Un intrus se planque dans les images ci-dessous, sauras-tu le retrouver :p ?
Après un mois de septembre très tumultueux où les articles ne se sont pas bousculés au portillon, j’essaye de retrouver progressivement l’habitude d’écrire. Pour faire court, si je devais résumer les derniers épisodes de la saga Helia & Co (je crois que ça s’appelle une vie en fait) je décrirais la chose comme suit :
Après un terrible périple au milieu d’un univers hostile rempli de bambins hyperactifs et de gros dénuement financier (état du porte monnaie : héberge un trou noir depuis le mois de mai), Helia revient du centre aéré soulagée, pensant mériter un peu de repos, mais alors qu’elle s’enferme dans sa chambre pour écrire des dizaines de pages de scénario pour son prochain VN, voilà qu’une terrible nouvelle s’abat comme un couperet : elle s’est bien faite enc…avoir par le CROUS qui lui sucre le logement qu’elle devait avoir sur Paris pour aller à la Sorbonne. Effondrée, et après une douzaine d’épisodes d’hésitations et de drama intensifs, sa décision est prise, elle quitte le pays des crêpes en folie et s’embarque pour la capitale. Hébergée provisoirement par son cousin prof dans le 93, c’est affublée de son homme de main (un sbire recruté sur le chemin à bas prix :p) qu’elle sillonne des rues interminables, se perdant immanquablement dix fois par jour minimum pour un résultat implacable. Découragée, elle sombre dans un penchant plus dangereux encore que l’alcoolisme : les films/séries pourri(e)s. Son cousin et son sbire étant en effet tous deux friands d’émissions peu recommandables, elle devra gober sans broncher et à la suite Master Chef, un film bizarre avec des moutons sous LSD qui conduisent des voitures (mal), un autre film bizarre avec un mec qui se marie avec un gros sac de crack et la toute nouvelle série française dans laquelle joue cette grande actrice qu’est Valérie Damidot. Helia est prête à succomber et ce n’est qu’avec une douzaine d’autres épisodes de doutes et d’hésitations qu’elle pourra faire avancer le scénario et décider de rentrer. Surtout que les inscriptions pour sa fac locale terminent le lendemain et qu’ils ont déjà fais leur rentrée eux, haha. C’est donc déchirée, qu’une demi-nuit et quelques péripéties après son retour au pays des crêpes en folie, elle se retrouve jetée à la fac à suivre 3h d’ancien français non-stop. Nous sommes alors vendredi et les semaines qui suivirent s’apparentent à une véritable odyssée dans la jungle inconnue qu’est la fac : Helia se trompe régulièrement de salle/cours et atterrit par exemple en droit civil en lieu et place de son module optionnel avec pour thème les USA, achète près de 100 euros de livres à lire absolument maintenant tout de suite dans la librairie du coin en songeant à leur prendre aussi des actions dans la foulée, et pousse même le vice jusqu’à piquer une mini-sieste de temps en temps pour compenser ses journées interminables à cause de la compagnie de car locale et de ses horaires pourris. Heureusement on lui propose une place en résidence universitaire et c‘est le cœur gonflé d’espoir qu’elle déménage, oubliant au passage toutes les affaires véritablement importantes lors d’une installation (couette, serviettes, vaisselle pour se préparer à manger, carte d’étudiante paumée sous le scanner…). Mais le Dieu tout puissant du karma récompense sa bravoure d’une connexion Internet potable ! Loué soit le Seigneur. Ah oui, et je me suis achetée Crisis Core et Kingdom Hearts Birth by Sleep pour ma PSP. Faut pas pousser mémé dans les orties non plus !
C’est donc après ces quelques babioles de peu d’importance que je me dis qu’il serait temps de bloguer un peu. J’ai ENCORE des tas de trucs inachevés mais je ne perd pas l’espoir d’un jour boucler la boucle… En attendant, voilà un petit article explicatif sur le travail de blogging et qui explique, partiellement, mon rythme de limace asthmatique.
Création
Le choix du thème
Théoriquement, la partie la plus rapide. Souvent je n’ai pas énormément d’articles de réserve, voire même pas du tout et je n’ai pas forcément d’idées de ce dont je vais parler. Souvent j’ai dix milles idées à la fois et très peu aboutissent par ce que je suis extrêmement exigeante.
Il y a deux cas de figures :
Soit je vais écrire sur quelque chose de totalement méconnue et alors le défi va être de présenter l’anime/le manga/le VN de manière à ce que les gens s’y intéressent, leur faire découvrir de nouvelles choses. Ce qui est bien c’est que comme presque personne ne sait a priori de quoi il retourne, la liberté d’expression est assez grande, on peut dire un peu ce qu’on veut. Ce qui est moins bien, c’est que ce genre d’articles ne sera pas ou pratiquement pas lu parce que les gens jugeront par le titre et/ou en lisant en diagonale que « Boh, connais pas, m’intéresse pas ». Je ne leur jette pas la pierre, j’ai tendance à faire pareil en regardant les articles référencés par Sama…
Soit je vais écrire sur quelque chose qui a déjà été débattu plusieurs fois. Ce qui est bien, c’est que plus de gens connaissent et donc liront potentiellement l’article. Ce qui est moins bien c’est que comme d’autres sont déjà passés avant, eh bien il va falloir avoir quelque chose de pertinent à ajouter. Sauf que quelques fois tout a déjà été dit et bien dit, à partir de là il est complètement inintéressant de sortir le 30 000e article sur le dit sujet. C’est pour cela qu’il y a très peu de chances que vous me voyez écrire un jour un article entièrement consacré à Death Note ou Higurashi, pour ne citer qu’eux. Il m’arrive de passer outre et de ruser. Le tout dernier article est un très bon modèle : Dernièrement Ion_Négatif a évoqué Alistair et l’a très bien fait. J’ai eu envie d’essayer et d’en parler aussi mais du coup il aurait été bête de sortir un deuxième article uniquement sur Alistair, donc j’ai réalisé un article plus global sur sakevisual, ce qui me permettait de parler d’Alistair sans copier le camarade d’à côté et en ajoutant du contenu. C’est aussi pour cela que je ne fais plus des impressions sur les animes récents, c’est un sujet tellement débattu que je me dis qu’il n’y a aucun intérêt à poursuivre sur cette voie là.
La seule alternative à ces deux cas de figure serait d’être la première à en parler et pour cela il faudrait avoir le privilège de vivre au Japon et de comprendre le japonais, comme Exelen, ce qui n’est définitivement pas mon cas.
Dans tous les cas, je choisis un thème, un peu au gré de mes humeurs, et avec un net penchant pour les perles méconnues, ayant souvent peur de ne pas être assez pertinente.
Edit : "Et quand je ne sais plus quoi faire, je parle de sexe" me souffle Lux à l'oreille
(Re)visionnage
Potentiellement la partie la plus longue. Comme je suis très exigeante, j’aime être à peu près sûr de ce dont je parle. Ainsi je regarde toujours au préalable la série que je critique juste avant d’écrire (quelques jours avant tout au plus). Cela me permet de me mettre le compas dans l’œil, d’avoir des idées, de vérifier si je ne dis pas de bêtises. Si c’est une série que j’ai déjà vu, je ne me repasse que les épisodes ou moments clés, mais le résultat est là : ça me bouffe énormément de temps. C’est aussi pour cela que j’ai décidé très arbitrairement de ne plus faire de critiques que des trucs que je viens de regarder, pour m’éviter la peine de les visionner en double. Il y a donc des tas de séries que j’ai vu il y a longtemps et dont j’aimerai parler mais la perspective de devoir les revisionner, même partiellement, me rebute pas mal. Monster par exemple, c’est une super série que j’ai suivie en VF le temps où ça passait sur Canal Plus. J’adorerai en parler un jour. Mais voilà, une cinquantaine d’épisodes dans les dents et autant de plot twists, ça fait mal. Il y a donc très paradoxalement plus de chances que je parle d’une série que je n’ai jamais vue (mais que je ne vais pas tarder à dévorer pour une raison X ou Y imprévisible) qu’une série qui figure dans mon top 10 de mes animes préférés.
Sélection d’informations et d’images
Après avoir choisi mon thème et avant ou après le visionnage, ça dépend des fois, je pars à la chasse aux infos en allant sur des sites comme Anime-kun ou My Anime List pour lire tous les avis disponibles sur la série en question (voire lire quelques articles de blog anglophones en complément) de manière à avoir l’avis le plus large possible sur la série en question. Cela me permet de confronter les points de vue, de comprendre pourquoi certaines opinions peuvent aller dans le sens opposé, mais aussi de percevoir des éléments que je n’aurais jamais pu voir toute seule et les intégrer à ma réflexion pour les développer si besoin est.
Ensuite je fonce sur les imageboards tels Moe Imouto, Konachan ou Danbooru pour collecter le maximum d’images à insérer dans l’article. Souvent j’en ai soit trop, soit pas assez (pour les perles méconnues, c’est souvent mission impossible) et j’ai du mal à faire mon choix, si bien que j’ai tendance à en caser le maximum possible.
Ecriture et mise en forme
Ensuite, je me met au travail et je passe à l’écriture en priant le Dieu créateur de me donner des idées de génie. Des fois il arrive qu’il entende ma prière et que je me retrouve plus ou moins satisfaite du résultat, mais souvent je ne sais pas quoi dire et j’ai du mal à commencer mon analyse. Une fois dedans, à partir de quelques thèmes dégagés ça et là, ça va beaucoup mieux. Je polis le texte pour m’assurer qu’il soit convenable et ouvre mon onglet Over-blog pour passer à l’étape suivante.
Comme j’ai une connexion vraiment pourrie, la durée de cette étape est très variable et peut prendre tellement de temps que ma patience arrive alors à bout et me pousse à jeter l’ordinateur par la fenêtre. Heureusement pour lui et pour moi, elle n’est jamais suffisamment ouverte pour qu’il puisse passer par l’entrebâillement et j’ai la flemme de me lever jusque là-bas =D. Je me connecte donc sur Overblog et copie/colle mon texte en rajoutant des images, des liens, répétant le processus en corrigeant tout ce qui chiffonne ma conscience. Mais bien sûr les fautes d’orthographe/de frappe passent systématiquement au travers des mailles du filet et je ne m’en rends compte que des jours plus tard au mieux. Quand enfin l’article est prêt, tout beau tout neuf, et que le tout en dehors du visionnage m'a pris une bonne après-midi, il reste une dernière étape, facultative, qui, je pense, n’est trouvable nulle part ailleurs. Il s’agit bien sûr du…
Ouin-ouin time !
Eternelle insatisfaite que je suis, je passe mon temps à me dire « Rah non je peux pas publier celui-là, il est incomplet/pas pertinent/pas intéressant/pas inspiré/pas drôle (rayez la mention inutile), je peux pas donner ça aux lecteurs ». S’en suit un petit laps de temps où je lurke sur la toile. Et puis au hasard de mes clics, je tombe sur des blogs au contenue tellement pauvre que je me dis « Hey mais en fait je suis un génie =D. Bon ok, allez je publie cet article » et je règle la date. Le ouin-ouin time n’arrive pas toujours mais sans les coups de pieds au derrière de certains (au hasard, mon homme de main), beaucoup d’articles seraient restés enterrés sur mon ordinateur et certains le sont même toujours… Je devrais ptet créer un cimetière des articles tiens =O.
Réception
Et quand l’article est posté ? Eh bien j’essaye de faire autre chose, de me reposer, mais la plupart du temps je ne peux pas m’en empêcher, il faut que j’aille vérifier régulièrement s’il n’y a pas des commentaires auxquels répondre. J’essaye de répondre à tout le monde ou à peu près tout le monde afin d’établir un dialogue, et du coup il m’arrive de prendre beaucoup de temps, juste pour quelques lignes, juste pour répondre à des commentaires. Mais voilà, l’exigence me poursuit, ça me titille de laisser un article sans réponse. Et puis très vite, il faut faire un nouvel article car cela fait déjà une semaine que l’ancien est sorti. Ainsi va le cycle de la vie, macrocosme et microcosme et blablabla. Le léger souci dans l’histoire, c’est que ça me prend tellement de temps que je ne peux même plus regarder d’animes et je tombe du coup vite à court de matière pour les articles. Heureusement j’arrive toujours à me débrouiller d’une manière ou d’une autre \o/.
Je ne sais pas comment se débrouillent les autres blogueurs, ça m’intéresserait même beaucoup de le savoir, donc si vous tenez un blog et que vous avez d’autres méthodes, n’hésitez pas à partager, je serais curieuse d’en savoir plus =).
A venir (sûr), dans les jours prochains, mit ordre de parution :
- Un petit article sur Yurumates, anime sans prétention et ode à la procrastination
- Majokko Tsukune-chan : Vous aimez les magical girls ? Moi aussi mais je préfère quand l’héroïne engendre des catastrophes au lieu d’aider les gens en détresse =D.
- Ouverture d’une nouvelle rubrique musicale pour faire partager quelques perles
- Le dernier morceau de L’été du court-métrage, ce serait bien
- La dernière partie du dossier Kara no Kyoukai, ce serait encore mieux.
A venir, peut être :
- J’étais en passe de finaliser le scénario de Milk mais ces évènements m’ont coupés dans mon élan créatif du coup je n’ai pas pu faire le point comme je l’aurais voulu. J’espère pouvoir rattraper ce retard et avancer à coup de cravache de manière à être capable d’en parler un peu une prochaine fois…