisantes et on ne s’ennuie pas pour autant mais le tout manque de personnalité. Cela se voit d’ailleurs dans certains petits détails, comme les expressions japonaises non traduites qu’emploient les personnages, par exemple (iinchou au lieu de délégué ou des onomatopées de type « oy oy » ou « mah »).

 

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C'est bien que tu parles d'Evangelion, Nonami, parce que je trouvais justement un vent de ressemblance entre Riku et Shinji...

 

Le second défaut...tient aux scènes de sexe. C’est un nakige, donc un jeu qui veut émouvoir, son but est donc tout sauf d’être un matériel masturbatoire. On pourrait alors s’attendre à une représentation réaliste de l’acte sexuel, sauf que tout est fait pour ruiner leur crédibilité. Le héros répète quasiment la même chose selon les routes, essentiellement des métaphores à base de chiots lapant du lait au moment où il embrasse sa copine et/ou lui lèche les seins (ce qui est complètement déplacé) ou une bonne centaine de fois le prénom de la demoiselle durant l’acte (ce qui fait tourner à vide les dialogues). L’acte en lui-même est complètement aberrant. Que le héros ait du mal à faire entrer son engin dans l’orifice de sa promise et glisse, ok, mais qu’il le fasse à chaque route et plusieurs fois, ça devient extrêmement lassant pour le lecteur (elle se lustre le vagin avec du savon ou quoi la madame ?). Mais si ce n’était que ça : pas de préservatif, l’organe génital féminin complètement effacé pour être remplacé par un vulgaire trou (même après labioplastie et rasage intégral de la pilosité, comme le font certaines actrices pornos, un sexe féminin ne peut PAS ressembler à ça, c’est anatomiquement impossible), absence de « préliminaires » (j’aime pas ce mot mais bon) vu que le héros embrasse sa copine, lui léchouillotte un peu les seins et lui introduit un doigt dans le vagin immédiatement après pour la pénétrer direct (Et les caresses, elles sont où ? Embrasser son corps, lui dire qu’elle est belle, faire monter la tension, c’est pas au programme non plus ? C’est pas un robot ou un sex-toy géant que t’as devant toi, hein...). Pour sa défense, Homeward arrive à faire des scènes de sexe un élément important du scénario. Il aurait été cependant bien plus agréable pour le lecteur comme pour l’auteur (surtout s’il ne sait pas dessiner d’appareil génital) de produire des images « soft », plus érotiques que pornographiques, comme l’a fait Katawa Shojo, par exemple. Certains HCGs sont bel et bien « soft »...mais pas tous, malheureusement.

 

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Le cast au complet. Vas-y, vend-nous du rêve, Sora !

 

Et puisque je parle d’erreurs d’anatomie plus que flagrantes, je suppose que je peux poursuivre sur l’aspect graphique. Je ne voulais pas plomber le VN sur ce genre de considérations mais il est vrai que les dessins, sans être laids, paraissent assez rigides (j’ai eu du mal à me faire aux expressions des sprites au début). Les quelques erreurs par-ci, par-là ne sont pas si gênantes en dehors des scènes de sexe mais elles demandent un petit temps d’adaptation. Reste que pour un jeu amateur aussi long, la qualité et la quantité d’images est raisonnable...jusqu’à ce qu’on arrive à la conclusion de la route de Sora où l’auteur, peut-être lassé de son travail après des mois de développement, commande un sprite et un CG à un artiste expérimenté (que certains habitués de la communauté Lemmasoft reconnaîtront) pour juste la scène finale, ce qui nous fait un bond dans la qualité graphique assez surprenant.

 

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Ce CG, oh mon Dieu, ce CG...

 

Du reste, il n’y a plus grand-chose à dire : l’interface est simple mais efficace tandis que la musique, composée de pistes libres de droit et quasiment toutes des boucles de piano, se montre incroyablement répétitive. J’ai fini par couper le son une bonne partie de mon temps de jeu parce que je ne supportais plus d’entendre les mêmes airs lourds et dramatiques de piano en permanence. Si c’était voulu pour instaurer une ambiance, je dois dire que le résultat est plus que mitigé. Sinon on peut lire les notes de l'auteur et visualiser des scènes coupées dans les bonus, ce qui est toujours agréable pour en connaître plus sur le processus créatif.

 

En conclusion, Homeward est loin d’être un mauvais VN et il fait passer un bon moment pour peu qu’on ferme les yeux sur les quelques défauts de la réalisation, or son manque d’ambition l’handicape cruellement. Le thème du déménagement permanent était intéressant mais étouffé par pléthore de stéréotypes dont un lecteur averti se passerait bien. De surcroit, l’auteur passe clairement à côté de sa cible lors des scènes explicites, ce qui est fort dommage parce qu’elles ne s’inscrivaient pas trop mal dans la trame scénaristique et auraient pu avoir bien plus d’impact.

 



Sugar’s Delight

Neko Soft

Durée : un peu plus d’une demie-heure

 

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Toujours dans la catégorie « eroge », j’ai testé Sugar’s Delight, qui date cette fois de 2011. Contrairement à Homeward qui visait surtout à émouvoir, ici il s’agit de fapper, purement et simplement. Le scénario tient sur un coin de mouchoir (oh, tiens, j’ai été virée de la maison par mes parents riches et une belle étrangère m’accueille sous son toit sans rien demander en retour et m’offre même un job, ça alors, que le monde est bien fait) et sert de prétexte à du yuri sur le thème des sucreries. Miam.

 

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En même temps, avec un uniforme pareil, comment veux-tu qu'elle n'ait pas de pensées sales en te regardant ?

 

Le jeu en lui-même est très court, ce qui fait que dès la présentation sommaire que nous fait Ichigo, l’héroïne, de sa situation, on saute dans l’humble pâtisserie nommée Sugar’s Delight qui est tenue par une jeune femme surnommée Chocoa (qui gère donc à la fois l’entretien d’une boutique et d’une maison sur la base d’un seul salaire, si c’est pas de la buisness woman, ça) pour découvrir leur quotidien (servir les clients en petite tenue, parce que c’est bien connu que toutes les boulangères vendent leur pain avec une mini-jupe pour appâter le chaland) et paf, scènes de cul aussi sec et de manière pratiquement ininterrompues jusqu’à la fin.

 

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Gaspillons nos ressources pour le bien de scènes de sexe, yeah !

 

Porn oblige, les personnages sont stéréotypés et peu intéressants et le déroulement suit un schéma ultra classique : d’abord scènes à base de chocolat et de gâteaux où Ichigo orgasme (deux fois), puis scène de douche où Chocoa orgasme, puis un moment d’hésitation avec happy ending coquin où les deux orgasment ensemble, wouais... Evidemment le récit pullule de mythes et de fantasmes courants dans ce genre de production. On peut évidemment citer la toute puissante pénétration, of course. Seigneur, les lesbiennes ont forcément besoin d’un substitut de pénis dans leurs relations sinon elles risqueraient d’avoir une sexualité qui leur est propre, manquerait plus que ça, tiens (sarcasme). Il y a les sexes où rien ne dépasse dignes d’actrices porno aussi. Et évidemment, le récit pullule d’approximations comme si l’auteur avait peur des mots ; on retrouvera ainsi le traditionnel « womanhood » à côté de « most sensitive place » pour remplacer des termes hautement choquants comme « vulve », « vagin » ou « clitoris » (sarcasme). Du coup les images sont au final bien plus osées que le texte lui-même qui reste assez timide.

 

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Quant à l’enrobage technique, il est plus qu’optimal. Les graphismes sont assez chouettes, la musique banale et l’interface remplit son job sans problème. Pour un nukige (VN orienté sur le sexe, à ne pas confondre avec le nakige de tout à l’heure), ce n’est pas trop mal même si Sugar’s Delight a très clairement été écrit par des hommes pour des hommes.  A réserver à ceux qui ont un fétiche pour le yuri...

 

...et qui veulent voir une fille se faire pénétrer par un gâteau ? Sérieusement, cette scène me fait toujours autant écarquiller les yeux. Le vagin d’une femme n’est pas un garde-manger, et si des bouts restaient coincés, hein ? Vous imaginez l’odeur du gâteau pourrissant quand l’héroïne se décide enfin à aller chez le gynéco d’urgence ? Bon sang, rien que d’y penser, ça me fait mal, y a vraiment des gens qui trouvent ça attirant de baiser un gâteau ?

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commentaires

S
Ah, perverse ! Il ne faut jamais décrire les choses érotiques de manière détaillée, il faut rester vague. Se contenter de les évoquer est amplement suffisant, avec un peu de détails, pourquoi pas.<br /> Mais après, tu fais ce que tu veux, et c'est justement ta façon de faire qui m'amuse !<br /> <br /> Concernant les nukige, je dois avouer que j'en ai lu quelques-uns, mais à l'époque, je ne connaissais pas encore le principe ni même ce terme pour les qualifier. Je les avais donc lus avec pour<br /> pensée : "Hé, ils ont mis trop de scènes H !" alors que c'était justement l'intérêt de la chose. Depuis, j'ai un peu perdu mon innocence... Quant à comparer la qualité d'écriture entre les scènes H<br /> et les scènes normales... Oh, tu sais, les scènes H se résument à du "Oh, Mr X ! Aaah, aaaah... !", donc la qualité d'écriture, voilà quoi xD<br /> <br /> "J’ai pas encore testé de Sono Hanabira, désolée, mais de ce que je sais les jeux sont plutôt courts donc ça ne m’étonnerait pas que ce soit du nukige mignon (un peu comme dans l’OAV qui était<br /> sortie)."<br /> => Justement, on m'a aussi dit que c'était très mignon pour du nukige, tellement que ça enlève le désir de se faire plaisir... J'y jetterai peut-être un oeil, vu que tu ne l'as pas lu.<br /> <br /> "Duh, y a intérêt ! Je sais pas où t’en es mais c’est criminel de s’arrêter en plein milieu comme ça ! Toi qui es sensible, tu vas chialer ta mère (tout ce qui entoure Tsugumi est juste<br /> tellement...uuuh), je pense que tu devrais vraiment apprécier :x."<br /> => Ouais, bon, je suis claustrophobe ! Et l'ambiance d'Ever17 est tellement puissante que j'ai vraiment l'impression d'être enfermé à plusieurs Km de la surface de l'eau ! Mais ne t'inquiète<br /> pas, je vais finir ce VN mythique qui est resté en haut de VNDB pendant longtemps. Et pis, ça me permettra de raviver ma sensibilité !<br /> <br /> "Hey ! Es-tu en train de sous-entendre que j’ai un profil d’ojou-sama é__è ?"<br /> => C'est juste que je peux maintenant mettre un visage sur cette petite Helia qui fait "Ho ho ho !"
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H
<br /> <br /> Bah, moi j’ai besoin d’explicite, quand c’est trop vague, je comprends pas, c’est mon côté un peu autiste sur les bords, toussa. Mais la plupart du temps, quand je décris les scènes de sexe c’est<br /> que j’ai des choses à dire dessus, sinon je dis rien, alors est-ce que ça compte toujours comme perversion é_è ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Moi c’est le contraire, à une époque je croyais que tous les eroges étaient forcément de piètres excuses pour fapper et ça me paraissait incroyable qu’il puisse y avoir un scénario intéressant<br /> pour aller avec. J’ai bien changé mon avis depuis (Yume Miru Kusuri 
N
Pas mal ces review ! J'ai lu Sugar's Delight et... ouais. Si on s'attend pas à un nukige yuri, c'est sûr qu'on risque d'être déçu. N'empêche moi il m'a bien fait rire le coup du gâteau, absolument<br /> énorme et impossible à la fois. Rien que d'y penser, hmmm, c'est vrai que c'est gore. Enfin franchement j'ai pas mal d'espoir pour les créateurs du vn, Neko Soft, faut avouer que la qualité<br /> graphique est vraiment excellente. En plus ils ont un nouveau projet yuri en cours (oh oh), qui a l'air pas si mal en fait ! Je pense que ça vaut le coup de suivre leurs projets, avec un peu plus<br /> de plot derrière ça pourrait faire des super vn (gratuits en plus).
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H
<br /> <br /> Heureusement que je suis allée faire un tour sur VNDB où Sugar’s Delight était qualifié de nukige, sinon je me serais vraiment attendue à un scénario, je crois.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ah nan, mais le coup du gâteau m’a fait rire aussi...une fois la phase de mindfuck passée XD. Vu que je pense toujours au côté terre à terre des choses, j’avais des tas d’images mentales<br /> cliniques peu ragoûtantes, c’était merveilleux. Par contre j’ai pas pu m’empêcher de me marrer quand la fille a « recraché » les fraises et la crème avec son vagin. Ah, et aussi avec le<br /> coup du bonbon-sextoy ! J’imaginais les réactions chimiques que pourrait provoquer le sucre mouillé qui se dissout (en plus de l’effet « vagin sablonneux ») : un genre de<br /> mentos-coca qui ferait un feu d’artifice interne, par exemple 8) !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Hum, je garde l’œil sur Neko Soft de temps en temps, mais j’avoue que je n’attends pas grand-chose d’eux (surtout s’ils repartent sur un nukige), il y a des studios/individus qui m’intéressent<br /> davantage en ce moment sur Lemmasoft.<br /> <br /> <br /> <br />
S
Ha ha, en effet, ça ne devrait pas être aussi tabou, mais qu'est-ce qu'on y peut, on ne s'attarde pas tous sur ces détails-là. Moi en l'occurrence, je les zappe avec "Skip", donc je ne suis pas le<br /> plus à même à les décrire et commenter !<br /> Dans le même principe du yuri nakige, on retrouve les Sono Hanabira. D'ailleurs, si tu en as lu un, j'aimerais ton avis dessus, histoire de savoir s'il vaut mieux commencer par Sugar's Delight ou<br /> par un Sono Hanabira.<br /> Et je suis bien d'accord pour comparer nos impressions sur Homeward ! Je le mets sur ma liste de VN à lire, mais je donne la priorité à Ever17, que je fais languir depuis déjà trop longtemps.<br /> Question sensibilité, je suis un cas spécial, je m'émeus pour un rien parfois.<br /> C'est fou, maintenant que je t'ai vue IRL, j'arrive vachement bien à t'imaginer une main près de la bouche, en train de faire "Ara ara !" ou "Ho ho ho ho !" xD
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H
<br /> <br /> Je viens de m’en rendre compte dans une sorte d’épiphanie. Pendant des années j’ai jamais compris pourquoi on me taquinait gentiment de perverse alors que des tas de gens sur l’internet (mecs et<br /> filles) causaient d’eroges. Et soudain, réalisation : parce qu’eux ne s’attardent pas sur la description précise de ce qui se passe et utilisent des approximations pour éviter de se<br /> mouiller. En fait je suis la seule à utiliser les mots qui fâchent. C’était donc ça ma vraie perversion, mon monde s’écroule 8). N’empêche que, comment voulez-vous décrire un truc un tant soit<br /> peu si les mots pour le faire sont tabous ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Moi en l'occurrence, je les zappe avec "Skip", donc je ne suis pas le plus à même à les décrire et commenter ! » = Bah, ça dépend des cas. Si tu lis un nukige, t’es clairement là pour<br /> ça, donc autant lire. Et dans les eroges à scénario, ça peut être intéressant de voir comment c’est intégré dans l’histoire et comparer la qualité de l’écriture avec els scènes normales.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J’ai pas encore testé de Sono Hanabira, désolée, mais de ce que je sais les jeux sont plutôt courts donc ça ne m’étonnerait pas que ce soit du nukige mignon (un peu comme dans l’OAV qui était<br /> sortie).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Je le mets sur ma liste de VN à lire, mais je donne la priorité à Ever17, que je fais languir depuis déjà trop longtemps » = Duh, y a intérêt ! Je sais pas où t’en es mais c’est<br /> criminel de s’arrêter en plein milieu comme ça ! Toi qui es sensible, tu vas chialer ta mère (tout ce qui entoure Tsugumi est juste tellement...uuuh), je pense que tu devrais vraiment<br /> apprécier :x.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « C'est fou, maintenant que je t'ai vue IRL, j'arrive vachement bien à t'imaginer une main près de la bouche, en train de faire "Ara ara !" ou "Ho ho ho ho !" » = Hey ! Es-tu en<br /> train de sous-entendre que j’ai un profil d’ojou-sama é__è ?<br /> <br /> <br /> <br />
G
Ah la la quel régal de te lire, je ris à chaque fois et franchement la veille de mon oral de français ça fait un bien fou (moi ? stresser ? Baaaaaaka...) Ton humour est légendaire (un peu comme la<br /> "legendary shoujo A!" :D) et comme dit un certain JDG "la subtilité, c'est pour les tapettes !". Niveau VN j'suis pas intarissable et encore moins niveau eroge (j'ai jouer/lu que Narcissu, Katawa<br /> Shoujo et True Remembrance) m'enfin bon ! Les clichés c'est universel et tout support. Pour te dire à quel point je suis blasé : j'ai à peine était étonné par le coup du gâteau dans le vagin parce<br /> que j'en ai vu des choses s'y mettre dedans (hum, moi ? Pervers ? Baaaaaka...)et parfois c'est pas jolis jolis (Bondage Game pour ne citer que lui, je pense que tu connais mais voila, y mettre de<br /> la cire brulante ... *beurk*)<br /> <br /> En tout cas, honttouni arigatou ojou-sama :p , que Konata soit avec toi *_*
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H
<br /> <br /> J’espère que ton oral s’est bien passé et que tu en as mis plein la vue à ton examinateur en parlant de gâteau dans le...ouais, en fait non 8).<br /> <br /> <br /> J’sais pas si mon humour est légendaire mais paraît que le côté inattendu et brusque de certaines de mes répliques peut donner lieu à des moments de random assez charmants. Sinon je plussoie<br /> cette citation, elle me va comme un gant XD.<br /> <br /> <br /> En fait t’as juste testé les VNs traduits par Kawa-Soft, je me trompe ? Tu as pensé à essayer de lire des VNs en anglais ? C’est une excellente excuse pour t’améliorer tout en t’amusant<br /> ^^.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et pour le coup du gâteau, c’est pas une compétition, hein. Le but c’est pas de vous sortir le truc le plus crade du monde comme ça, juste pour le lulz. Le souci avec les gens qui regardent<br /> Bondage Game & co, c’est qu’à la fin plus aucune bizarrerie provenant du Japon ne les étonne, ils sont de plus en plus désensibilisés...<br /> <br /> <br /> <br />
S
Bon sang, c'est toujours aussi amusant de lire un de tes articles ! Il n'y a vraiment que toi pour commenter aussi franchement les scènes H, tandis que les autres blogueurs que j'ai vus se<br /> contentent de les mentionner, voire de les décrire, sans apporter cette touche Héliaesque qui me fait tant rire.<br /> Passons sur ce détail (qui est énorme !) tout de même. On m'avait conseillé Sugar's Delight sur Twitter (Mereck) quand je recherchais un VN, mais vu ton avis sur celui-ci, j'hésite un peu à m'y<br /> mettre... Les nukige aussi flagrants, ce n'est pas ma tasse de thé, mais bon, ce n'est pas comme si Wanko to Kurasou était vachement safe (hum...)<br /> En revanche, Homeward m'attire un peu plus. J'aime les nakige et n'éprouve pas de lassitude devant les clichés et stéréotypes, étrangement... Cette tolérance (laxisme ?) envers ces preuves du<br /> manque d'imagination de la part du scénariste me permet d'affronter des œuvres qui te feraient grincer des dents xD<br /> <br /> Si on en revient à Homeward, je trouve que 5 heures de lecture, c'est vachement beaucoup pour un VN amateur !
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H
<br /> <br /> C’est ma subtilité et ma délicatesse légendaires, que veux-tu, j’appelle un chat un chat, tout simplement. J’ai encore du mal à comprendre pourquoi décrire le hentai précisément devrait être<br /> tabou alors j’y vais franchement, ce qui peut donner des moments très nawak IRL, comme tu as pu t’en rendre compte X’).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> J’avais vu Mereck te conseiller Sugar’s Delight sur Twitter et j’avais eu envie d’intervenir avant d'avoir finalement la flemme. Tu peux toujours t’y mettre vu que ça ne dure pas longtemps mais<br /> il ne faudra pas s’attendre à grand-chose, c’est juste un nukige avec du yuri.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Eh bien, je serais curieuse de lire ton avis sur Homeward si tu t’y essayes, justement parce que tu es plus sensible aux codes du nakige que moi, ça pourrait être très intéressant de comparer nos<br /> impressions. D’habitude je suis plutôt du genre sensible et je pleure pour un rien, en outre j’étais dans une humeur assez maussade propice à la pleurnicherie, et malgré ça le jeu ne m’a pas<br /> arraché une seule larme, ce qui est mauvais signe si tu veux mon avis :x. Homeward mériterait un poil plus de visibilité et pour un VN amateur, sa durée de jeu est plutôt conséquente, en<br /> effet (plus de 5h si tu testes la bad end et compte les scènes coupées, et encore, il ne faut pas oublier que je lis vite, tu peux facilement pousser vers les 6h).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Cette tolérance (laxisme ?) envers ces preuves du manque d'imagination de la part du scénariste me permet d'affronter des œuvres qui te feraient grincer des dents xD » = Je saiiiis,<br /> mais que veux-tu, tout le monde ne peut pas avoir mon bon goût naturel, OHOHOH *rire d’ojou-sama* 8D.<br /> <br /> <br /> <br />

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